Plaisirs charnels ( hot!)

5.2K 312 4
                                    


Alors là c'était la phrase de trop !

Il se leva et fit les quatre cent pas. Il était fou de rage

-« C'est non, Emma et ne me dis pas que c'est comme ça. A cet instant précis, j'ai envie de te punir et ensuite de t'embrasser comme un fou. Tu ne partageras avec aucun homme, un appartement. Tu es à moi, tu m'entends. »

J'étais surprise de le voir ainsi. Il ne se contrôlait plus dans ses paroles.

-« Je vais vivre avec lui, pas coucher avec lui. »

-« Tu deviens aveugle ? Un gamin de vingt ans avec une fille de vingt- deux ans dans un même appartement, tu imagines ? Surtout si la fille est bandante et un véritable aimant. Imagine que ce soit moi qui te propose ce genre d'arrangement, tu répondrais quoi ?»

-« Honnêtement ? »

-« Vas –y ! »

- « Je ne le voudrais pas. »

-« Pourquoi Emma ? »

-« Parce que tu es toi ! »

-« Développe ! »

-« Tu es sexy, intelligent et attachant. Même si tu as une tendance au contrôle extrême et une jalousie maladive, je ne veux pas risquer de te perdre. »

Ses yeux brillaient. Il se précipita vers moi et mit mes mains dans mon dos.

-« Je veux que tu vives ici, avec moi. »

Comment refuser à cet homme, ce que je souhaitais par-dessus tout !

J'acquiesçais de la tête

-« Dis-le Emma. Je veux l'entendre ! »

-« Oui, je veux vivre avec toi. »

-« Tu sais ce que ça signifie ? Je ne voulais pas te bousculer, même si mon corps n'a jamais été aussi tendu. »

-« Je le sais et je le veux. »

Il me prit dans ses bras et me porta dans sa chambre.

Lorsque la porte se referma, je savais qu'à cet instant précis, j'allais appartenir corps et âme à cet homme.

Il retira sa cravate et sa veste. Il retira les premiers boutons de sa chemise et je n'avais qu'une envie, le toucher et le caresser.

-« Je veux te voir te déshabiller Emma. »

Je n'avais jamais fait ça pour un homme. J'avais bien vu des séries ou films romantiques. Je tentais de me rappeler leur geste. Je n'étais pas Kim Basinger dans neuf semaines et demi mais je voulais qu'il me désire.

Je me tournais vers lui et lui montrais mon dos pour qu'il dézippe ma fermeture éclair.

Il le fit doucement, tout en effleurant ma peau qui garda les frissons de son souffle et des baisers qu'il m'avait donnés. A ce rythme-là, j'allais me consumer sur place.

Je reculais un peu alors que ce dernier s'assied sur le lit.

Je descendis doucement mon string et enjambais pour le ramasser. Je me baissais et le pliais dans ma main. Doucement je lui jetais à sa hauteur. Il le reçut sur sa jambe et tel qu'un fauve, il le saisit.

Je vis cette lueur dans ce regard qui me confirmait que son désir atteignait progressivement un point de non- retour.

Je baissais doucement le haut de ma robe et je me retournais pour que mon dos ne soit que la seule face qu'il puisse voir. Je me déhanchais doucement et balançais mes hanches doucement de droite à gauche. Lorsque je tournais la tête, je le vis accoudé sur le lit, avec un sourire appréciateur.

Je défis doucement mon soutien –gorge et le laissait tomber au sol à son tour. Je mis mes mains sur ma poitrine et me retournait.

Il était là devant moi, m'observant de son regard de lynx. Je défie mes bras et les posais sous sa chemise. Il me dévora des yeux

Il se baissa et embrassa mon cou de descendis progressivement vers mes seins. Il les embrassa et les caressa, tout en pinçant légèrement mes tétons pour les faire réagir. Il lécha ensuite chaque sein et continua à me caresser. Face à ses assauts, je me sentais tellement bien .je gémissais à chaque fois qu'un contact m'électrisait et que sa langue chaude me titillait.

Puis avec ses mains, il retira ma robe totalement. J'étais nue devant lui et il posa son front sur le mien

-« Tu es magnifique. J'ai tellement envie de toi. »

-« Moi aussi Carlos. »

Il me souleva et me déposa tendrement sur le lit. Il retira sa chemise et la jeta au sol. Il défie sa ceinture et baissa son pantalon. Il était là devant moi, en boxer. Il était juste époustouflant.

Il me rejoignit sur le lit et m'embrassa le corps et des recoins dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Je hurlais de plaisir lorsqu'il toucha la partie la plus intime de mon anatomie. J'étais très réceptive et sentais que j'étais prête à l'accueillir.

Il sortit un préservatif qu'il me tendit. Je fis ce qu'il m'expliquait et celui-ci retira le dernier rempart qui cachait son sexe.

Il était bien proportionné et bien bâti. Il prit ma main et m'incita à le toucher. Je fis des mouvements progressifs pour l'exciter à mon tour. A son tour, il se servit de ses doigts pour me rendre folle de lui.

Nous étions à bout de nos envies, et impatient de ne faire plus qu'un...

Il jouait avec nerfs. A cet instant, je le voulais plus que tout.

Il entra doucement en moi et ressortit progressivement pour que je m'habitue à sa présence.

Puis, alors que je mis mes jambes autour de ses hanches, il entra d'un coup sec en moi. Il s'empêcha de bouger quelques secondes pour que je puisse reprendre ma respiration et je voyais que c'était dur pour lui de se retenir de se contrôler.

Alors que je l'embrassais avec douceur, il remua et mon corps se détendit. Jamais je n'aurai pensé que ce serait aussi bon de partager cela avec un homme.

Je criais un « oui » dès que la cadence s'accéléra. Je suivais le rythme qu'il me donnait et bougeait en parfaite symbiose avec son corps. A cet instant, plus rien n'existait, hormis nous !

Alors que je sentais venir en moi une rafale qui détruirait tout sur son passage, il renforça ses baisers et me murmura

-« Tu aimes ça ? »

-« Oui. »

-« Encore bébé. »

-« Ne t'arrête pas. »

Il voyait que j'étais au bord de la rupture et dans un dernier coup de rein, il me délivra, lorsque je jouis intensément et qu'il me suivit dans un cri de pur bonheur.

Il me serra contre lui et prononça les mots magiques

-« Je t'aime Emma. »

-« Je t'aime Carlos. »

Jusqu'à présent, il ne m'avait jamais dit ses mots et malgré que tout soit clair pour moi, j'espérais bien qu'il ressentirait la même chose que moi.

Notre première nuit de passion, ne fut que le début de notre relation charnelle.

Rapidement, nous devenions dépendants de nos corps et du désir que nous trouvions dans l'acte sexuel. Il n'était jamais totalement rassasié de mon corps et plus j'en avais et plus j'en voulais. C'était une véritable alchimie qui se créait dans ces moments- là.

Malgré nos différences, nous n'étions jamais aussi proches que lorsque Carlos était perdu en moi.


Opération spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant