Epilogue : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10

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- Qui veut du gâteau ? chantonna Nora levant son couteau fièrement.

Devant l'absence de réponse de la plupart des convives, elle fit la moue.

- Ecoutez, j'ai fait des progrès je vous jure, commença-t-elle en soupirant. Le gâteau de l'année dernière, c'était juste une erreur idiote dans la recette !
- Et celui de l'anniversaire de Tom, et celui de l'année d'avant ? grommela Armin en croisant ses bras. Je finis toujours la soirée aux toilettes !
- Arrête de te plaindre toi ! Ca te permet de jouer à la console discretos sans que Véra ne te chope ! Vous êtes vraiment des amis honteux, se plaignit-elle en commençant néanmoins à découper ce gâteau. Je vous invite à l'anniversaire de mes fils chaque année et vous faites aucun effort. De toute façon, personne ne ressort de cette pièce sans en avoir goûté !
- Et voilà, on retrouve la Nora-tyran, se moqua Alexy en tendant son assiette.
- Et encore, tu vis pas avec elle, soupira Matt. Poutine n'a qu'à bien se tenir à côté.
- Pardon ?! s'écria Nora en se retournant dangereusement avec son couteau pointé vers lui. Qui arrête pas de m'engrosser ? Trois gosses en cinq ans tu y crois ça toi ?! Et c'est moi qui a un problème ?
- Je vois plutôt ça comme un talent, répliqua-t-il de son air frimeur. On est les seuls parents parmi cette bande de branleur, c'est bien qu'on a des qualités supérieures !
- Ou que vous êtes juste très précoces, répliqua Rosalya alors que Nora lui servait une part de gâteau.


Je ne pus m'empêcher de sourire, même si mon sourire s'évanouit lorsque Nora déposa une part de gâteau dans mon assiette sans aucune délicatesse. Je grommelai, j'allais sûrement mourir empoisonnée. Véra me fila un coup de coude discret. Je tournai mon regard vers elle alors qu'elle passait son assiette sous la table et tendait sa part au chien. Ce dernier la renifla un instant, et puis s'écarta sans même y toucher.

- Et merde, même le chien n'en veut pas, me murmura-t-elle médusée en reposant son assiette sur la table. T'imagines comme ça doit être dégueulasse...
- Maman maman ! s'écria l'aîné des garçons Denvers en débarquant dans le salon. Tom m'a volé mon jouet !
- Léon, t'as qu'à lui voler les siens ! s'exaspéra Nora qui n'arrivait pas à couper une part correctement.


Le petit garçon, qui avait hérité des beaux yeux bleus de son père, prit une mine déconfite et nous regarda comme si elle avait totalement perdu la tête.

- Ce que maman veut dire, intervint Matt en passant une main sur la tête de son fils, c'est que tu peux toujours prendre un autre jouet gentiment sans faire de crises.

Léon fit la grimace mais disparut sans plus de cérémonie.

- Tu traumatises mon filleul, fis-je remarquer en pointant Nora de ma fourchette.
- Elle traumatise tout le monde, rectifia Véra en souriant.
- Laura, je te promets qu'ils ne sont pas toujours comme ça, intervint Iris.


Laura était la nouvelle copine d'Iris, elle était très sympa. J'avais déjà eu l'occasion de la rencontrer plusieurs fois mais elle n'avait pas encore osé la présenter à tout le groupe réuni. Malgré le ton humoristique dans la voix de ma meilleure amie, j'entendis la menace à peine dissimulée : ne pas faire mauvaise impression devant elle.

- Bon, on va porter un toast ok ? s'exclama Nora en levant son verre de champagne. Au bonheur de Laura et Iris, et de tous les couples ici présents, et puis au célibat de Violette et Mélodie, puisse-t-il prendre fin au plus vite !
- T'es drôle Nora c'est fou, t'aurais dû être comique au lieu d'emmerdeuse de service, se moqua Véra avec un sourire en coin en levant à son tour son verre.
- Merci pour ton soutien, approuvai-je en me caressant le ventre par instinct.
- Je t'ai servi un verre d'eau, tu as vu comme je suis attentionnée, me lança Nora en ignorant sa meilleure amie. Mais je te soutiens totalement par l'esprit, j'ai connu l'abstention d'alcool moi aussi, plus de cigarette, plus de sport, le sexe est moins fun, tu ressembles à une baleine et t'as des vergetures. Et c'est pour ça que si Matt me met encore enceinte, je le castre.
- Tu vas lui faire peur Nora, laisse-la un peu tranquille, me protégea Lysandre en me pressant l'épaule avec sa main.
- Ah si tu penses que là je lui fais peur, attends que je lui parle de l'accouchement, continua-t-elle néanmoins en engouffrant une bouffée de son gâteau en bouche. Et merde, il est vraiment dégueu ce gâteau ! Pourquoi je suis nulle en cuisine comme ça ?
- L'accouchement est prévu pour quelle date exactement ? me questionna Laura.
- Dans trois mois, d'ici début août, répondis-je en souriant.
- Tu as déjà commencé à acheter tout l'équipement nécessaire ? relança-t-elle.
- Alors ça oui ! me coupa Alexy en s'agitant. On est allé dans toutes les boutiques pour bébé, et que des trucs faits à la main ou bio ! J'ai lu des tas de bouquins et articles qui le préconisaient par rapport à la santé de l'enfant. Si tu voyais son berceau, j'ai totalement craqué, et les fringues mon Dieu, ce bébé va être un mannequin, j'ai trop hâte !
- C'est plutôt agréable de voir un père aussi investi, conclut une Laura clairement attendrie.
- Alexy ? Un père ? se moqua Oliver. Il a tué notre dernier hamster, je ne pense pas que ce soit envisageable.
- Ah pardon, j'ai cru comprendre que... Enfin, mauvaise interprétation désolée, s'excusa Laura.


Je détestais quand ce genre de situation arrivait. Je me sentais mal à l'aise. Plusieurs inconnus m'avaient déjà parlé ce dernier mois du père de cet enfant et c'était toujours aussi gênant, je tentais toujours de détourner la conversation.

- Bon, me sauva Matt en tapant du poing sur la table pour obtenir l'attention. Lys quand est-ce qu'Amélie rentre d'Irlande ? Ca se passe bien là-bas ?
- Oui, elle aime beaucoup le pays. Elle termine sa mission la semaine prochaine, lui répondit mon voisin de table.
- Elle a intérêt à ramener un cadeau de la taille de son neveu si elle veut pas qu'il la boude, le prévint Nora.
- Et tout un pack de bière irlandaise pour moi ! compléta Matt en riant.


Je lançai un regard à l'horloge de la cuisine en lâchant légèrement la conversation et poussai un long soupir.

- J'ai rendez-vous, va falloir que j'y aille ! annonçai-je en me levant.
- T'es vraiment sûre de vouloir faire ça ? me questionna Iris avec un air dépité. Sérieux, tu sais comment il est, et...
- Iris, la coupai-je en levant ma main. On en a déjà parlé, s'il avait voulu s'y opposer avant, il serait venu m'en parler.
- Ok. Je t'accompagne alors, proposa Matt en s'apprêtant à se relever à son tour.
- Non, non, t'inquiètes, je suis venue en voiture, refusai-je en récupérant mes affaires.
- Préviens-nous si ça va pas en tout cas, ajouta Nora.
- Je vais m'en sortir ! Au revoir les enfants ! hurlai-je dans la cage d'escalier.
- Oh perds pas ton temps, ils sont très mal élevés, ironisa Nora en baissant sa main.


