Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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Depuis combien de temps, il était assis là en attente de nouvelles, Steven ne savait plus lui même tant il avait perdu la notion du temps. Brice s'était allez lui chercher un truc à avaler pendant que Jamella et Cella tentait du mieux qu'elle pouvait à calmer Ashley. Dalva et sa mère après leur départ précipité étaient resté pour expliquer aux membres de la famille l'annulation de la cérémonie à la dernière minute. Ah ! Pourquoi ce genre de chose n'arrivait qu'à lui. D'abord son père, ensuite sa sœur et maintenant Tailla. Non, il ne pourrait pas le supporter. Brice revint avec un verre de cappuccino qu'il accepta même si pour le moment il n'avait envie de rien. Brice prit place à côté de lui et lui tapota délicatement le bras. Il faisait toujours ça pour lui remonter le morale, comme il l'avait fait à l'enterrement de son père et celui de sa sœur. 

  - Ne t'en fais pas, elle s'en sortira, tu verras. 

  - Comme j'espère que tu es raison sur coup là. 

Brice voulut ajouter quelque chose mais en voyant le médecin qui s'occupait de Tailla, les deux hommes se levèrent aussitôt. 

  - Du nouveau concernant ma femme ? dit-il même si il savait parfaitement qu'elle n'avait pas pu le devenir. 

  - Rien de grave pour le moment mais nous lui faisons encore passé une série d'examen pour voir si il n'y a aucune complication qui pourrait même en danger sa vie et celle du bébé. Nous...

  - Du bébé ? demanda Steven comme s'il avait mal entendu. Elle est enceinte ? 

  - Oui, de deux semaines ? vous ne le saviez pas ? La chute a été très violente c'est une chance qu'elle n'est pas fait une fausse couche. 

Mais Steven ne l'écoutait déjà plus. Tailla enceinte. Enceinte ! Elle portait son enfant. Son enfant ! Il allait devenir papa. Il était encore sous le choc lorsque celui-ci s'en alla. Maintenant plus que jamais elle devait s'en sortir.

  - Tu as compris ! Tu n'as pas de soucis à te faire pour le moment. Elle va bien. 

  - Je veux la voir. 

  - Tu le feras donne leur juste le temps de finir leur boulot. OK ? 

Il acquiesça d'un signe de tête. Il allait prendre une gorgée de son cappuccino lorsque la question de Brice le stoppa net dans son action. 

  - Je peux savoir ce que tu faisais avec Olivia dans ta chambre ? 

Alors comme ça, ils les avaient vu. 

  - Ce n'est pas ce que tu crois rassure toi. Olivia est venue me voir pour que change d'avis mais il ne s'est rien passé. 

  - Il voudrais mieux pour toi que tu dises la vérité.

  - Et pourquoi mentirais-je ? En plus en quoi ça te regarde ? 

  - Ne t'emporte pas. Je disais ça parce que si jamais Tailla venait à l'apprendre et que...

  - Je n'ai rien à cacher. Je lui dirais tout simplement la vérité. 

Il fallut une bonne heure à Steven pour avoir l'opportunité de voir Tailla. Elle était parfaitement consciente. Elle lui signe d'approcher et il alla prendre place à côté d'elle. Elle lui sourit. Elle semblait si fragile, si vulnérable, qui ne voudrait pas la protéger ? 

  - Ne me fais plus jamais ça. lui dit-il après qu'ils aient échangés un baiser passionné. Comment est-ce arrivé ? Tu as trébuché ?

  - Non... Non... Brice s'était absenté parce que tu n'étais pas encore descendu, ensuite J'ai demandé à Cella et Jamella d'aller voir si Ashley allait bien et après je sais pas ce qui c'est passé je me suis retrouvée projeter dans les escaliers et après trou noir.

  - Tu veux dire que l'on t'a poussé ? 

  - Je crois... je n'en suis pas très sure... J'ai très peur Steven... J'ai peur qu'il ne soit arrivé quelque chose à notre bébé. 

