" Avant de sortir, laisse 60% de tes sentiments dans ta chambre."
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( celles ki commentent/votent jvs fais d bb merci la mif ) Il faisait nuit noire, et ce soir était apparemment agité. Des gyrophares résonnaient, des cris, et des pétards. Seulement des jeunes qui devaient s'amuser. Adem était assez nerveux à l'entente des bruits. Arrivée derrière la tour, devant la porte qui lie le couloir à l'escalier, il m'avait dis qu'il devait justement aller faire encore ses plans avec ses amis. J'hoche la tête et le laisse courir comme un guépard, il avait l'air pressé de retrouver ses amis, j'éspère juste que rien ne lui arrive.
Il devait être une heure du matin, je n'étais pas fatiguée. Je ne voulais pas rentrer chez moi, je voulais partir je ne sais où, mais je voulais partir, juste une heure ou deux. Je soupire et entre dans les escaliers. J'allais franchir cette marche, mais j'ai finalement reposé mon pied au sol. Pas envie de rentrer. Je fais demi-tour, pousse cette porte lourde et inspire dans le vent qui faisait voler mes cheveux. Je ne sais pas vraiment où aller. Je marche, regarde des hommes louches du coin de l'oeil, je me méfiais. Après tout, je n'étais qu'une jeune fille sans défense au milieu d'une cité sombre. J'accélère le pas et me dirige vers le parc. Je commence à courir, un sourire aux lèvres. Qu'est ce que je faisais ? Je n'en savais rien. Mais j'étais libre, seule. Comme un chien en cage qui retrouve sa nature. Je me faisais rire. Je fais pitié. C'est drôle. Je m'arrête une minute plus tard, en riant silencieusement. Je continue de marcher, traverse cette mini forêt, effleure les arbres de mes petits doigts fins.
- Oh ?
Je sursaute légèrement et me retourne. Nabil était là, il m'avait fais une de ces frousses.
- Tu m'a fais peur, dis-je la main sur le coeur.
- Qu'est ce que tu fais ici toi ?
- J'me balade pourquoi ?
- À cette heure ci ?
- J'voulais pas rentrer, dis-je en haussant les épaules.
Il rit doucement et s'approche de moi.
- Viens on va s'balade, j'fais une petite pause là.
- On va où ?
- J'sais pas, on a qu'à rouler et on verra ou on ira.
J'hoche la tête en souriant timidement et le suit. Sa voiture était garée pas très loin. Une fois arrivée dans celle-ci, aucun de nous deux s'attache. Il fixe son joint posé à coté de son frein à main. Il le prend et le jette rapidement par la fenêtre. Je l'observe discrètement et regarde dehors. Il démarre et commence à rouler. Je n'avais pas mon téléphone sur moi. Tant mieux, ce soir je ne voulais parler à personne, sauf lui.
