Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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Steven admirait Tailla profondément endormit, la tête contre sa poitrine. Elle était si belle ainsi qu'on aurait dit un ange. Après leur petite séance détente aux sources, elle était tombée raide de fatigue, normale avec tous l'énergie qu'elle a du dépenser pour satisfaire leurs désirs. Le simple faite de savoir que sa petite poupée allait devenir Madame Hilare le mettait dans un état second et vraiment à force d'y penser il ne comprenait pas pourquoi puisqu'il ne l'aimait pas. C'est vrai ça ? Ah et puis zut passons. se dit-il en son fort intérieur. Tailla prétendait avoir de bonne raison mais n'en voyait aucune. Elle pouvait tout à fait laisser tomber et retourner chez elle ou sinon chez lui...Non, non pas chez lui tout mais surtout pas chez lui. Mais bon elle soutenait toujours le faite d'épouser se tordu. A moins que, le faisait-t'elle également pour lui ? Décidément elle est incorrigible. L'accident de sa sœur était le prétexte parfait pourquoi ne pas y avoir penser plutôt ? Peut-être le moment était-il venu de lui apprendre la vérité sur ce fameux accident, au moins il avait une chance de la convaincre de tout laisser tomber. Oui, de toute façon c'était le moment ou jamais. 

Tailla ne dormait plus depuis longtemps maintenant mais ne tenait toujours pas à ouvrir les yeux n'ayant qu'une envie profiter encore un peu de la chaleur du corps de son amant. Elle regard la dévorer toute entière, tellement qu'elle en avait des frissons dans tout le corps. Elle ne voulait pas que leur histoire se termine mais pourtant..." pourtant rien du tout" lui cria sa conscience. C'est vrai elle n'avait aucune excuse. Léon soutenait le faite qu'il n'avait rien avoir avec l'accident et même si ça la tuait de l'accepter, tout indiquait qu'il lui disait la vérité. Elle n'en avait donc aucune raison de lui en vouloir. Ces histoires avec Steven ne la concernaient en rien donc plus rien ne la retenait. Pourquoi donc y retourner alors ? Pour lui ? Pour Steven ? Pour se sentir utile ? Pour... ? Pour... ? 

  - C'est exaspérant. Déclara-t'elle à voix haute.

  - Tu parles en dormant maintenant ?

Oups ! Son plan venait de tomber à l'eau. Heureusement se n'était pas non plus mal d'entendre sa voix grave et sensuelle. 

  - J'étais perdu dans mes pensées voilà tout. Je repensais à tous les événements qui ont bouleversé ma petite vie tranquille. 

  - Et moi qui te croyait en dormit.

Elle releva la tête tout en prenant appuie sur son torse et remarqua que celui-ci affichait une expression qu'elle ne connaissait que trop bien.

  - Tout va bien ? lui demanda-t'elle, Tu es tout pâle.

  - Tailla je peux te poser une question ? 

Elle se redressa alors complètement et prit une position assise sur le lit immense où ils étaient couchés depuis un bon moment. Tout dans la couleur du ciel indiquait que la nuit venait de tomber. Depuis combien de temps ? Elle l'ignorait mais assez sans doute. 

  - Je crois savoir de quoi est-ce qu'il s'agit et c'est justement à ça je pensais. A vrai dire je na sais plus moi même. 

  - Il y a quelque chose que je ne t'ai pas dit Tailla et cela concerne l'accident.

Elle le fixa perplexe, ce qui l'incita à continuer.

  - Tout porte à croire que Léon n'y est pour rien même si ce sont bien ses hommes qui ont fait le coup. 

  - En faite Léon me l'a avoué quelques jours plutôt mais comment c'est possible ?

  -  D'après l'agent infiltré dans l'organisation l'ordre ne venait pas de lui mais de quelqu'un d'autre. Quoi ? Il te l'avait dit ? Je suppose que tu ne l'as pas cru.

  - Sur le coup mais après je me suis rendu compte du faite que ce qu'il disait était logique. Maintenant que tu me le confirme je n'ai plus aucun doute.

Léon n'y était pour rien. Mais cela ne la rassurait pas du tout, car elle craignait d'avoir compris là où Steven venait en venir.

  - Alors ça veut dire que...

  - Oui quelqu'un en veut à ta vie.

Mon Dieu, c'était la cerise sur le gâteau comme si elle n'avait pas déjà assez de problème comme ça. La voilà dans de beau draps. 

  - Et... Et... Tu n'as pas une idée de l'identité de cette supposée personne ? 

  - Aucune, tout ce que je sais c'est qu'elle se fait appelé la patronne. Personne ne la jamais vu et d'après ce que j'ai entendu ce n'est pas quelqu'un de commode. 

  - Et pourquoi s'en prendre à moi ?

  - C'est ce que j'essaye de découvrir. Tu comprends maintenant pourquoi est-ce que je te voulais à l'écart ? Tu t'es retrouvée mêlée à une histoire   qui n'avait rien avoir avec toi. Entre deux océans voilà où tu te trouves.

Il se redressa et il lui encadra le visage de ses mains, avant de poser son front contre le sien.

  - Plus rien ne te retient, d'ailleurs rien ne t'a jamais retenu. Tu peux retourner chez toi, reprendre le cour de ta vie, dire adieu au passé, prendre un nouveau départ. Tu rencontreras sans doute une personne qui saura te protéger. Tu dois oublier, tout oublier, Léon, le casino, moi.

  - Tu dis ça comme si c'était facile. Je ne peux pas, je ne peux pas Steven. Je suis près à quitter Léon mais seulement si c'est pour être avec toi. Je n'aime et n'aimerais que toi, personne d'autre.

  - Tailla 

  - Non, non et non ! Je ne veux pas, tu ne peux pas me faire ça. 

Elle pleurait à chaudes larmes et Steven ressentit aussitôt une douleur au fond de lui. Il n'aimait pas la voir dans cet état. Il préféra ne rien ajouter et la serra tout contre lui jusqu'à ce qu'elle mette fin à ses sanglots. A quoi bon lutter, elle ne l'acceptera jamais reste à savoir si lui il arrivera à lui résister parce que même si il ne l'aimait pas, il était fou de désir pour cet femme...