"Why does everything I love always get taken away?"
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- Pleure pas.
Il ressentait une affreuse envie de la serrer du plus fort qu'il le pouvait, de lui caresser les cheveux et de se noyer dans son regard innocent. Il se demandait ce qui lui arrivait, mais il s'en fichait, il aimait rester avec cette fille. Elle ne répondait pas.
- Laisse moi, dit-elle en se séparant de lui, cachant son visage avec ses mains.
Il sourit. Elle lui en voulait. Elle se retourne et prend un bout de coton. Elle met de l'eau sur celui ci et enlève son maquillage. Maquillage foutu. Elle fait face au visage neutre du jeune homme. Il la dévisageait. Elle avait des cernes énormes, mais un regard si puissant, déstabilisant.
- Nabil tu sais rien du tout, tu ne me connais pas.
- J'le savais ça. Mais on me ment pas. Je sais que tu caches un truc.
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J'avais envie de l'étrangler, d'hurler jusqu'à en perdre ma voix. Ça faisait mal. Je ne sais même pas pourquoi. J'essayais de réfléchir, comprendre pourquoi je réagissais comme ça, mais un mélange de tristesse et de haine m'envahit. Il profitait de ma faiblesse. Je regarde l'horloge, il était midi pile. Et bien j'ai finis. Je range la trousse sous son regard. Je retire ma veste, en essuyant mes larmes. J'enfile ma veste.
- Qu'est ce que tu fais ? dit-il les sourcils toujours froncés.
- J'ai finis.
Il se lève à tour et me laisse passer devant lui dans le couloir. Je marche plus vite que lui, surement sous la peur de me retrouver encore avec lui. J'aimais sa présence qui était réconfortante. Mais là, je ne voulait pas.
Pleurer ça donne faim, dis-je à moi-même pour penser à autre chose. Je décide d'aller à Macdo, solo à une table en regardant l'extérieur en mangeant un bon filet o-fish, c'est tout ce que j'avais envie de faire. Alors j'ai pris ce bus, entourée d'inconnus. J'observais un peu tout le monde, des filles comme moi étaient assise les yeux fermés avec de la musique dans les oreilles. D'autres étaient entre amis en train d'hurler de rire, oui hurler. Il y avait ces mères qui galéraient avec leurs poussettes et leurs courses. Et puis il y avait moi. La fille qui lisait un livre qui malgré le sujet très intéressant de celui-ci, ne pouvait pas s'empêcher de regarder le monde.
J'avais mon plateau dans les mains. Mais aucune table n'était vide. En même temps, il était midi trente. Bon. Je décide de refaire un tour pour bien vérifier si aucune table n'était disponible. Et j'ai souris, comme une folle. Mais putain quelle chance... ou malchance ? Nabil était assis sur une table juste en face de moi. Il avalait une dizaine de frites à la fois en regardant son téléphone, toujours les sourcils froncés. Il avait lâché ses cheveux. Il était vraiment beau. Je me précipite vers sa table et m'assois. Il lève sa tête. J'ai d'ailleurs souris face à celle ci.
- Qu'est ce que tu fais là ? dit-il surpris.
- J'avais faim et je trouvais plus de place.
- Cool.
Je sors mon téléphone à mon tour et regarde mes messages. Juste une fille avec qui je parlais sur internet, je ne l'avais jamais vue mais c'était cool, on avait de bon délires. Ce que j'aimais chez elle c'est qu'elle ne m'a jamais jugée. Elle me racontait à son tour ses pensées bizarres et comment elle voyait le monde. On passait nos nuits à parler au téléphone à l'époque. Jusqu'à ce que mon père le découvre. Il a très mal réagit quand il a apprit que je racontais ma vie à une inconnue. Il m'a frappé et privé de tout téléphone, tablette et ordinateur. Il ne me faisait plus confiance. J'essayais de le haïr pour me consoler.
- T'avais raison.
Il lève la tête et me fixe.
- Pour ?
- Ce que tu m'as dis toute à l'heure. C'est vrai, dis-je en fixant mes frites, pour ne pas affronter son regard.
- Pourquoi tu as mentis ?
- Parce que tu étais un simple inconnu à mes yeux, un mec qui faisait semblant de s'intéresser à moi.
- T'as cru que j'étais un fils de pute.
- Non loin de là. C'est juste je ne comprenais pas pourquoi un mec comme toi s'intéressait à moi.
J'avalais difficilement mes frites. Il piochait dans les miennes. Il avait déjà mangé 2 filet o-fish et une grande frite. Il devait avoir 6 estomacs, ce n'est pas possible.
J'étais concentrée sur mes frite quand je l'entend rire doucement.
- Quoi ? dis-je les sourcils froncés.
- Ça veut dire que j'suis beau ça ?
- T'es débile, dis-je en éclatant de rire.
- Bah c'est vrai, dit-il en riant.
- T'as l'air d'être un gars plus intéressant que moi c'est ce que je voulais dire, et ...
T'es beau à en mourir. À vrai dire je m'en foutais totalement des mecs musclés, virils et tout le tralala. Mais avec lui c'était différent. Tout était tellement parfait que je ne pouvais pas ne pas remarquer le moindre détail. Et ça m'étonnait qu'il parlait avec une fille banale comme moi, alors qu'il avait tout pour lui.
- Et ?
- Et rien du tout, dis-je en rougissant.
Il sourit encore. J'aime son sourire.
- Tu te trouves moche Azra ? dit-il sérieusement en roulant sur le r de mon prénom, comme je l'aime.
"Bordel tu as un don pour me mettre mettre mal à l'aise" pensais-je.
- C'est quel genre de question ça ? dis-je en souriant tout en fronçant mes sourcils.
- Répond moi.
- Je sais pas, dis-je avec un ton interrogatif.
Il hoche la tête et continue de manger mes frites.
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CHAPITRE COURT DÉSOLÉ !!! Mais l'inspi a disparue, j'en trouverais surement à l'école pendant les cours ennuyant de physique lol :) Je voulais quand même pas vous laisser sans partie alors voilà. Bsx chicas
