Crise de jalousie

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J'ouvris la porte et les attendait devant la porte.

Dans la voiture, les garçons semblaient tendus.

-« Y a un problème ? »

-« Non, non. »

Steve lui ne répondait pas tout de suite.

-« Emma, ne te fâche pas, mais ta tenue c'est un peu trop. »

-« Trop quoi ? »

-« Trop provocant ! »

-« Dixit l'homme à femmes. »

-« Emma, je ne pourrais pas forcément te surveiller toute la soirée. «

-« Je sais maintenant me défendre. »

-« Tu suggères beaucoup. » Continua Andrew

-« J'avais envie de me pomponner ce soir. » Je restais ferme sur mes positions.

Hank reprit

-« Emma, reste près de nous d'accord ? »

-« Promis. Toutefois, je ne tiendrai pas la chandelle. Donc chacun son tour. »

Steve ne semblait pas plus détendu.

Le videur me laissa entrer de suite. Il faut dire que j'avais passé le test haut la main. En me voyant, il m'avait laissé passer en priorité.

La boite n'était pas bien grande et le DJ était encore un amateur. Toutefois, j'étais ravie de sortir et j'étais dans le milieu que je connaissais le mieux maintenant.

Les hommes ne cessèrent pas de tourner autour de moi et cela gênait les garçons. Pour une fois que les rôles étaient inversés.

J'ai eu plusieurs verres offerts mais je ne buvais pas d'alcool, en boite. C'était une de mes règles que je m'étais fixé dans le métier.

Ceux qui essayait de trop se frotter à moi, avait les yeux noirs de Steve devant eux et ne tentait pas de m'approcher davantage. Je m'amusais mais apparemment ce n'était pas le cas de tout le monde.

-« Steve, tu peux aller danser si tu le souhaites ? »

-« Non c'est bon. »

-« Je ne risque rien. Ah, au faite, Susan me foudroie du regard. Tu devrais l'inviter. »

-« Ca m'est égal. »

-« Ok moi j'y vais. J'adore cette musique. »

Deux garçons s'approchèrent de moi mais je les tenais à distance.

Lorsque je vins m'asseoir à table, Steve prit ses affaires et me dit

-« On rentre ! »

-« Déjà ? »

-« Oui, tu as brisé suffisamment de cœur. »

Je ne comprenais pas quelle mouche l'avait piqué. Finalement, je décidais de ne pas le contrarier.

En voiture, c'était le silence pesant.

-« Steve, respire. » Dis-je en souriant

Je lui répétais ces propres conseils.

-« Emma, ce n'est pas drôle. »

-« Steve, tu es contrarié ? »

-« Emma, tu vas me faire le plaisir de ne plus mettre cette robe. «

-« Elle ne te plait pas ? »

-« Tu as vu les réactions des mecs, ce soir ? »

-« Ils ont apprécié. »

-« Moi pas. Tu es là pour quelque chose de précis, ne t'écarte pas du chemin. »

-« Message reçu. J'essayais simplement de profiter de cette soirée. »

-« Emma, tu ne sais pas ce que les hommes pensent. »

-« Mais toi oui. »

-« Oui et leurs pensées ne sont pas forcément louables. »

-« Donc, moi, je n'ai pas le droit d'avoir un fan club mais toi oui. »

-« Je ne vois pas le rapport et puis ce n'est pas moi qui est un problème. »

-« Merci de me le rappeler. Si je te dérange, dis-le et je m'en vais. »

-« Ne m'énerve pas. »

-« Tu sais quoi, je suis transparente parfois et je ne dis rien. Mais ce soir, je voulais rire et m'amuser mais même ça, c'est mal perçu. »

-« Emma, crois-moi, tu es loin d'être transparente. »

Est-ce que ça voulait dire que j'étais un boulet et que j'étais devenu trop encombrante.

Lorsque la voiture fut garée, je sortis de la voiture et rentrais dans la maison. Je partis dans ma chambre sans rien dire et commençais à préparer mes affaires.

Steve tapa à la porte

Comme je ne répondais pas, il ouvrit la porte.

-« Vas- y ne te gêne pas. »

-« Qu'est –ce que tu fais ? »

-« Mes bagages ? »

-« Pourquoi ? »

-« J'étouffe. »

-« Arrête s'il te plait .Ta formation n'est pas finie. »

-« Ne t'en fais pas. Tu as essayé de m'aider mais maintenant, j'assume mes erreurs. »

-« Arrête tes conneries. »

Il se mit devant la sortie.

Il tenta de me prendre la valise des mains mais je réagissais comme il me l'avait appris.

Je reculais pour prendre plus de force et je lui envoyais mon coude dans la figure.

Il se cogna contre la porte en voulant l'éviter.

-« Je suis désolé Steve. Oh mon dieu, qu'est- ce que j'ai fait ? »

Je lâchais mes affaires et me précipitais vers lui pour voir comment il allait.

Il avait le bras devant son visage et je ne voyais rien pour le moment.

-« Je suis tellement navré. Je n'ai jamais été violente. »

Et là, sans m'y attendre, il me plaqua sur le sol.




Opération spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant