Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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<< - Tu ne préfères pas plutôt rester ici et continuer de te reposer ? Je veux dire...

  - Hors de question que je reste enfermé dans cet cage dorée une seconde de plus. Protestai-je en enfilant mes chaussures à talon haut.

Je me sentais beaucoup mieux par rapport à hier et j'avais envie de prendre un peu d'air et si en plus je pouvais le faire en sa compagnie, cette idée n'en était que plus belle. 

  - Je vais bien Steven. Dis-je alors qu'il finissait de boutonner les boutons de sa chemise d'un blanc immaculé. 

Je le rejoignis et il m'entoura le visage de ses mains avant de m'embrasser. Un chaste baiser, tout simple.

  - Puis que tu te sens si bien descend prendre ton petit déjeuner, je te rejoindrais très vite.

  - Et ensuite ?

  - Ensuite, je t'emmènerais dévaliser toutes les boutiques de Las Vegas. 

  - Génial !

Je l'embrassai à la va vite et quitta la pièce, traversa notre mini salon et descendit par les escaliers. Je retrouvai Monica à table, elle qui n'avait pas daigné se montrer de toute la journée d'hier. Cette dernière affichait une affreuse mine. Steven n'avait pas exagéré, elle avait vraiment trop forcé sur l'alcool. Je pris place sur le siège juste en face d'elle et remplit mon assiette de tout un tas de bonne chose avant de me servir un verre de jus d'orange.

  - Le mot " Bonjour " n'existe-t-il donc pas dans ton vocabulaire ? me reprocha-t-elle apparemment sur les nerfs.

  - Tout dépend de la personne à qui il est destiné. Les meurtrières dans ton genre n'ont droit à rien encore moins lorsqu'elle s'avère être alcoolique. 

  - Je ne suis pas une meurtrière. La preuve ? Tu es encore en vie.

  - Très drôle.

Steven fit alors son apparition mettant ainsi fin à notre échange verbale. Il s'assied à côté de moi et je lui servis une tasse de café.

  - Bonjour Monica ! lui dit-il

  - Au moins une personne qui s'y connait en "politesse".

  - Je préfère ne pas te répondre, au risque de dire quelque chose de très déplacée. Rétorquai-je à sa remarque. 

 - C'est pas encore fini cette perpétuelle rivalité entre vous ? C'est saoulant à la longue. 

  - C'est elle qui a commencé ! avons-nous crié en même temps.

Steven soupira. Il termina son petit déjeuner en silence et se leva.

  - Termine. Je t'attends dehors. 

Je vidai mon assiette en deux temps trois mouvements ainsi que mon verre puis quitta la table. La limousine était garée juste devant l'entrée. Je remarquai alors que mon garde du corps se tenait non loin de là. Je l'avais complètement oublié celui-là. En me voyant arriver il m'ouvrit la portière arrière. Je lui lançai un bonjour rapide avant de prendre place sur le siège, côté de Steven.

  - Tu ne m'avais pas dit que tu comptais me faire surprotéger. dis-je bien consciente que mon garde du corps allait nous accompagner.

  - Si c'est pour te plaindre ma beauté tu peux toujours courir.

  - Le problème c'est juste que je n'en vois pas la nécessité puisque je suis avec toi.

  - Je sais, mais n'importe quel imprévu peut me pousser à te quitter et je tiens à être prudent.