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<< - Hé ! Hé ! Debout ! Réveille-toi !

Une main me secouait violemment. J'ouvris les yeux mais il me fallut du temps pour bien distinguer la pièce dans laquelle je me trouvais. Un des colosses d'Olivia se tenait tout prêt de moi avec à la main la pourriture qui me servait de dîner depuis maintenant trois jours. Je me redressai et il balança l'assiette sur le sol avant de quitta ce qui me servait de chambre. Je contemplai le plat sans vraiment le voir. Je n'avais pas du tout faim. Comment pourrais avec cette inquiétude et incertitude qui me rongeait de l'intérieur. Je me demandais si Steven avait bien reçu mon message et si oui s'il avait compris ou pas. Depuis mon arrivée ici, je n'avais plus revu Olivia, qui savait ce qu'elle attendait encore de moi. Je m'allongeai sur le lit et essaya de retrouver mon sommeil interrompu. Mais j'eus à peine le temps de fermer les yeux que la chef des louves pénétra dans ma chambre folle de rage et bondit sur moi. 

  - Ton petit chéri se croit être malin. Qu'as-tu écris dans cet foutu lettre qui m'a conduite a ma perte. 

Elle me traîna hors du lit et je tombai sur le sol. Une douleur aiguë me transperça déjà que j'arrivai à peine à tenir debout. Elle sortit un flingue de derrière son jean noir et le pointa sur ma tempe. 

  - Tu aimerais bien n'est-ce pas ? Que j'en finisse avec toi une bonne fois pour toute. Figure toi que j'y pense chaque jour mais non. Tu m'es encore utile figure toi.

  - Que veux tu dire ? 

  - Que si ton amoureux veut te récupérer il devra en payer le prix. 

Elle n'ajouta rien de plus et sortit. Mon cœur se mit à battre rapidement. Steven était en danger et moi j'étais bloqué ici. Incapable d'effectuer le moindre geste suspect. Il ne me restait donc plus qu'une seule chose à faire prier. Prier, pour lui, pour moi, pour notre enfant, pour nous. >>

  Steven raccrocha, ravit par rapport aux dernières nouvelles. Ce n'était maintenant qu'une question de temps avant qu'Olivia ne coule tout comme son réseau. Mais l'heure n'était pas encore au réjouissance. Dalva pénétra alors dans la salle de loisirs toute affolée, Olivia lui rentra dedans et passa devant elle. Pour être courageuse elle était pour oser se pointer chez lui. 

  - J'ai une proposition à te faire. Une proposition que tu ne devras qu'accepter. 

Il fit signe à Dalva de les laisser seule et celle-ci obéis après quelques réticences. Olivia prit place sur le tabouret qui se trouvait non loin de là et le regarda droit dans les yeux. Sortie son flingue, le lui pointa en pleine figure avant de le déposer tout simplement.

  - De quoi est-ce qu'il s'agit ? lui demanda-t-il  

  - Conclure un marché. Tu m'as eu Steven, je ne sais pas comment est-ce que tu t'y es pris mais tu m'as eu. Vous avez intercepté ma cargaison et à cause de vous j'ai de nouveau interpole sur le dos et tout ça par ta faute. Mais de ce guêpier tu m'en sortiras du moins en partie. 

  - C'est-à-dire ? 

 - Je veux tout Steven. Tout l'héritage des Donovan, absolument tous les titres de propriétés du patrimoine des autres membres de la famille. Je veux tout jusqu'au dernier centime. 

  - Pour ça il faudra d'abord que tu me tues. Jamais tu n'y auras droit. 

  - Je crains que tu n'es pas le choix. Je te signale que ta bien aimé se trouve entre mes mains et il pourrait li arriver n'importe quoi si jamais tu ne le fais pas. 

  - Tu n'as pas intérêt à lui faire quoi que ce soit. S'écria-t-il les muscles tendus. 

Comment faisait-il pour ne pas lui sauter à la gorge ? pensa-t-il. Il voyait aujourd'hui son vrai visage et se maudissait d'avoir été aussi idiot. 

  - Je veux d'abord m'assurer qu'elle est bien en vie. 

  - Bien entendu.

Elle sortit son portable composa un numéro avant de porter ce dernier à son oreille.

  - Passez moi la demoiselle. 

Deux ou trois minutes s'écroulèrent puis elle lui remit le portable.

  - Tailla ? Mon amour est-ce que c'est toi ? 

  - Oui, Steven. Je suis heureuse de pouvoir entendre ta voix. 

Il sentit aussitôt l'immense vide de son cœur se remplir. Il avait de nouveau une raison d'y croire.

  - Tu vas bien ? Est-ce qu'on te traite bien ? 

  - Je vais bien Steven mais je t'en supplie, viens me chercher j'ai très peur. 

  - Ne t'en fait pas. Nous allons bientôt nous retrouver. Je te le promets. 

Mais avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit ou entendre sa réponse, Olivia lui arracha le portable des mains et raccrocha.

  - Je veux un avion et au moins un million de dollars en liquide s'il te plait. J'apporterais de moi même les documents que tu devras signé ne t'en fait pas pour ça. Tu peux toujours essayé de me suivre mais ça ne te mènera à rien tout ce que tu y gagneras c'est la mort de ton très chère à ton cœur. Et surtout pas de piège mes hommes surveilleront les alentours au cas où de toute façon. 

  - Au final c'était tout ce que tu voulais, la fortune des Donovan.

  - Tu te trompes. Au début oui c'est ce que je voulais mais après j'ai voulu plus que ça. Toi. Et vois-tu ? Je ne t'ai pas obtenu. C'est si triste l'on aurait pu être heureux toi et moi. 

  - C'est toi qui y a mis fin de ton propre chef alors ne te plains pas et quelque part je t'en remercie. Grace à toi je n'ai pas bousiller de précieuses années de ma vie. 

  - Préviens moi lorsque tout sera prêt et au moins une journée à l'avance. C'était tout ce que j'avais à te dire. Passe une bonne nuit. 

Elle rangea ses affaires et quitta la pièce. 

<< Je venais de parler à Steven, j'arrivais vraiment pas à y croire. J'étais si heureuse et si apeurée à la fois. Heureuse de savoir qu'il allait bien et apeuré par le faite qu'il avait dû entrer en contact avec Olivia et qui sait ce qu'elle avait bien pu lui demander en échange de ma libération. Je devais m'en aller. Fuir le plus loin possible avant que cette sorcière ne revienne par ici. Le problème s'est que cet petite baraque abandonnée contrairement à ce que l'on croit est encore plus gardé qu'un coffre fort. Durant ces deux jours, j'avais pris la peine de vérifier chaque pièce de la maison. Je connaissais exactement le nombre de fenêtres ainsi que le nombre de garde. Je n'y arriverais c'était plus qu'évident. La porte de ma chambre s'ouvrit alors d'un geste brusque. Contre toute attente, ce fut Léon qu'elle retrouva sur le seuil, vêtu d'un tee-shirt et d'un jean délavé. Il avait également une casque et des lunettes de soleil. Ses pieds cachés derrière paire basket. 

  - Léon ? demandai-je

  - Je n'ai pas le temps de t'expliquer Tailla alors dépêche toi.

  - Mais comment est-ce que tu as réussi à me retrouver ? Comment es-tu arrivé ici ? Et les gardes ? 

  - Je n'ai pas le temps de t'expliquer Tailla vint foutons le camps d'ici.

Je saisis la main qu'il me tendait et tous deux dévalèrent un à une les marches de l'escaliers. Je fut surprise de voir tout ce beau monde allongé sur le sol. Je ne préféra pas poser de question. 

Nous quittons l'auberge et courrions aussi vite que nous le permettait nos jambes. Nous nous arrêtâmes devant la voiture de Léon il voulut ouvrir à l'aide de ses clés. 

  - A votre place je ne bougerais plus.

Non ! Non ! Non ! pourquoi ? pourquoi ? 

  - Tu m'as encore trahis Léon. Pourtant je croyais que tu avais changer. 

  - Laisse la partir elle ne t'a rien fait.

  - Désolé mais c'est elle qui s'est mêlé de mes affaires. Amener les jusqu'à la maisonnette. 

Nous fûmes poussai de force jusque dans la maison, fûmes enfermé et attaché à double tour dans ma chambre.

Au moins j'avais une personne à qui parler et encore mieux une qui pouvait  m'expliquer la situation...

Le casino du sex.Tome 2: Maîtrise !Where stories live. Discover now