Chapitre 25

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Le Liban ? Pour fabriquer un ordinateur portable high tech ?
No offense mais je pensais plutôt à un pays comme le Japon ou Le Qatar ou... ou Singapour même. Mais pas le Liban.

Je me souviens de quand j'ai annoncé mon départ à ma mère. "Pars autant que tu veux, oui tu me manques attrocement mais je préfère que tu sois loin de moi heureux et travaillant que d'être détenu et en besoin."

Je souris sans m'en rendre compte, mais bon je suis assez frustré dans l'avion alors je rirais même aux blagues les plus nulles rien que pour me calmer. C'est la première fois que je voyage.
Une durée de voyage indéterminée, qui peut aller d'un mois à plusieurs, cela dépend de notre travail...

Je suis assis près de l'employé qui refusait d'aller voyager, elle n'a toujours pas retirer ses écouteurs alors c'est comme si elle n'était pas là.
Mlle. Wilkerson n'est pas avec nous, elle utilise plutôt son jet privé. Oui les vols économiques sont... vous voyez... vulgaires.

***

Enfin arrivés, nous décendons dans l'aéroport de Beirut puis allons récupérer nos affaires.
Pour un pays arabe, en plein été, je pensais qu'il ferait dans les 45 degrés, mais à ma surprise il fait vraiment bon, je ne pense même pas que la température atteind les 30 degrés.

Le jet des Wilkersons atterit enfin et Mlle. Wilkerson, suivie du directeur de production, décendent pour nous rejoindre à l'intérieur de l'aéroport.

C'est un aéroport pas très grand mais très beau et extrêmement bien organisé malgré le grand nombre de gens présents.

- Bonjour, j'espère que vous avez passé un bon voyage, nous demande le directeur de production.

- Oui merci monsieur, répondis-je.

- Le chauffeur va nous conduire vers l'hôtel où nous allons rester ces temps-ci, ajouta Mlle. Wilkerson.

Nous les suivons jusqu'à l'extérieur et montons dans un Jeep qui nous conduit dans les rues de la belle Beirut.

***

Beirut est magnifique, la mer est près de nous à notre gauche, mais en même temps je peux voir les hautes montagnes vertes à notre droite.
C'est impressionnant !
Les personnes qui marchent sur le trottoir tout près de la mer, heureux, en train de jouer avec leurs enfants, ou bien faire du vélo, ou simplement se promener avec ses amis.
Des palmiers sont plantés un peu partout en plus des arbres et des buissons.

À notre droite, des hôtels et des restaurants tout aussi beaux se dressent devant nous. Quelques-uns sont modernes faits de murs vitrés, mais d'autres sont plus traditionnels avec des pierres beige-orange et un toit en tuiles rouges.

- On va où ? Demanda le chauffeur libanais.

- Der el Qamar, répondis Mlle. Wilkerson.

Le chauffeur hocha la tête.

Nous traversames cette ville magnifique rapidement. Beirut est une très belle ville côtière et je me sens assez coupable d'avoir douté de cela.

En 10 minutes, nous traversons les villes en regardant la mer, puis nous commencames à s'éloigner doucement de cette douce mer bleu-vert pour aller plus haut, vers les montagnes qui nous tendent les bras.

Cela fait 40 minutes en voiture, mais nous atteingnons déjà un panneau où il y a écrit en arabe " متر800 : دير القمر "
Heureusement qu'il y a une traduction française "Der el Qamar : 800 mètres"
Alors, on est allés de la mer aux montages en quelques minutes, et je vois encore la mer si je regarde en bas... wow...

Mais j'arrête de me concentrer sur la mer pour attirer mon attention sur la merveilleuse vue que j'ai. Des montagnes pleines d'arbres hauts. C'est un paysage à couper le souffle.
La route est bordée de buissons naturels et d'arbres fruitiers. Nous montons encore un peu plus haut et commençons à voir les premiers bâtiments.
Les maisons sont faites de pierres beiges et champagnes, avec des toitures oranges comme on en voit plus de nos jours. Des magasins de vêtements, des marchés traditionnels, des églises etc... un vrai village touristique.
Les gens sont heureux, sortent d'un magasin à l'autre, se promènent dans les places publiques.
Nous atteingnons enfin notre hôtel, placé sur une petite colline un peu plus haute que les autres, ou la vue des montagnes vertes collés à la mer est encore plus majestueuse.
On sens qu'on est encore plus proches du ciel ici.
C'est... c'est juste merveilleux.

Nous décendons du taxi tout en saluant le chauffeur qui nous aide à descendre nos valises.

L'hôtel garde une allure rustique et villageoise. L'assistant du directeur va parler à la réceptionniste tandis que nous nous asseyons dans le salon d'attente au style méditerranéen.
Sur les murs en pierres sont accrochés des tableaux qui montrent diverses paysages libanais sous lequels sont inscrit le lieu photographié :
Beirut la nuit, Le Port de Byblos, Les montagnes de la vallée de Kadisha, mais le tableau qui m'a beaucoup attiré est celui qui représente une grande mosquée juste à côté d'une église.
J'ai déjà lu que le Liban regroupait un grand nombre de religions, mais je ne me doutait pas qu'une mosquée et une église pouvaient se retrouver dans un seul kilomètre carré sans engendrer des batailles et des tirs de feu.

L'assistant reviens vers nous, et nous passe chacun une clé.

- C'est la saison des festivals, on a eu de la chance de trouver des chambres. Dit-il.

- Très bien, vous pouvez aller vous reposer dans vos chambres et vous êtes libres jusqu'à demain, ajouta Mlle. Samar.

***

Ma chambre est modeste et rustique. J'y installe mes valises et m'écroule sur le lit en baldaquin.

C'est trop de changement, beaucoup trop.
Il y a quelques mois je ne pouvais pas sortir de ma cellule, aujourd'hui je suis à des centaines - voir des milliers - de kilomètres de mon pays natal.

En regardant le bureau en bois en face de mon lit, je remarque une letite brochure qui attire ma curiosité.
Je me lève de mon lit et déplie la brochure.
Elle parle du festival de Beit el Din qui se dérouleront dans quelques jours, et de quelques bla bla supplémentaires.

Ce pays attire ma curiosité. Je ne compte pas partir d'ici avec ces quelques paysages en mémoire. Je veux plus.

Il n'est que 4 heures de l'après-midi, et je suis libre jusqu'à demain.

Une petite promenade touristique serait parfaite...

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Je voulais continuer à écrire la journée touristique de Jonathan dans ce pays, mais je sentais que ce serait meilleur de tout écrire dans le chapitre suivant.
Ces quelques chapitres seront surtout descriptifs, sans pour autant oublier de faire vivre mes personnages xD.

Alors voilà je suis à fond dedans la suite sera publiée demain je pense !

/!\ En multimédia voici Der el Qamar. C'est beau hein ?

Petit plus : L'expression "Der el Qamar" signifie "Le monastère de la Lune".

Suivez-moi pour lire les chapitres qui décriront encore plus en détail le Liban.

Peace !

~~M.F~~

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Enfin libre ?Donde viven las historias. Descúbrelo ahora