Rien n'est acquis!

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Carlos était près de moi, torse nu. Il devait sentir ma peur car il se réveilla et me caressa mon visage.

Il mit ma tête sur son torse et me caressa les cheveux.

-« Ce n'est rien .Juste un cauchemar »

Un cauchemar bien réel !

Cet homme ne perdait pas une minute.

Il mit sa main sous mon tee-shirt et caressa ma poitrine.

Il mit ma main sur son érection bien visible.

-« Tu vois l'effet que tu me fais. »

Je ne pouvais pas lui dire que ma mémoire me revenait. Je ne voulais pas retourner dans cette horrible maison. Je devais feindre, mentir pour tenter de partir pour de bon. J'avais envie de vomir mais ce n'était pas le moment.

En reprenant mon souffle, je fermais les yeux et le caressais comme il aimait tant.

Sa réaction ne se fit pas attendre.

Il glissa sa main dans son boxer et à son tour, mit sa main dans mon intimité.

Il me caressa et doucement, toucha mon point G.

Il m'embrassa doucement et me serra davantage contre lui.

Il retira son sous-vêtement et se mit au - dessus de moi.

-« Laisse-moi te faire l'amour. »

Je ne pouvais pas refuser. Il saurait alors que tout m'était revenu.

Il entra en moi doucement et bougea en moi. Je fermais les yeux pour ne pas penser à tout ce que cela pouvait engendrer. Il m'avait retiré mon implant et serait prêt à tout pour obtenir ce qu'il voulait de moi. Il accéléra la cadence mais son téléphone sonna et il dut tout arrêter.

Pedro l'appelait et cela semblait urgent. Il m'embrassa délicatement et se retira dans la pièce d'à côté.

Je me sentais sale et souillée. Une larme coula sur ma joue. Je devais subir les assauts de cet homme sans broncher sinon, je serai condamné.

Je ne sais pas encore combien de temps, je pourrais tenir ainsi.

Lorsqu'il revint, je simulais de m'être endormi.

Il se colla à moi et se perdit dans le sommeil.

Le lendemain, lorsque je me réveillais, son oreiller était vide.

Je me levais et partis vers la douche.

Je m'habillais rapidement. Carlos m'avait laissé une robe en lin blanche.

Il recommençait de nouveau à me manipuler.

Je pris ma montre et la serrai contre moi.

C'était ma dernière chance pour tenter de me sauver.

Peut-être que Hank et Andrew allaient venir me sauver.

Pedro entra dans la chambre et attendit que je finisse de me préparer.

Carlos revint deux heures plus tard dans la chambre.

Il m'embrassa sur les lèvres et prit ma main pour partir.

La voiture nous attendait devant l'entrée.

Elle roula vers un aéroport privée.

Je regardais la ville et les paysages qui défilaient devant moi.

Lorsqu'enfin, la voiture s'arrêta sur le tarmac, Pedro descendit et des coups de feu retentirent.

Il fut touché et tomba à terre ! L'homme de main de Carlos, était blessé.

Carlos demanda au chauffeur de lui donner un flingue.

Il en sortit un de la boite à gant.

-« Tu ne bouges pas. » Dit-il avec son index pointé vers moi.

Je commençais à reprendre espoir.

Ils étaient revenus pour moi.

Il fallait que tout se déroule vite, sinon, les forces de police n'allaient pas tarder à arriver.

Le chauffeur sortit un autre revolver et le posa sur le siège passager.

Carlos ouvrit la fenêtre et tira vers la cible.

Des échanges eurent lieu et la voiture tenta de se frayer un chemin vers la sortie la plus proche.

Mais un camion stoppa la voiture et l'empêcha de partir.

Des hommes cagoulés sortirent avec des mitraillettes et tirèrent dans le tas.

Carlos sortit de la voiture. Il n'avait plus le choix .Il n'avait plus de munitions.

Il leva les bras et avança vers les hommes armés

-« Relâchez moi et je vous donnerai tout ce que vous souhaitez. »

Le chauffeur voulut prendre discrètement l'arme près de lui pour tirer sur l'un des hommes mais avant qu'il ne la saisisse, je lui donnais un coup de pied avec mon talon.

Il hurla et les hommes se retournèrent vers moi.

Je pris l'arme et la pointais sur le chauffeur.

La situation pour une fois était à notre avantage mais je sais que Carlos avait toujours un atout caché quelque part...

Lorsque je sortis avec le chauffeur en otage, Carlos me regarda avec ces yeux plissés.

-« Tu m'as menti ! »

-« Tout comme toi. Tu as fait de ma vie un enfer. »

-« Je t'aimais. »

-« A ta manière. Tu as fait de moi ton esclave. Ce n'est pas de l'amour. »

Des coups de feu retentirent du ciel et je me baissais pour les éviter. Carlos mit sa main dans son manteau et ressortit une arme et me visa

-« Tu mourras avant moi. »

Son visage était impassible.

Je fermais les yeux, acceptant ma dernière heure. Le coup de feu retentit et puis plus rien.

....

Encore un peu de patience....

Opération spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant