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  - Heureuse de vous revoir inspecteur. dit-elle à l'adresse de Warner qui depuis tout à l'heure n'arrêtait de la relooker. Lorsque leur main se rencontrèrent afin d'échanger une poignée, mon cœur se serra. 

Tailla avait certainement remarqué mon malaise d'où le faite qu'elle y mit un terme aussitôt. Je l'attrapai par la taille comme pour signifier à ces messieurs mais aussi un peu à ceux du monde entier que cette était à moi et rien qu'à moi. Me libérant une seconde mes pensées, je m'appliquais à présenter l'homme qui se tenait à côté de Warner. 

  - Mon garde du corps ? Mais je n'en ai pas besoin. 

  - Dit le encore une fois et je te donnerais une fessées que tu n'oublieras jamais.

Elle rougis apparemment troublé par mes propos. Certainement consciente que j'en serais bel et bien capable. Puis se ressaisit avant de s'adresser à moi sur un ton de supplication.

  - Ce qui veut-dire que maintenant la possibilité que je me rende au caraïbe ne serait plus à écarter. 

  - Si je puis me permettre, intervint alors Warner, se ne serait pas une bonne idée. J'ai bien peur que la personne qui cherche à vous nuire en profitera certainement.

  - Tout à fait. Ce n'est pas prudent. dis-je sur un ton qui n'acceptait aucune réplique. 

Le visage de Tailla se fendit en grimace, cette réponse ne la satisfecit pas, non vraiment pas du tout. 

  - Mettez-vous un peu dans ma position. reprit-elle prête à défendre sa cause. Mon père est mourant, ma petite se retrouve seule essayant tant bien que mal d'apaiser ma mère dévorée par le chagrin. Je suis tout le temps confrontée aux questions de mon autre sœur et vraiment je suis à cour d'idée. D'autant plus qu'il est hors de question que mon père ne quitte ce monde sans que je ne puisse lui dire au revoir. Comprenez moi. 

Je sentais la tristesse qui se dégageait d'elle. Je connaissais ce sentiment mieux que personne. Je pouvais au moins lui donner ça. J'échangeai un regard avec Warner, ça ne lui plaisait pas non plus. Il soupira et une main lasse passa une main dans ses cheveux qui tendaient déjà le gris avant de déclarer :

  - Je ferais tout mon possible pour que tout se passe bien. Faites vos bagages dès demain vous mettez les voiles.

Elle sauta de joie et se jeta au coup de Warner pour le remercier avant de venir se blottir dans mes bras. 

  - Je vais tout de suite prévenir ma sœur. 

Et elle disparut aussitôt comme elle était venu. Je remarquai le regard des deux hommes se poser sur le derrière de ma petite poupée. Une forte envie de leur coller mon poing dans la figure me submergea mais ils durent le comprendre d'après le malaise qui s'installa entre nous. Nous passâmes une bonne partie de la journée à organiser le voyage de ma petite chérie pendant que celle-ci s'affairait à faire son sac avec sa sœur.  Lorsque je les rejoignis, ma chambre était dans un état. Pourquoi les femmes sont-elle toujours obligées de prendre autant d'affaire pour quelques jours. 

  - Une avalanche est passée par ici ou quoi ? demandais-je en voyant tous ces vêtements de marque étalés un peu partout dans la pièce.

Tailla se bagarrait avec la fermeture de sa valise du moins une de ses valises. Je m'approchai pour l'aider et à nous deux nous y arrivons. Je pris place sur le lit et l'invitai à prendre place sur mes genou elle obtempéra sans ciller. 

  - Tu es contente ? 

  - Tu ne peux pas savoir à quel point. me dit-elle. Je te suis très reconnaissante. 

  - Tout est prêt, promet moi juste que tu feras gaffe. Je ne pourrais pas venir avec toi. Mais je promets de te rejoindre un peu plus tard. au risque de devenir fou. 

  - Parfait. Mais il est hors de question que tu me laisses m'en aller comme ça.

Un sourire illumina son visage. Il avait tout à fait compris le message. 

  - Vos désirs sont des ordres Lady Donovan...   >>

Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant