Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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  << Steven n'avait pas bouger d'un pouce depuis qu'il m'avait ramené dans la chambre sous prétexte qu'il fallait que je me repose. Oui, il avait raison parce que contrairement à ce que j'ai bien pu leur faire croire à lui et à cette sorcière d'Olivia je ne me sentais pas bien du tout. Mais il fallait me comprendre. J'étais juste descendu me chercher un verre d'eau lorsque je la vois en train de discuter avec mon homme dans mon salon avec leur fille qu'il tenait dans ses bras j'ai vu rouge. Sans compter qu'il se pourrait bien que je suis arrivé au bon moment. Elle commençait déjà à aller un peu trop loin. On aura beau me dire que cette fille n'est pas mauvaise, je le nierais en bloc car ce n'était pas un démon mais le diable version féminin. Mon chère amoureux était concentré sur son P.C. ça me dérangeait un peu de devoir le mobiliser à chaque fois que je me sentais mal ou encore lorsque j'avais un problème car lui aussi avait des obligations. Je ne dormais plus depuis un bon moment déjà et il devait certainement s'en être rendu compte car il me paraissait de moins en moins concentré. Les souvenirs de ma jolie petite vie tranquille me revint alors. Avant Steven je n'avais qu'un objectif la réussite, je ne voulais pas d'un homme dans ma vie, je les considérais comme des parasites, un vrai moyen de perdition mais aujourd'hui ma façon de penser était différente. N'empêche que je ne peux m'empêcher de me demander comment aurait été ma vie sans Steven. Je n'aurais jamais connu l'existence d'Erica, jamais rencontré Monica, découvert tous les crimes de Léon, échappé de justesse à la mort à plusieurs reprises. Je ne serais jamais tombé amoureuse, n'aurais jamais connu ce que ça faisait d'être fiancé, le fait être mère et enfin fait la connaissance d'Olivia. Plus j'y pensais et plus je me disais que cela m'aurait évité bien des problèmes. Et dire que tout ça avait commencé par un caprice, un simple caprice de ma part. Steven avait essayé de me prévenir mais comme à chaque fois, j'ai préféré fermer mes oreilles et voilà le résultat. Mais au fond je ne regrettais rien. Si les choses s'étaient déroulées ainsi c'est parce que  justement elles devaient se passer ainsi. 

  - Je pourrais savoir à quoi est dû ce sourire sur tes lèvres ? 

Oups ! Je ne m'en étais même pas rendu compte et encore moins qu'il ne travaillait plus, à mon grand drame. 

  - Pour rien d'important Steven. Pour rien d'important. Explique moi plutôt ce que cette sorcière faisait dans les parages. 

  - Me présenter ma fille rien de plus. Elle est mignonne. Je ne m'étais encore jamais imaginé en tant que père mais maintenant je suis sure que de tous je serais certainement le meilleur. Je rêve de pouvoir porter notre enfant Tailla. J'imagine déjà sa petite frimousse, ses petits mains. Il aura sans aucun doute le sourire sa mère. Celui là même que me fait perdre la tête.

  - Une vie de famille idéale sans risque, ni problème. Je doute que toi et moi pourrions un jour y avoir droit. Beaucoup de problèmes pèsent sur nos têtes et ils ne prendront pas fin avant longtemps. 

  - Plus pour très longtemps mon amour je te le promets. 

Il m'embrassa la paume de la main avant de me voler un baiser passionné. Oui franchement je ne regrettais rien du tout. J'avais déjà tout ce dont je n'aurais jamais pu rêvé. 

  - Si demain tu te sens mieux bien sure, on pourrait aller faire des courses pour le bébé et aussi pour toi au cas où tu voudrais des tenues de maternité. Tu aimerais bien ?

  - Si j'aimerais bien, j'adorerais.

 - Vendu.

Il m'embrassa de nouveau,avec un peu plus de ferveur que notre précédent baiser. Il se plaça alors au dessus de moi et me caressa délicatement le visage d'une main.

  - Si seulement tu savais à quel point j'ai envie de toi là maintenant. 

  - Alors qu'est-ce qui te retient ?

  - Par exemple le faite que tu ne te sentes pas bien. Tu n'as pas encore eu de nausées ce matin c'est plutôt bon signe.

  - Peut-être bien. 

L'on frappa alors à leur porte. Steven se détacha de moi et quitta la pièce pour aller ouvrir. Il devait certainement s'agir de Dalva qui venait nous apporter notre dîner. Je bondis du lit et alla le rejoindre mais à ma grande surprise ce n'était gère pour cette raison qu'elle était là. J'eus juste le temps de voir Steven sortir au pas de course. Je savais parfaitement que je ne devais pas faire ça, que je n'avais aucune raison de le suivre mais de toute évidence, j'étais beaucoup trop borné. Sauf qu'avant même que je ne puisse traverser le pas de la porte, mon portable sonna. Je maudis tous les dieux de ce monde pour cet intervention forcée et alla le récupérer. Un coup de fil de Léon, j'hésitai entre répondre et laisser sonner. Je n'avais pas eu de nouvelle de lui depuis son petit accrochage avec Steven et je commençais vraiment à m'inquiéter. Je savais que Steven n'apprécierait pas mais je répondis tout de même.

  - Tailla ? c'est bien toi ? me demanda-t-il comme...inquiet

  - Sinon qui d'autre. Que puis-je faire pour toi Léon ? 

  - Rien. Je voulais juste m'assurer que tu allais bien. 

Sans blague. C'est pas moi qui me suis fait tabasser presque à mort.

  - Je vais bien ne t'en fait pas et toi ? Tu t'en es remis ? Je veux parler de ...

  - Ne t'en fait pas pour moi je suis plus solide que tu ne l'imagines. J'en déduis donc par cette question que Steven n'est pas avec toi.

  - Effectivement. Pourquoi, tu comptes de nouveau me kidnapper ? 

 - Non... Je ne ferais rien de tout ça. J'ai eu ce que je voulais. Merci encore d'avoir décroché à mon appel. 

  - Léon attend...

Trop tard, il avait déjà raccrocher. Quelle cruche. J'aurais dû lui demander où est-ce qu'il se trouvait ? Des informations sur la patronne et aussi pourquoi est-ce qu'ils ont fait autant de dégâts à Monica ? Je venais juste de reposer mon portable lorsque Steven pénétra dans la pièce.

  - Avec qui est-ce que tu discutais ? me demanda-t-il en revenant d'allonger de nouveau sur le lit. 

  - Personne d'important. Et toi ? Tu en as mis du temps. Qu'est-ce qui se passe ?

  - Dalva avait juste besoin de mon aide pour ouvrir la porte de la chambre de cette chère Monica. Mais rien de grave. Elle s'est saoulée, résultat on dirait un cadavre ambulant. Puis on s'en fiche, je vais prendre une douche et ensuite l'on descendra dîner. Je te laisse la chambre. 

Il m'embrassa de nouveau avant de quitter la pièce. J'allai prendre un bain et me changeai. Je me sentais nettement mieux que ce matin. J'optai encore pour une tenue blanche et descendit. Steven dû me forcer pour que j'avale quelque chose. D'habitude je ne rechignais pas sur la nourriture mais depuis que je suis enceinte presque tout me dégoûte. Je sens que bientôt j'aurais ce qu'on appelait communément des envies de femmes enceintes. Après quoi nous regagnâmes notre chambre. Il m'aida à enfiler ma nuisette et je l'aidai à se déshabiller. Une autre journée venait à nouveau de se terminer et j'appréhendais déjà la journée qui suivait. Steven m'entoura la taille de ses bras et je me collai encore plus contre lui. Je n'avais pas envie de le perdre, surtout pas maintenant...>>