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Tailla attendait dans les couloir du valley view surgery center. Elle ne pouvait s'empêcher de tourner en rond. Ça faisait pas mal de temps que Steven se trouvait entre ses murs et depuis lors, elle n'avait aucune nouvelle. Elle sentit une main se déposer sur son épaule. Elle sursauta puis se calma en constant qu'il ne s'agissait que de l'inspecteur qui était venu tout à l'heure à leur secours. Il lui tendit un verre de café qu'elle accepta volontiers.

- Vu que je ne connais pas vraiment vos goûts j'ai pris la même chose que moi.

Elle bu une gorgée et rit d'un rire sans joie.

- Semi écrémé avec deux morceaux de sucre. Ça fera l'affaire. Merci.

- Je peux vous posez une question si ce n'est pas indiscret ?

- Avec toutes celles auxquelles j'ai déjà du répondre, une de plus ne me fera pas de mal.

- Depuis combien de temps connaissez-vous Steven ?

- Depuis l'université. Lui et moi avons toujours entretenu une relation strictement amicale jusqu'à il y a peine deux moi.

- Et pourquoi vous êtes vous séparé ? Je veux dire si cela n'est pas indiscret de ma part.

- Nous n'avons jamais été ensemble. C'était juste pour le business. Mais s'il vous plait je ne veux pas vraiment en parler car c'est une période de ma vie que je cherche à oublier.

Elle frissonna soudain. Elle avait froid, ce qui était plus que évident en cette période de l'année avec toute cette neige. L'Inspecteur retira son manteau et la couvrit. Ce n'était vraiment pas malin de sa part de sortir dans une tenue pareille mais vu les circonstances elle n'avait pas vraiment eut le choix. Elle le remercia d'un sourire avant de se perdre à nouveau dans ses pensées. C'est alors que le médecin qui s'occupait du cas de Steven vint vers eux.

- Alors docteur, comment vas-t'il ? Demanda-t'elle avant même que celui -ci ne s'arrête devant eux.

- Bien malgré le faite qu'il a perdu beaucoup de sang. La balle n'a touché aucun organe vitale et il peut se considérer comme chanceux.

- Est-ce que je peux le voir ?

- Et bien seul les membres de la famille sont autorisés pour le moment.

- Nous sommes fiancée dis-je en affichant la superbe bague de fiançailles que Léon m'avait offerte même si celle de Steven était dix fois plus superbe.

Il poussa un soupir et accepta de l'accompagner jusqu'à sa chambre. Tout en lui précisant d'y aller doucement parce qu'il était encore très faible. Elle se rapprocha de lui et lui prit les mains. Ce dernier ouvrit aussitôt les yeux et darda sur elle ce regard pénétrant qui la faisait chavirer.

- Pourquoi pleures-tu ma petite poupée ?

Elle n'avait même pas remarqué les larmes qui roulaient le long de ses joues et franchement elle s'en foutait pas mal. Bon sang elle aimait tellement cet homme.

- Chut. Le docteur a dit que tu dois te reposer. économise toi.

- Embrasse moi Tailla. Je n'ai pas envie de m'économiser. Même cloué dans se foutue lit d'hôpital j'ai toujours autant envie de te baiser a en oublier la douleur.

Elle l'embrassa avec passion et avidité comme si sa vie en dépendait jusqu'à en avoir le souffle coupé.

- Ne me fait plus jamais un coup pareil. J'ai cru que t'allais mourir. J'ai... J'ai...

- Je suis beaucoup plus résistant que j'en ai l'air. Tailla laisse tomber tout ça et rentre avec moi.

- Steven... Tu sais bien que ce n'est pas possible.

- Ne dit pas n'importe quoi. Tu ne peux pas retourner vivre avec ce malade. Il a essayé de te tuer et moi avec.

- Justement. Je ne peux pas m'arrêter là alors que je suis aussi près du but. Je ne peux pas désoler.

- Tailla...

- Non Steven. Pour moi, pour toi, pour ma sœur. Je ne peux pas renoncer. Il le faut.

- Le simple faite de savoir que tu dors lui, dans le même lit que cet abrutit me tue. Je ne supporte pas de savoir que cet idiot à le droit de te toucher.

- La jalousie est un vilain défaut.

- Je ne suis pas jaloux. Je n'aime juste pas partager, encore plus avec ce salop. Tailla s'il te plait. Pense y.

- C'est tout réfléchi Steven.

- Alors satisfait moi avant de quitter cette chambre.

- Tu es complètement fou. Tu viens de sortir du bloc. Tu es beaucoup trop faible. En plus tu risquerais de...

- Putain ferme là et fait le juste.

- Non.

- Alors rentre à la maison.

Elle n'en revenait pas. Il venait de dire A la maison.

- Steven!

- J'attends ta réponse.

- Très bien... Je retournerais chez toi. Mais pas maintenant. Seulement lorsque que tu seras complètement rétabli... Maintenant je dois te laisser. Léon ne va pas tarder à rentrer.

Elle l'embrassa à nouveau avant de quitter la chambre de celui-ci heureuse et triste en même temps...

Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !Where stories live. Discover now