Cage dorée

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-« Je l'ignore encore. Tu le sauras en temps voulu. »

-« Où vais-je vivre ? »

-« Dans ma maison auprès de moi. »

-« Tu oublies ta femme. »

-« Non, elle n'a pas son mot à dire. Elle sait que tu reviens avec moi. »

-« Carlos, je ne veux pas vivre comme ça. »

-« Tu n'as pas le choix, chérie. »

-« Tu n'as pas besoin de moi. »

Je lui tendis le magazine qui était sur la table et que j'avais lu un peu plus tôt !

Il plissa les yeux et passa sa main sur son visage.

-« J'ai besoin des femmes, mais si tu m'offres ce que je souhaite, je te promets de faire des efforts. »

-« J'ai une autre conception du couple. »

-« Ne le nie pas Emma, tu me désires. Je le sais. Nous avons partagé une passion comme je n'en ai jamais connu. »

-« Oui mais toute notre histoire s'est terminée. »

Et il repartit vers la chambre sans dire un mot mais avant, je reçu la plus grande claque que j'avais jamais eu de toute ma vie.

Ma joue me faisait souffrir le martyr. Ce n'était pas la première fois qu'il se servait de ses mains. Mais je m'étais promis que cela ne se reproduirait plus.

Encore une fois, je m'étais trompé !

Je retrouvais bien là, l'amour extrême de Carlos. Il pouvait être adorable, ou bien violent et tout ceci dépendait de ses humeurs. Je l'avais contrarié et je l'avais poussé à bout.

J'avais promis à Steve de rester sage et de ne pas être insolente. Je l'avais ignoré toute à l'heure mais il fallait que je sois plus vigilante.

L'avion atterrit finalement. J'avais très mal à la joue et elle rougissait à vue d'œil.

Je pris mon sac et descendis. Carlos voulait frapper et bien moi, je jouerai l'ignorance. Le chauffeur m'ouvrit la porte et je m'assis sans le regarder.

Carlos ne prit pas la même voiture que moi. Je l'avais blessé et pour le moment, il ne désirait pas me voir. Cela tombe bien, moi non plus.

La villa avait très peu changé. Elle restait toujours inaccessible et plusieurs gardes du corps étaient en place pour accueillir le grand patron. C'est ainsi qu'il le nommait.

Plusieurs murs ont été rénovés et plusieurs nouvelles peintures apparaissaient sur les murs, de vrai chef d'œuvre.

Le majordome, vint à ma rencontre et m'indiqua ma chambre. Il me souligna que monsieur était dans son bureau et qu'il passerait me voir plus tard.

Cette chambre était la mienne dans le passé. Peu de chose avait été modifiée, même la garde-robe était dans mon armoire. Plusieurs nouvelles robes et chaussures avaient fait leur apparition. Carlos avait encore fait des folies. Pour moi, tout ceci n'était que superficiel. J'aimais comme toutes les filles avoir de beaux vêtements, mais cette abondance me mettait mal à l'aise.

J'avais un accès restreint à la piscine, à mon balcon et aux proches jardins. La sécurité ne plaisantait pas ici.

Il fallait que je me défoule et la piscine représentait la meilleure échappatoire.

Je fouillais dans les tiroirs et trouvais un maillot de bain. Il était minuscule même si le prix indiquait un prix exorbitant.

Je pris une serviette et partit vers le plongeoir. Une fois à l'eau, mes muscles se détendirent.

Je fis plusieurs allers retours, mais au bout d'un certain temps, je sentis sa présence.

Il était assis sur une chaise longue. Je sortis de la piscine, me tordit les cheveux, le regarda et ensuite je pris ma serviette que j'entourais autour de ma poitrine.

-« Tu es splendide. »

Je continuais mon chemin et je me dirigeais vers ma chambre.

-« Emma, je suis désolé pour tout à l'heure. »

Je m'arrêtais un instant, me retournais vers lui et fermais la fenêtre de mon balcon.

Je pris une douche et commençais à m'habiller.

Je savais que Carlos tenait à ce que nous soyons tous habillé pour le repas.

Souvent des hommes d'affaire ou politique se joignaient à nous lors des repas. Les invités étaient parfois prestigieux et il fallait absolument que nous soyons parfaits en toute occasion.

Je pris une robe en soie grise et mis des escarpins assortis. Je mis également un bracelet de perle blanc, d'une pureté inégalée.

Carlos me l'avait offert lors de notre première semaine, où nous nous fréquentions. C'était un cadeau extravagant mais à la hauteur du personnage. Je dis une simple queue de cheval pour dégager ma nuque mais surtout pour me soulager de la chaleur malgré le fonctionnement de la climatisation.

Il était vingt heures, lorsque j'arrivais dans le salon.

Carlos était présent avec Pedro. Ils devaient certainement parler d'affaire, Lorsque je fis mon entré, Carlos continua à parler mais il me suivit du regard.

J'avais mis très peu de maquillage pour que la marque de sa main soit encore visible sur mon visage.

Nina, fit alors son entrée. Elle était jolie avec un ensemble jupe et veste bleu marine. C'était classique mais très élégant. Elle me salua d'un signe de tête. Elle restait digne alors que l'ancienne maîtresse de son mari, voir son ex fiancée était assise en face d'elle.


Opération spécialeWhere stories live. Discover now