Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !

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Steven les regardait sans vraiment faire attention à eux. Il était encore sous le choque des événements qui venaient de se produire. Un accident. Un autre fichu accident. Tailla avait disparu et personne n'avait de nouvelle ni de renseignements à fournir. Steven se mordit un doigt. Si fort que le sang se mit à couler. Pourtant c'est à peine s'il sentait la douleur. Elle était plus supportable que celle de son Cœur. Différents scénarios se bousculaient dans sa tête et un en particulier le tourmentait. Mais il refusait de la considérer comme une éventuelle possibilité. Warner discutait avec le garde du corps chargé de la sécurité de Tailla. Une envie folle de lui coller son poing dans la figure mais il savait parfaitement que ça ne lui ramènera pas sa petite chérie, qui plus encore portait son enfant. Warner s'excusa auprès de lui et vint à sa rencontre. Il prit place à côté de lui sur le banc qu'il occupait depuis... il ne savait même plus lui même.

- Tu ferais mieux de rentrer te reposer dès que j'ai des nouvelles je te ferais. Sois fort.

- Que je sois fort ? Ma femme enceinte est portée disparue. Il se pourrait qu'elle ne soit déjà morte et tu me demandes de rester fort ? Qu'est ce que je fais selon toi ? Sais tu seulement ce que je ressens ? La douleur m'est... Importable.

Il ne voulait pas déverser tout son stress et sa colère sur lui mais il n'en pouvait plus.

- On la retrouvera Steven. Vivante... Ou morte.

Ou morte. Je quittai le poste de police encore plus tendu que jamais. Il sentit les larmes lui piquer les yeux mais se refusa de pleurer. Non, pas encore. Il ne sut même pas comment il fit pour arriver chez lui cinq et sauf. Il ne prit même pas le temps de parler à Dalva et encore moins à Olivia et alla s'enfermer dans sa chambre. Il se déshabilla et regagna la salle de bain. Enclencha le jet et jusqu'à ce que soit complètement à bout de souffle frappa contre les parois vitrées de la cabine.

- Steven ! Steven ! Steven !

Il avait beau entre il se refusait d'ouvrir les yeux. Il ne voulait pas revenir à la réalité. Tailla était avec lui, elle riait souriait, heureuse de pouvoir ranger et aménager la futur chambre de notre petit joyaux. Ils trouvait tous les deux dans leur lit. Elle s'amusait à le déranger.

- Debout Steven !

Et il ouvrit les yeux à la recherche de sa bien aimé. A sa grande déception, celle qui se trouvait en face de lui n'était ni plus ni moins que Dalva.

- Qu'est-ce que tu me veux ?

- L'inspecteur Warner se trouve trouve en bas. Apparemment il a quelque chose pour toi.

- Je ne veux voir personne. Dit-il en refermant les yeux.

- De la part de Tailla ajouta-elle.

Je bondis aussitôt du lit et passa devant elle, pressé de descendre et de découvrir de quoi est-ce qu'il s'agissait exactement. Il n'avait pas pris la peine d'enfiler un tee-shirt et encore moins des sandales mais il s'en fichait. Ça ne faisait pas partie de ses priorités. Warner l'attendait dans le salon principal et Monica était assise sur un fauteuil non loin de lui.

- Du nouveau ? Demanda-t-il sans même prendre la peine de dire bonjour.

- Oui, mais je ne pense pas que ça va vous plaire tout comme le faite que je n'apprécie pas le fait que vous ayez caché ça. dit-il en indiquant Monica qui lui envoya un salut d'un geste de la main.

Il s'en foutait complètement.

- Donnez moi plutôt ce que vous avez à me remettre.

Il sortit une lettre de sa poche et la lui remit. Il l'admira l'enveloppe d'un œil suspect. Avant de l'ouvrir pour la lire à haute voix.

Steven mon amour,

Si tu lis ceci ça veut certainement dire que je ne suis plus dans les parages car j'ai quitté le pays. Après longue réflexion, j'ai décidé qu'il valait mieux que je parte. Tu as déjà une vie et je ne voudrais pas privé une petite fille du bonheur de connaître ce que ça fait d'être en famille. Ne t'en fait pas pour moi je rencontrerais bien quelqu'un d'autre. Ne cherche pas à me retrouver s'il te plait, ne complique pas les choses. Tout ce que je peux te dire c'est que je n'oublierais jamais tous les bons moments que nous avons passé ensemble. Je me souviendrais toujours de notre voyage à Acapulco ou encore lorsque tu m'as amené visiter l'inde, tu étais retrouvé asperger par un éléphant c'était trop drôle. Je n'attends rien de toi en particulier juste que tu puisses être heureux.

PS: Désolé pour l'accident, je ne savais pas que ça tournerait si mal.

Je t'aime.

L.D

Steven relut et relut la petite lettre que Tailla lui avait écrite et s'écroula dans le premier fauteuil qu'il vit. Il était déboussolé non pas parce que Tailla l'avait quitté mais parce qu'il était évident qu'elle ne l'avait pas fait. Pourtant il aurait préféré.

  - Tailla est en danger maintenant j'en suis absolument convaincu.

  - Steven, elle explique clairement...

  - Elle ment. Je ne l'ai jamais amené à Acapulco et encore moins en Inde. Elle a certainement été forcé d'écrire une chose pareille et y a tout simplement ajouté des incohérences.

  - Même si c'était vrai. Nous avons des preuves que ta dulcinée à bel et bien pris un vol hier soir. Des caméras de surveillance le prouve. 

  - Je suis certains qu'il s'agit d'un coup monté.

  - Je suis de l'avis de Steven. 

Tout le monde dévisagea alors Monica qui venait d'interrompre la conversation de Steven et de Warner. 

  - Qu'est-ce qui te fait dire ça ? lui demanda Warner.

  - Je sais que Tailla et moi on est pas franchement copine, d'ailleurs on ne l'est pas. Mais s'il y a bien une chose dont j'en suis sure c'est que jamais elle ne laisserait Olivia gagné. Tailla la déteste peu être même mille fois plus que moi. Sans compter que...

  - Que quoi ? ajouta-t-il impatient. 

  - Si c'est bien ce à quoi je pense on a plus beaucoup de temps devant nous. 

  - C'est à dire ? intervint alors Steven.

  - Un jour Steven tu m'as demandé qui se cachait derrière l'identité de la patronne. Je n'ai rien voulu te dire parce que je voulais que tu t'en rende compte par toi même. Mais apparemment vous êtes aveugle ici bas. 

  - Tu sais qui c'est ?

  - Oui et tu l'as connais aussi bien que moi. Il s'agit Olivia Hilare.

Tous restèrent sans voix comme si ce qu'elle venait de dire n'avait aucun sens.

 - Es-tu certaine de ce que tu avances ?

  - Aussi certaine que le faite que je m'appelle Monica Delagone. 

Steven bondit alors de colère, fou de rage. 

 - Tu aurais pu me le dire plutôt tu ne crois pas. Tailla a disparu et doit certainement être à sa merci à l'heure qu'il est. Nous ne pouvons rien lui faire absolument rien et tout ça par ta faute

 - Hé hé hé... Je t'arrête tout de suite. Ce n'est pas de ma faute si vous êtes des crétins finis. Tailla était beaucoup plus maline que vous tous réunis et peut-être grâce à son amour pour toi. Je suis prête à vous aider après quoi je me rendrais aux autorités s'il le faut. 

  - Oh mais c'est ce que tu vas faire. déclara Warner. Tu vas nous dire absolument tout ce que tu sais et quand je dis, je veux dire vraiment tout.