Je levai les yeux au ciel en quittant leur petite maison pavillonnaire. Je franchis la pelouse en me dirigeant vers ma voiture d'un air décidé. Ce rendez-vous m'angoissait particulièrement, est-ce que je devais réellement en passer par là ? Je savais que je devais au moins prendre des informations vis-à-vis de mon enfant, je ne pouvais pas me permettre de jouer l'insécurité maintenant. Je me torturai les méninges durant tout le trajet, je grillai même quelques feux rouges. Je me garai dans le parking privé, tentant réellement de paraître sure de moi. Je sortis de ma voiture en claquant la porte. J'avais dû porter des talons pour l'occasion et cela me perturbait grandement, je n'avais jamais aimé marché avec. Heureusement, je n'en étais pas encore au stade de ma grossesse où je ne pouvais plus voir mes pieds.
Je pris l'ascenseur et tapotai au bureau du cabinet. Je pénétrai dans la salle d'attente et fut accueillie par une secrétaire au grand sourire professionnel très efficace.

- Votre avocat vous attend dans la salle dans le fond à gauche, m'indiqua-t-elle avec ses doigts.

Je la remerciai en hochant la tête et me dirigeai vers la pièce au bout du couloir. La porte était déjà à moitié ouverte alors je me contentais simplement de la pousser. Je trouvai mon avocat assis derrière son bureau en pleine discussion avec un homme en face de lui. J'en lâchai mon sac sous le choc.

- Madame Vernant, me salua-t-il. D'après votre mari vous avez insisté pour qu'il soit présent pendant cet entretien, vous avez convenu d'un arrangement ?

Le regard de mon « mari » descendit sur mon ventre et je pus y lire tout un tas d'émotion, passant de la colère, de la nervosité, de la tristesse. Je n'y vis pas une réaction positive, et j'en fus d'autant plus enragée. Il se permettait de débarquer comme ça à l'improviste à mon rendez-vous alors que je tentais de le joindre depuis plusieurs semaines. J'aurais pu me sentir coupable de la tournure des évènements entre nous, mais ce ne fut pas mon premier sentiment. Je fus d'abord soulagée, il était bel et bien en vie, ensuite effrayée, pourquoi venir directement au cabinet, et ensuite forcément en colère.

- Non, pas du tout, mais puisque mon mari a pris la peine de venir jusqu'ici, je suppose que nous allons sûrement réussir à en trouver un ! m'agaçai-je en venant m'asseoir sur le fauteuil à côté de lui.
- J'ai parcouru votre dossier, et il est donc question d'un divorce à l'amiable, c'est bien cela ?
- Tout à fait, confirmai-je en jetant un regard lourd de sens à l'autre abruti.
- Concernant les biens, j'ai aussi cru comprendre qu'il n'y avait pas de problème, Madame Vernant m'a confirmé que vous sauriez tout à fait capable de vous arranger entre vous. Le plus gros problème demeurant la garde de l'enfant à venir.
- Je ne vois pas en quoi c'est un problème, il est question que j'obtienne la garde exclusive, grommelai-je en serrant mon ventre bien malgré moi.
- Ce n'est pas ce que Monsieur m'a expliqué avant votre arrivée, rétorqua l'avocat légèrement gêné.
- Pardon ? m'exclamai-je en tournant mon regard vers lui. Quand tu te décides à arriver en avance pour la première fois de ta vie quelque part, c'est vraiment pour discuter de la garde de notre enfant sans moi ?!
- Il faut une première fois à tout chérie, répliqua-t-il en souriant.
- Non mais je rêve ! Tu n'en voulais même pas de cet enfant ! m'exclamai-je furieuse.
- C'est ça le truc Mél, s'énerva-t-il en tapant soudainement son poing avec rage sur le bureau. J'ai jamais dit que j'en voulais pas, t'as décidé ça toute seule !
- Il ment, il serait incapable de tenir un enfant, me défendis-je. Il ne range jamais rien à la maison, il fait du bruit avec sa musique et contrairement à ce que l'on peut croire, il joue pas toujours bien. Il est aussi connu et donc qui dit célébrité, dit paparazzi.
- C'est la meilleure celle-là ! Elle a un salaire de prof, répliqua-t-il en me pointant du doigt. Qui dit salaire de prof, dit biberon acheté au supermarché pourri du coin. Et elle est toujours stressée, et ce pour tout et n'importe quoi en allant du PQ à la clémentine mangée la veille. Ce bébé aura de l'exéma avant même de sortir de son utérus.
- Ne parle pas de mon utérus Castiel !
- Pourtant, il y en aurait des choses à raconter, lança-t-il en fronçant les sourcils à son tour.
- Humhum, toussa l'avocat embarrassé. Je pense que je vais vous laisser discuter un peu tous les deux.


Il se leva, remit son costume en place et quitta la salle en nous lançant des regards étranges.

- Je te remercie pas ! m'exclamai-je une fois qu'il eut refermé la porte derrière lui. Tu ne sais pas à quel point ses honoraires sont élevés !
- On a pas besoin d'un avocat, tu le sais très bien, me reprocha-t-il.
- Ah oui ? On a pas besoin d'avocat ? Tu veux qu'on règle ça entre nous ?
- Non, ce que je veux dire c'est qu'on ne divorce pas.
- T'as changé d'avis alors ! C'est pas du tout ce que tu m'as balancé à la gueule il y a un mois avant de disparaître !
- J'étais fou de rage Mélodie, tu te rends compte que tu m'as caché ta grossesse pendant trois mois entiers ? Trois mois merde ! Et si tu t'étais pas effondrée en larmes après que je t'ai demandé si tu n'avais pas grossi, je ne le saurais sûrement toujours pas !
- Et t'es parti pendant un mois ! T'as loupé les échographies, t'as loupé les achats avec Alexy et t'as disparu de la circulation. J'ai tenté de te joindre par tous les moyens, je me suis vraiment inquiétée. T'étais où ?
- Tu te rappelles il y a cinq ans quand les parents de mon père ont tenté de me recontacter ? Ils m'avaient reconnu à la télé. J'ai flippé, j'ai pété un câble et j'aie jamais voulu leur répondre, même si tu étais pas d'accord. Après avoir quitté l'appart et t'avoir balancé ce que je t'ai balancé, j'avais nulle part où aller alors je me suis décidé à les contacter. Ils m'ont beaucoup parlé de leur fils, ce mec que je ne connaissais pas. Ils m'ont aussi dit à quel point ils regrettaient de pas m'avoir sorti de la merde avec ma mère. C'était con, mais j'en avais besoin.
- T'as vu tes grands-parents ? répétai-je pour être sûre d'avoir compris.


Je me rappelais à quel point il avait été catégorique à propos de ce sujet. Je n'avais rien pu faire, rien du tout. J'avais même tenté d'envoyer mon père le convaincre, pour qui il avait développé une étrange fascination et un grand respect, mais rien n'y avait fait.

- Ouais. J'ai enfin découvert de qui je tenais mon pif en tout cas.
- Ca justifiait de me laisser sans nouvelles durant tout ce temps ?
- Et toi alors ? Ca justifiait que tu me caches ta grossesse ?
- Tu ne voulais pas d'enfant ! crachai-je finalement à bout de nerf. Tu voulais que je fasse quoi ? J'étais morte de trouille ! Quand Nora nous a appris sa première grossesse, tu lui as dit : « ma pauvre » ! Comme si rien de pire n'aurait pu lui arriver ! Cet enfant n'était pas prévu, mais oui, je le voulais. Et je te voulais toi aussi ! J'avais peur qu'en te le disant trop tôt, tu me demanderais de... enfin de...
- D'avorter ? devina-t-il. Bordel Mél ça fait maintenant dix ans qu'on est en couple tu croyais réellement que je te poserais un tel choix ? Moi ou le bébé ? Je suis un pareil monstre à tes yeux ? Oui, je suis pas prêt pour avoir un gosse, mais je te laisserai pas l'élever toute seule. Comment t'as pu penser qu'après ce que j'ai pu vivre dans mon enfance je sois capable de faire la même chose à mon propre gosse ?