  - Ne t'en fait pas, il va très bien. Tu dois te calmer. Tu ne voudrais tout de même pas que ta sœur te retrouve dans cet état, elle n'a pas cessé de pleurer. 

Elle fit un oui de la tête. Il lui déposa un baiser sur le front avant de se lever et de se diriger vers la porte. 

Monica se trouvait là, adossée contre le mur, lorsque Steven sortit enfin. Il s'arrêta signe qu'il avait remarqué sa présence. 

  - Je n'y suis pour rien si c'est ça que tu veux savoir. lui dit-elle 

  - Je sais. Tout ce que j'espère c'est que tu ne couvres pas la personne qui se cache derrière cette histoire. 

***

    - Mais qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? ça ne va pas non ? 

   - Du calme ! Arrête de crier Léon. Cette peste n'a eu que ce qu'elle méritait. En plus moi, je n'ai fait qu'exécuter les ordres. Alors si tu veux crier fait le sur...

   - Je peux savoir ce qui se passe ici ?

La voix de Dalva mit fin à leur discussion. Léon prit de la distance avant de répondre d'une voix calme me mesuré. 

  - Rien. Miranda, dit-il en indiquant la jolie brune qui se tenait juste devant lui, était juste venu me faire un compte rendu sur mes affaires.

  - C'est exacte. Maintenant je n'ai plus rien à faire ici. J'ai fait mon job. 

Léon voulut la retenir mais en voyant le regard scrutateur de Dalva plané sur eux il ne le fit pas. Miranda les traversa et quitta la pièce. Il ne restait plus que Dalva et lui. 

  - Je sais ce que tu penses mais je peux te jurer que ce n'est pas moi. 

  - Je ne suis pas née pour te juger, vois ça avec ta conscience Léon. 

Il ne préféra pas argumenter et sortit sans dire un mot. Il était furieux. Une nouvelle vague de problèmes venait encore de s'abattre sur sa tête et s'il ne réagissait pas il risquait de couler.  

  - Tu m'as fait une de c'est peur sœurette. J'ai cru que toi aussi tu allais y passer. 

  - Ne dis pas n'importe quoi Ashley. Je suis plus solide que tu ne le pensais hein. Désolé, tu sais bien que ça n'avais jamais été mon intention. 

  - ça va, ça va. J'ai eu Sandra au téléphone. Elle aussi était super inquiète mais elle a dit que ça t'apprendra à osez te marier sans elle.

  - Ah ! Elle dit ça mais au fond je suis sure qu'elle m'aurait pardonné si j'étais dans un état critique.

  - ça tu peux le dire. 

Elles continuèrent à papoter de tout et de rien lorsque l'on frappa à la porte de sa chambre. Laissant apparaître Olivia, toute triste. A la voir on croirait vraiment qu'elle avait de la peine pour elle. Tailla aurait facilement pu être dupé si seulement,elle ne connaissait pas son autre visage. 

  - Je peux entrer ? demanda-t-elle d'une voix tendre 

  - Oui. Entre. lui répondit Ashley avant de se diriger elle aussi jusqu'à la porte.

  - Tu es beaucoup plus résistante que prévue, en même temps il ne s'agissait que d'une petite chute. 

  - C'était toi n'est-ce pas ? 

  - Non. 

  - Ne mens pas. Pas besoin de faux semblants avec moi.

  - Je ne mens pas. J'étais beaucoup trop occupé avec ton chère Mari si on peut le dire comme ça. 

  - Je ne te crois pas. 

  - ça, c'est ton problème. Tu ne me croiras peut-être pas mais je suis contente que tu n'es rien. ça n'aurait pas été amusant. Mais maintenant, je n'ai plus de temps à perdre avec toi.

  - Qu'est-ce que tu veux dire ? 

  - Tu aurais du m'écouter Tailla, maintenant attend toi au pire...