Chapitre 26

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Cette idée me donna tout de suite un push. J'abandonne mon costume pour quelque chose de plus confortable: Un T-shirt en col V avec un jean clair et mon indémodable veste de cuir noire.

Je ne sais pas où je vais exactement, mais j'ai de l'argent sur moi, de l'énergie à revendre et toute la soirée devant moi.

Je demande un taxi qui m'emmène a Beirut de nouveau.
Der el Qamar est une des régions montagnardes qui ne contient pas autant d'hôtels et de magasins que Beirut, mais ces paysages verts et ses maisons anciennes pourraient très bien en faire une des villes touristiques par excellence.

J'arrive nfin à Beirut, il était 5 heures, et la ville était aussi active que la dernière fois.

Je me dirigeais vers le centre-ville, et je dois dire que c'est une véritable œuvre d'art architecturale. Une rue couverte d'asphalte neuf et propre, où les deux parties de la route sont séparés par des buissons en fleurs protégés par une toute petite clôture en pierre beige, la même couleur de tous les immeubles modernes qui regroupent une multitude de restaurants, de cafés et boutiques. Je reconnais aussi de nombreuses boutiques de marques de luxes européennes et américaines qui s'y sont installées.
Les réverbères noirs illuminaient la ville alors que le soleil commençait à se coucher.

Je décidais de rentrer chez moi.

Alors que nous retournions à Der el Qamar, les embouteillages se firent de plus en plus importants.

- Le festival de Beit el din, dit le chauffeur.

Il n'était que 8 heures du soir, une idée me vint à la tête. Une idée folle, innatendue, mais je ne suis pas du genre à fuire l'originalité alors soyons fous.

- Monsieur, je vais descendre ici finalement.

Je sortais de la voiture et le payait.
Il semblait surprise mais répondit :

- Comme vous voulez.

Je descendis et me dirigeais vers le fameux festival. Je traversais une letite vallée à pied pour enfin arrivé à une petite colline où je pouvais voir une vue assez éloignée mais c'est mieux que rien.

La scène est montée dans la place d'un immense palace de style ancien arabe. Les dômes majestueux, les mosaïques, les fontaines.
Il s'agit bien du merveilleux chateau de Beit el dine !

Les personnes arrivent jusqu'à remplir les gradins. Chaque siège est occupé, et quelques minutes plus tard, le festival commence.
De là où je suis je n'entends rien du tout, mais bon même si j'entendais je ne comprendrais rien.
Je ne perçois que les cris et les applaudissements de la foule. Quelques-uns l'évent même le drapeau libanais.

C'est merveilleux de voir que malgré tout ce qui se passe dans les pays voisins, ils gardent toujours leur joie de vivre et viennent tout sortir dans des lieux magnifiques comme ce château légendaire !

Le spectacle commence et différents artistes prennent place sur scène et les applaudissements se firent de plus en plus forts.

***

Il est déjà 10 heures et demi. Je décide de quitter la colline et de prendre un taxi qui me ramène dans mon hôtel.

J'arrive à ma chambre et m'endors en pensant au festival magique auquel j'ai assisté à une toute petite partie.

***

Le lendemain matin, je me réveille à environ sept heures du matin.
Le soleil était encore timidement caché derrière les montagnes vertes de Der el Qamar.

Nous devons nous retrouver avec l'équipe pour petit-déjeuner dans le restaurant de l'hôtel.

Je pris une bonne douche, et puisqu'il fesait frais je sortait une chemise bleu clair que je retroussais jusqu'aux coudes avec un jean noir.

Enfin libre ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant