Chapitre 29

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Enfin, mon bureau fut aménagé et je m'installais pour la première fois sur MON fauteuil en cuir beige, devant MON bureau en verre, face à MON petit salon fait de deux petits fauteuils en cuir beige et d'une table basse.

Le travail se fait de plus en plus important, j'ai de plus en plus de responsabilités que je remplis avec brio ( modestie mise à part évidemment ). Les laptops Wilk. vont bientôt être lancés et je suis sur qu'ils vont rencontrer un immense succès. Je pense aussi qu'on va remplacer tout les ordinateurs Mac de l'entreprise contre des ordinateurs de notre production, cela est plus que logique.

***

Mon travail enfin terminé, je prends ma veste de sur le dos de mon fauteuil et l'enfile rapidement tout en sortant. Quelle ironie, je sort d'un bureau magnifique de la plus grande entreprise du pays pour aller dormir dans une petite pièce, sur un banc...

En sortant, j'entends quelques murmures accompagnée d'une respiration saccadée. Je ne devrais pas me mêler, ça peut être une femme qui fait son jogging, deux amoureux, un chat qui parle seul. En tout cas ce n'est pas mon problème.

Je continue mon chemin vers ma voiture que j'ai garé un peu plus loin. Mais nan je dois voir ce qu'il se passe, il se peut que quelqu'un ait besoin d'aide. Je me retourne pour aller vers le parking extérieur de l'entreprise.

Elle était là, Isabelle, plaquée au mur avec, devant elle, un homme aux cheveux noirs avec des lunettes de soleil et un t-shirt Rolling Stones. Il retenait ses poignets avec force et semblait la menacer sérieusement, tout en la regardant avec envie. Quant à elle, elle le regardait avec des grands yeux effrayés, le suppliant de baisser sa voix.

Ça ne me pris pas beaucoup de temps pour savoir que cet homme des cavernes n'est autre que l'ex d'Isabelle, qui la traquait depuis quelques temps.

Mon corps se mit à bouilloner, mes poings se serrent de plus en plus. Je suis complètement focalisé sur cet homme qui est si proche d'Isabelle et qui serre de plus en plus sa poigne se qui fait rougir les mains de mon amie. Plus rien d'autre ne compte. J'ai envie de le frapper jusqu'à la mort. Je m'élance comme un fou vers ma cible et lui donne un coup de poing qui le fit tomber à terre.

Je sais que "La violence n'est pas la solution", mais je m'imagine mal lui donner une leçon de morale alors qu'il allait l'obliger à la suivre et elle allait accepter pour ne pas se faire humilier sur son lieu de travail. Et puis qu'allait-il faire quand il sera seul avec elle ? Lui parler ? J'en doute fort. La violence n'est pas une solution, mais je l'utilise avec ceux qui la mérite.

Isabelle, surprise par mon assaut, recula d'un pas en mettant ses deux mains sur sa bouche. Je relevai le jeune homme encore choqué et lui donna un autre coup encore plus mérité que l'autre. On était alors face à face, lui contre le mur, et moi face à lui, le retenant par le col de mes deux mains et en le regardant furieusement. Quant à lui, il essayait quand même de ramasser un peu de sa fierté en me regardant droit dans les yeux.

- Mais ça va pas la tête ?! Hurla-t-il.

Je me retournais pour voir que quelques employés qui cherchaient leur voiture assistaient à la scène sans approcher.

- T'as intérêt à laisser ma copine tranquille t'as compris bâtard ?!

J'essayais de parler le moins fort possible, pour ne pas que notre discussion soit entendu par tout les employés présents. Isabelle, quant à elle, était plus calme qu'avant, mais toujours effrayée. Il ne me répondait pas.

- Si je te vois encore trainer près d'elle ça va mal finir. On en reviendra à ce stade. Je pense utiliser mon pied la prochaine fois qu'on se rencontrera, ou mon coude, dis-je en souriant. Peu importe, je pourrais te faire mal rien qu'en utilisant mon oreille...

Enfin libre ?Where stories live. Discover now