Méli-Mélo!

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Le lendemain, j'entendis des cris. Carlos se leva précipitamment et moi je mis rapidement mon peignoir. Je n'étais pas stable, ma tête tournait. Je réussis tout de même à aller vers l'endroit où le vacarme avait lieu.

Une femme hurlait dans le salon et je connaissais malheureusement cette voix.

Carlos m'embrassa rapidement et me fit comprendre de rester dans la chambre.

J'entendis des cris, des bris de verre et des pleurs.

Tous disait le mal être que Nina ressentait. Elle était à bout de nerf et ne supportait pas les frasques de son mari.

-« Tu l'as choisi ! »

-« Calme- toi Nina. »

-« Tu es mon mari. Elle est partie, pourquoi l'as-tu laissé entrer dans notre vie à nouveau. »

-« Je tiens à elle. »

-« Je ne suis rien pour toi, juste un boulet. »

-« Nina, tu es libre de partir chez tes parents ou de te trouver un amant. Je ne t'ai rien promis sur ma fidélité. »

-« Je la tuerai tu m'entends ! »

-« Je te l'interdis. Si tu fais quoique ce soit, tu le regretteras. »

-« Fais-moi l'amour Carlos. »

-« Non Nina. Je ne t'aime pas, je ne te désire pas. Accepte-le même si c'est dur. »

-« Elle doit être une sacrée pute pour que tu l'aimes autant. »

Il la gifla.

-« Je ne veux plus te voir. J'appelle ton médecin et Pedro va t'y conduire. Tu deviens complètement folle, si tu continues, je demanderai l'internement. »

-« Non, je t'en prie, je resterai sage, je ne ferai rien, promis. » Elle pleura et se mit à genou.

Pedro fit ce qu'on lui demanda et la fit sortir.

Une fois la maison, au calme, je rentrais dans le salon.

Carlos était sur le canapé, il avait fermé les yeux.

-« Tu comprends pourquoi je regrette de l'avoir épousé. Elle délire et me rend dingue. Je ne supporterai pas qu'elle te fasse du mal. C'est pour cette raison que je mets des gardes du corps constamment. »

Je m'accroupis devant lui et pris ses mains dans les miennes.

-« Carlos, elle souffre. Elle t'aime et ne supporte pas de te voir avec une autre. »

-« Emma, je la tiendrai à distance de toi. Maintenant que je t'ai retrouvé, je ne veux pas qu'elle gâche tout. »

-« Je sais que tu veux me protéger. Je t'en prie, ne sois pas trop dure avec elle. Tu dois me laisser partir. »

Il me prit dans ses bras et me serra fort contre lui.

-« Emma, tu me rends tellement heureux. Je ne peux pas. »

Je compris alors que toutes ses promesses n'avaient pas été sérieuses. Il ne me laisserait jamais.

Il ouvrit mon peignoir sauvagement et sans obtenir le moindre accord de ma part, il m'embrassa la poitrine et ensuite il baissa son boxer. Il entra en moi brutalement, ce qui m'arracha un cri mais il avait une envie viscérale de jouir et il voulait à tout prix oublier cet incident. Le rythme de son désir se fit de plus en plus précis. Il devenait comme possédé. Il jouit rapidement face à son assaut et me laissait comme une vulgaire femme qu'il prenait pour soulager sa frustration.

L'image devint de plus en plus floue. Tout sembla s'effacer.


Opération spécialeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora