Chapitre 20

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- Ma secrétaire m'avait dit que vous vous demandiez si un lien de parenté me lit avec Mr.Wilkerson...

Zut... elle n'est pas si crédule que ça après tout. Je vais passer pour le fourbe qui se mêle de tout.

- Je... excusez moi de ma curiosité mademoiselle.

- Ce n'est rien, dit-elle en esquissant un sourire. Je voulais juste vous dire que CE poste, je ne l'ai pas eu grâce à mon père, mais plutôt grâce à mon doctorat en Marketing And Advertising.

- Je n'en doute pas.

Elle inspire bruyamment.

- Bien, dit-elle en expirant et me tournant le dos.

Elle marcha deux pas puis se retourna pour me faire face et me montrer la porte.
Je lui sourit avant de franchir la porte, et revenir à la salle de réunion afin d'annoncer le résultat de notre travail.

Je me demande comment elle a prit ma petite curiosité... j'espère que ça n'atteindra pas mon objectif. Elle ne doit pas se mettre au milieu. Mais bon elle peut m'être tout aussi utile. On verra... pour le moment je dois atteindre la confiance du boss, et rien de mieux pour cela que d'atteindre un poste haut-placé dans le bureau de sa fille chérie.

***

Enfin arrivé chez moi, j'ouvre ma porte d'entrée, et puisqu'il n'y a pas d'entrée je me retrouve dans mon salon.

J'entre dans ma chambre à coucher et échange mon costume contre un t-shirt noir et un jogging gris.
Je prends mon téléphone et compose le numéro de mon meilleur ami.

- Allô ?

- Salut Alex ! T'es libre ce soir ? Je suis chez moi.

- Hey man, oh désolé là je suis pas très libre tu vois... oui chérie jarrive !

- T'es chez ta copine ?

- En fait c'est elle qui est chez moi tu vois ? Alors j'ai pas trop le temps.

- Bien... bien... alors rappelle-toi de ce moment quand Kyle te renverra et que tu n'auras nul part à aller aauf chez moi et que tu toqueras à ma porte mais hélas "j'aurais pas trop le temps là".

- Sale con va.

Je laisse échapper un rire puis salut mon ami et raccroche.

Ok, je pense que je vais passer ma soirée seul dans ce cas...

Je m'installais confortablement dans un des fauteuils, un bol de popcorn en main, tout en regardant un film d'action que j'ai vu par hasard, quand j'entendis mon téléphone sonner.
Ma mère.

- Maman ?

- Chérie est ce que tu vas bien ?

- Mieux que la dernière fois, dis-je en soupirant. Il t'a fait quelque chose lorsque je suis parti ?

- Non, il est parti s'enfermer dans notre chambre. Mais ne t'inquiète pas, le lendemain matin il m'a dit que je pouvais te voir mais il...

- Il ne veut pas me voir chez lui n'est ce pas ?

- ... oui... murmura-t-elle

Je savais très bien la condition qu'il m'imposerait. Et ça me convient très bien.

- Dit lui aussi que je ne suis pas dingue de le voir non plus, grognais-je.

- Jonathan, essaye de le comprendre s'il te plaît... tu le connais tout comme moi.

Elle essayait de me résonner mais c'est mal parti. Si votre père ai pu croire que vous ayez commis un meurtre, seulement car son patron l'affirmait, comment pouvez-vous le conprendre, ou lui pardonner. C'est quasiment impossible.
D'accord je n'étais pas vraiment l'enfant modèle, je me fourrais quelques fois dans des petits problèmes avec mes amis mais rien de très sérieux... juste quelques adolescents qui profitaient de la vie. Pas un adulte de 19 ans qui tuait un enfant ça jamais ! D'ailleurs je ne peux même pas imaginer pourquoi Mr. Wilkerson avait-il put tuer un gosse !

- Jonathan... tu es toujours là ? Allô.

- O... oui oui maman. Dis-je en me sortant de mes pensées.

- Bref, je vais à l'église ce dimanche et je me demandais si tu voudrais m'y accompagner.

Je n'allais pas vraiment à l'église chaque dimanche, mais j'y allais de tenps en temps. Et je ne voulais pas dire non à ma mère alors j'acceptais.

- Oui d'accord. Je serais devant chez toi à 10:20.

- D'accord mon chéri.

Elle paraissait contente et ça me fit chaud au coeur.
Je raccrochais et continuait ce film, que je laissais tomber pour aller me coucher cinq minutes après.
Un vrai navet ce film...

***

Le dimanche matin, je m'habillais d'une chemise sport de couleur bleu marine avec quelques touches de blanc et de rouge, avec un jean foncé et des coverses blanches, puis j'allais chercher ma mère devant sa maison.
Il était hors de question que j'entre. Un jour de congé, mon père sera sûrement chez lui affalé sur son canapé à regarder les infos matinales.

Je passe prendre ma mère et me dirigeons vers l'église de notre région. Une église style roman qui n'est pas très grande mais qui était extrêmement bien bâtie et familiale, elle me rappelait les quelques doux souvenirs de mon enfance.

Je n'étais pas du genre à aller chaque semaine à l'église, mais j'étais quand même attaché au monsieur là-haut qui nous surveille tous.
Les prêtres n'importaient peu, je sentais qu'ils se détachaient peu à peu de leurs devoirs de religions pour se plonger dans les chansons religieuses et les pièces de théâtre pour enfants qui ont, selon eux, "comme but de guider les enfants vers le chemin de Dieu".

Nous entrons tous les deux dans cet endroit calme et lumineux, quand ma mère passa son bras autour du mien. Elle était fière de son fils, qui était maintenant plus long qu'elle, malgré les regards effrayés et dégoûtés des femmes qui se croivent plus proches de Dieu que nous autres, seulement car elles passent 50% de leur temps dans l'église mais qui passent la seconde moitié de leur temps à parler en mal de tout ce qui leur passe sous le nez.
Je pouvais lire dans leurs pensées.
"Et elle ose sortir avec son assassin ?"
" Comment elle peut se montrer en public avec lui ?"
"Je suos sûre qu'il ne restera pas en dehors des verrous longtemps"
"Il doit préparer un coup c'est sûr, mieux vaut se tenir loin de lui"
...

Mais ma mère était différente, elle ne se souciait pas du tout du regard de ces femmes. Elle était fière de mon retour et le montrait en s'asseyant à côté de moi au dernier banc de l'église en me caressant la main, comme si elle avait remarqué mon dérangement.

- Ignore-les... pour moi, dit-elle le sourire jusqu'au oreille.

Pour moi... ces quelques mots suffisaient à me calmer. Ces mots que prononçait ma mère à chaque fois que mon père la battait "Ne pleure pas John... pour moi". À chaque fois que mon père me frappait "Ne soit pas fâché de lui... pour moi" . À chaque fois que quelque chose n'allait pas... ce qui est la plupart du temps à cause de la batte-de-baseball-sur-pattes qui me sert de père.

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On retrouve un peu plus de souvenirs sur l'enfance un peu troublée de notre hero, mais aussi une bien belle relation avec sa mère.

Merci d'avoir lu et n'oubliez pas de commenter ça me fait plaisir.

J'espère que vous aimez !

En multimédia : La salle de séjour de la maison de Jonathan.

Ciao,

~~M.F~~
...

Ah oui et encore une chose ...

...

600 vues j'y crois pas wooohooo !!!

Danse de la joie ! Oh yeah ! Danse de la joie ! Oh yeah ! Woow !

Jme calme jme calme...

Homme en blouse blanche près d'une ambulance : Circulez y a rien à voir. Veuillez me suivre mademoiselle M.F...

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Enfin libre ?Where stories live. Discover now