Opération spéciale

Premier rapprochement

Il reprit alors :

-« Ne dis rien Emma. Il y a tellement de chose dans le passé que je regrette. Mais tu es là et c'est le principal .Il faut rattraper tout le temps perdu. »

Il y a quelques années, j'aurai donné n'importe quoi pour entendre ça.

Il s'assit près de moi et commença à me caresser les cheveux. Il mit une mèche derrière mon oreille et se pencha pour m'embrasser délicatement les lèvres.

Il sentait divinement bon et ses lèvres si douces. Cet homme était une véritable tentation mais je savais que rien de bon en ressortirai. Et puis maintenant, j'avais Steve. Il réussit à me faire ouvrir davantage la bouche pour que nos langues puissent se toucher.

Une vague de chaleur se dégageait de moi. Cet homme, était un éclair au chocolat mais dangereux si on en abusait. Il releva ma robe et commença à mettre sa main sur ma cuisse. Il remontait progressivement le long de ma cuisse et atteignit ma culotte. Il inséra un doigt à l'intérieur de moi et commença à le faire rentrer. Je tentais de bouger et de déplacer sa main. Mais le fait que je lui résiste, l'excitait davantage .

Il continuait à m'embrasser langoureusement. Il prit dans sa poche, un foulard, et m'attacha les mains. J'étais à sa merci.

Il m'allongea et continua à me donner du plaisir.

Il ouvrit la fermeture éclair de ma robe et me la retira. J'étais en sous-vêtement et totalement à sa merci.

Il s'arrêta pour me contempler.

-« Tu es tellement belle. Emma, J'ai besoin de te sentir contre moi. »

Je repris mes esprits et le regardait à nouveau. Il ne fallait pas que je cède.

-« S'il te plait Carlos, tu me connais mieux que n'importe qui, je te détesterais. Retire- moi ceci s'il te plait. »

-« Je te veux entièrement. Je ne veux pas que tu regrettes ce qu'il pourrait se passer. Tu viendras vers moi naturellement .Je me montrerai patient même si j'avoue, je n'ai pas cette vertu. J'aurai pu continuer et toi et moi, nous aurions à nouveau vécu l'extase mais je t'ai laissé le choix. Ne l'oublie pas s'il te plait. »

Il m'embrassa avec passion et caressa mon corps. Mais comme promis, il s'arrêta avant d'aller plus loin.

Qui était ce Carlos. Je n'avais pas l'impression de le connaître. Avait –il réellement changé ou bien était-ce une manœuvre ?

Carlos était imprévisible, et il le prouvait encore.

Il retira le foulard, referma la porte et s'en alla.

J'étais désormais seule, et mon cerveau n'arrivait pas à tout mettre en place.

Je réussi à dormir tard mais d'un sommeil agité. Très agité.

Au petit matin, je pris une bonne douche et m'habillait rapidement .Je mis une jupe longue et un top à bretelle. Je mis des chaussures ouvertes et je fis une tresse rapide pour attacher mes cheveux.

Je sortis et me dirigeais vers la cuisine. Je reconnus la cuisinière qui était là il y a quelques années.

Elle était enrobée mais tellement bonne cuisinière.

Elle me reconnut et m'offrit un grand sourire.

-« Vous êtes revenu ? »

-« Pas de gaieté de cœur. Mais je sais que vous êtes la meilleure cuisinière que je connaisse. »

-« Enfin quelqu'un qui apprécie ma cuisine à sa juste valeur. Qu'est- ce qui vous ferait plaisir ? »

-« Des tartines, du beurre et un bon chocolat. »

-« Avec plaisir. Allez- vous asseoir, je vous l'emmène. »

-« Merci Graziela. »

Enfin, une alliée dans la place.

A table, Carlos était déjà assis.

-« Bien dormis ? »

-« Oui merci. Et toi ? »

-« Un peu tendu mais te voir me fait du bien. »

Graziela arriva avec mon petit-déjeuner et me le posa sur la table juste en face de Carlos.

-« Merci encore. »

J'étalais le beurre et commençais à me détendre.

-« Nina n'est pas là ? »

-« Je lui ai demandé de nous laisser manger en tête à tête. Je ne veux pas qu'elle nous voit avant de partir. »

-« Mais pourquoi ? »

-« Nina est sensible. Elle a connu des hauts et des bas dernièrement. Elle est sous médicament car elle fait comme une dépression. J'essaie simplement de la ménager. »

-« Laisse-moi alors partir. Je ne la ferai plus souffrir. »

-« Non, c'est moi qui souffrirait. Tu vivras à l'appartement et tu seras en sécurité. Ce sera notre petit chez nous. »