Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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Toujours entre mes deux gardiens je m'efforçais de ne pas regarder devant moi. Je ne voulais pas la voir dans les yeux cette pétasse de Olivia au risque de sauter à son cou pour l'étrangler. Ce serait suicidaire et je devais rester en vie le plus le longtemps possible. Ce même sourire qu'elle m'affichait depuis un bon moment maintenant n'avait pas disparu et l'envie de lui arracher les dents commençaient vraiment à m'allécher.

- Ne me dis pas que ça te surprend parce que je ne te croirais pas ma petite Tailla.

Je lui crachai au visage ravie de pouvoir lui fermer son claquet rien qu'une seconde à cette garce. En réponse. Elle m'asséna une gifle. Si je disais que ça ne m'avait pas fait grand chose je mentirai cruellement.

- Tu ferais mieux de te tenir tranquille. Je ne voudrais pas avoir à te tuer avant l'heure.

- Que vas-tu faire de moi ? Pourquoi avoir provoqué cet accident ?

- Ahh ! Tu parles beaucoup trop. Ferme là ou je te fais couper la langue. Disons juste que Steven n'a pas voulu m'écouter. Au lieu de me prendre moi il t'a préféré toi alors tu comprendras le faite que tu me gènes.

- Tu ne le forceras jamais à t'aimer. Tu n'es plus rien pour lui et ta fille n'y changera rien.

- Et la faute à qui ? Tu ne faisais pas partie de mes plans. Mon plan était élaboré dans les moindre détails. Tout absolument tout avait été calculé. Lorsque j'ai découvert ton existence il y a quelques mois maintenant ça m'avait fait un choc. Léon m'avait caché ça et je compte bien le lui faire payer.

Un élément qu'elle n'avait pas calculé ?

- J'ai d'abord essayer de me débarrasser de toi mes tu as toujours eu trop de chance, comme maintenant. ce sont toujours les autres que paye pour toi.

J'espérais vraiment être en train de mal comprendre.

- L'accident...la fusillade...

- C'est bien moi qui les ai provoqué, et bien plus encore Tailla Belbaum.

Je commençais à manquer de souffle. Une vague de haine m'envahit. Pourquoi étais je si surprise ? Cette femme était le diable incarné.

- Tu es la patronne ?

Elle rit, pour me dire que la réponse était pourtant évidente. Je me dégageai alors de l'influence de ses bras droits dans l'intention d'en finir avec elle. Je la frappais de te toute mes forces tellement fort qu'elle se mit à saigner. Il fallut une intervention forcer de ses deux copains pour me faire rasseoir.

- C'est de ta faute si ma soeur se retrouve paralysé, que Steven s'est fait prendre une balle, que Léon porte le poids de deux morts sur la conscience...

- Là là là me coupa-t-elle comme agacé. Tu me fatigue avec tes reproches. Je ne regrette rien. Alors ça ne sers à rien de jacasser dans mes oreilles.

Nous ne nous trouvions plus en ville. Je n'avais aucune idée de l'endroit où elle amenait et aucune possibilité de déduire notre position exacte. J'avais oublié mon sac dans la limousine, d'où pas moyen de joindre Steven et même si je le pouvais on ne me laissera jamais faire. La voiture s'arrête et je suis trainer de force vers l'extérieur. Nous nous trouvions dans une forêt. Pas une seule lumière à l'horizon. Olivia sortit une arme de derrière son jean. Ses colosses firent de même. Mon heure était -il déjà venu ?

- Avance m'intima-t-elle

Je sentis une main me poussai et je me mis à marcher. Nous nous enfoncions de plus en plus dans les bois et je commençais à paniquer. A la moindre opportunité je devais tout faire pour m'enfuir. Mais pour aller ? Je ne savais pas où j'étais ? En moins de temps qu'il ne le faudrait ils me retrouveront car il était claire qu'il connaissait les lieux . D'autant plus que je suis enceinte et ce ne serait pas bien pour mon bébé. Trop efforts je veux dire. Enfin bref. Nous nous engageons sur un terrain rocailleux. Aucune voiture ne pouvait arriver jusqu'ici. Au loin j'aperçus une maison abandonnée, certainement mon nouveau domicile. Olivia me poussa à l'intérieur. Deux mecs étaient entrain de siroter des bières tranquillement installé devant un match de football. En nous voyant arriver ceux-ci mirent fin à leur séance de détente et se levèrent aussitôt renversant au passage quelque bouteille. Je lu dans leur yeux de la peur. Il avait peur d'Olivia.

  - Avance m'intima-t-elle en me poussant 

Elle m'indiqua des escaliers non loin et je grimpai caque marche suivit d'elle. 

Elle ouvrit une porte et me poussa à l'intérieur. Il s'agissait du'une chambre, du moins si l'on voulait. Elle se dirigea vers une penderie et en sortit un jean et un tee-shirt délavé qu'elle balança sur le lit. 

  - Déshabille toi et enfile ça. M'ordonna-t-elle

Je m'exécutai. Après quoi elle me tendit des feuilles de papier et un stylo. 

 - Que veux-tu que j'en fasse au juste ? 

 - Tu vas écrire une lettre à Steven. Dans cette lettre tu lui diras que tu as quitté le pays, que tu as réfléchi et que tu as décidé de partir. Qu'il a déjà une famille et que toi tu pourras te reconstruire sans problème. Tu diras aussi que c'est toi qui a provoqué l'accident en voulant prendre le contrôle de la voiture et blablabla... Je ne te demande pas de lui dire que tu ne l'aimes pas. Ce sera beaucoup trop suspect pour lui.

  - Steven n'y croira pas Olivia.

  - Alors fait tout pour. Et ne cherche surtout pas à me piger, je la vérifierais avant toute chose. Alors met toi au travail. 

Il s'agissait d'une véritable opportunité mais comment en user si je ne pouvais rien dire. Une idée me vint alors et je priai pour que ça marche. 

La lettre terminé, je la remis à Olivia qui la lu entièrement.

  - ça fera l'affaire. 

Mon cœur fit un bon. Soulagé. Maintenant espérons qu'elle face aussi l'affaire pour moi... >>