Je me mis à serrer la mâchoire. Je lui avais fait mal, je l'entendais à sa voix. J'avais sûrement surréagi, paniqué, parce que j'avais voulu protéger ce petit être face à l'instabilité dont Castiel pouvait parfois faire preuve. J'avais voulu me laisser du temps pour réussir à le préparer, mais ça avait échoué. Totalement échoué. L'état dans lequel il s'était mis cette fameuse nuit, son visage, ses traits détruits, tout ça m'avait ramené au lycée, au Castiel qui avait perdu sa mère. Je me doutais que cela lui ramenait des souvenirs étranges, sa future paternité l'avait effrayé, il n'avait pas eu de modèle et devait sans doute s'en imaginer incapable. Pourtant, je le connaissais mieux que quiconque et je savais qu'il pourrait être un père incroyable.
Il y a dix ans, quand j'avais accepté de partir en tournée avec lui, ça avait été le choix le plus dur de ma vie. Le plus contre nature pour quelqu'un comme moi. Mais aussi le meilleur choix, Castiel ne m'avait pas menti, j'avais passé la plus belle année de ma vie. Musique, foule, rire, joie, lâcher prise, musique. Et puis nous deux. Nous deux comme jamais.
Je lui demandais de faire le sien. Et forcément, il avait paniqué, il avait fui. Il avait cherché une réponse chez ses grands-parents, et apparemment il l'avait trouvé, puisqu'il était ici, dans ce bureau.

- Désolée Castiel, marmonnai-je en baissant le regard. J'aurais dû t'en parler au moment où je l'ai appris. Mais tu aurais réagi de la même manière, et tu le sais.
- On s'en fout, finit-il par dire en passant ses deux mains sur mon visage. J'suis là maintenant, tu peux compter sur moi, ok ?


C'est à ce moment-là que l'avocat fit à nouveau son entrée dans la pièce, nous consultant du regard pour savoir si nous avions fini notre cinéma. Castiel me fit un petit clin d'œil avant de passer son bras sous mes genoux et de me soulever dans ses bras.

- Monsieur l'avocat, je crois qu'on a plus besoin de vos services, mais merci beaucoup pour votre efficacité. Vous avez pensé à vous reconvertir dans les thérapies de couples ? Parce que vous avez un don sérieux !
- Vous ne divorcez plus ? s'étonna-t-il en nous regardant avec des gros yeux ronds.
- Ah non, je vais même aller faire l'amour à ma femme pour rattraper tout ce temps perdu, vous faites un super boulot ! J'vous recommanderai à mes potes, cria-t-il dans le couloir alors que je me débattais pour le faire taire.


Il riait comme un imbécile en rejoignant le parking privé. C'était fou comme ce rire avait pu me manquer. Castiel était ce point de folie dans ma vie là où j'étais son point seul point de stabilité.
Et étrangement, en prenant en compte notre passé, et nos caractères, un enfant semblait pouvoir tout faire exploser. Je n'avais pas eu de modèle maternel, il n'en avait pas eu de paternel. Et pourtant, je n'avais pas de doute sur le fait que j'allais aimer cette petite fille comme personne sur terre. Tout simplement parce que cette facette de notre enfance ne faisait pas tout. J'avais d'autres piliers qui suffisaient largement, mes amis, mon travail, mon père et lui. Des piliers qui avaient toujours été là, et sur lesquels je pouvais compter. Et au fond, ce qui avait de plus important, c'était que j'étais moi-même devenue un pilier.  


Toujours un Header de LeeJaeHo (que je remercie toujours infiniment même si elle me les a fait il y a maintenant un an !)

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Toujours un Header de LeeJaeHo (que je remercie toujours infiniment même si elle me les a fait il y a maintenant un an !).

Merci à vous de m'avoir suivi jusqu'ici, cette histoire a été commencé il y a deux ans et terminée il y en a un maintenant, mais je l'apprécie toujours autant, c'est la première histoire que j'ai écrite en entier et même si j'aurais quelques réécritures à faire, j'en suis très fière. Et je ne l'aurais jamais terminé sans les lectrices. Alors encore merci !

- CBoulette -

Et Dieu créa Mélodie... entre deux pauses pipiWhere stories live. Discover now