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Steven les rattrapa aussitôt. Si ce salaud pensait qu'il allait s'en sortir comme ça il se mettait le doigt dans l'œil. Il s'interposa entre Monsieur et Madame et saisit Tailla avec une telle violence que celle-ci perdit l'équilibre et atterrit dans ses bras complètement déboussolé.

  - Retire tes mains de ma femme Steven. Dit-il Léon prêt à en découdre. 

  - Fiancée à ne pas confondre. 

  - Steven...

  - J'ai un marché à te poser.

  -Un marché ! dirent Tailla et Léon a l'unisson.

Léon le regardait s'attendant à ce qu'il lui dise qu'il ne s'agissait que d'une blague pendant que Tailla le fixa avec malice. Elle avait peur d'avoir compris ce à quoi il pensait.

  - Je suis près à te donner une jolie somme pour pouvoir bénéficier des services de Tailla. 

Ce dernier éclata de rire, il riait tellement qu'il en avait les larmes aux yeux. Steven le foudroya des yeux ne voyant pas ce qu'il y avait de drôle dans ce qui venait de dire. 

  -  Je préférerais mourir que de te donner Tailla encore moins pour que tu profites d'elle.

  - Alors je vais reformuler. Je t'empreinte Tailla pour le weekend car au cas où tu l'aurais oublié, elle travaille toujours pour moi. Donc j'ai ce droit. La politesse demande à ce que dans notre cas l'on s'arrange pour qu'il n'y est pas de problème, mais si tu le prends comme ça... 

Il inspira et expira un grand coup car même si cet idée ne lui plaisait pas du tout, il devait bien avoué qu'il n'avait pas d'autre choix. Violer cette procédure aurait des conséquences graves et ni lui ni Steven ne pouvait se le permettre en ce moment.

  Tailla écoutait ces hommes parler et discuter comme si elle n'était qu'une simple marchandise. Il était vrai que l'idée de passer tout un weekend avec Steven à faire des trucs pas très correctes sous la couette l'enchantait plus qu'elle ne devrait, mais il y avait cent pour cent de chance que...

  - C'est d'accord. Juste pour ce weekend ensuite, nous signerons les papiers de passation de pouvoir. Je ne voudrais plus jamais être confronté à ce genre de situation surtout que Tailla et moi allons bientôt nous marier. 

Steven aurait voulu riposter mais Tailla sût l'en empêcher. Il remarqua alors que depuis tout à l'heure il était encore collé l'un l'autre. Cette diablesse avait osé le désobéir et il comptait bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle devait certainement l'avoir remarqué aussi et se détacha de lui. Steven s'écarta alors pour leur céder le passage. Il en avait assez fait pour aujourd'hui d'autant plus qu'il devait se préparer si il ne voulait pas arriver tard au boulot. Il les raccompagna jusqu'à la porte et referma celle ci derrière eux. 

Tailla savait qu'elle allait le payer chère pour son insolence Léon n'allait pas fermer les yeux par rapport au faite qu'elle est passée la nuit chez Steven et Dieu seul savait ce qui l'attendait. Une voiture les attendait dehors et Léon la poussa presque à l'intérieur. Le trajet jusqu'au manoir se passa dans un silence de cimetière. Elle sentait de la colère et de la haine dans les gestes de Léon. Il n'avait même pas daigner la regarder. Elle ne pensait pas le revoir de si tôt. Normalement il aurait du rentrer dans deux jours. Après avoir prit une douche à la va vite chez Steven et avoir endossée ses vêtements, elle était descendue au pas de course sauf que lorsqu'elle était arrivée en bas, elle entendit des voix provenant du salon principale, elle avait tout de suite reconnu la voix de Léon. Entre partir et rester affronter cette situation, le choix était claire. De toute façon elle n'aurait pas trouvé quoi dire si jamais il l'avait trouvé chez lui. C'est pourquoi elle était sure et certaine d'avoir fait le bon choix. Alors pourquoi avait-elle envie de pleurer ? 

La voiture eut juste de le temps de s'arrêter que Léon avait déjà mit le pied à l'extérieur. Il contourna la voiture et l'empoigna pour le bras alors qu' elle venait à peine de descendre avant de la traîna à l'intérieur du manoir. Elle essaya de se dégager mais il la tenait avec une telle force que à chacun de ses mouvements elle se faisait terriblement mal. Il la fit monté marche par marche les escaliers qui menaient à leur chambre et ferma la porte à double tour avant de se retourner vers elle. Il se mit à faire les cents pas dans la pièce avant de lui asséner une gifle si violente qu'elle tomba à terre. Sa joue était rouge et sa lèvre s'était mise à saigner. Il retira sa veste avant de la balancer de l'autre côté de la pièce. Il retroussa les manches de sa chemise avant d'aller dans un des tiroirs de son dressing. Lorsqu'il revient il était muni d'un fouet et de cordes. Tailla compris tout suite ce qu'il comptait faire et elle se débattit lorsqu'il la saisit. Il l'empoigna par les cheveux et la traîna comme si elle n'était rien du tout. Il lui arracha la totalité de ses vêtements avant de la ligoter les mains et les pieds. Il prit une chaise et s'assit derrière elle. La première chose qui fit fut d'abord d'éclater de rire avant de la frapper avec rage. Elle avait mal très mal, tellement qu'elle dut forcer pour ne pas pleurer. La douleur ne s'était même pas encore évaporé qu'un autre coup retentit puis d'autres et encore d'autres. Il se leva et alla se servir un verre de vin qu'il lui jeta au visage. Elle était à genou devant lui nue et humiliée. Le spectacle devait certainement lui plaire.

  - Tu resteras à terre car c'est là qu'est ta place. Espère au moins qui d'ici demain j'aurais oublié ce que tu m'as fait. Félicitation grâce à toi Steven aurait enfin une raison pour m'en coller une.     

Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !Where stories live. Discover now