partie 5

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Bon il fallait avouer que ce n'était pas réellement ce qu'il avait prévu la veille. Sa femme l'avait littéralement obligé à trouver du travail pour leurs fils mais il était coincé, sérieusement qui aurait pu faire confiance à un gamin qui s'était fait viré du FBI, de la CIA et de l'armée ? Personne qui n'avait ne serait-ce qu'un peu de jugeote bon sang ! Mais c'est là qui avait eue un déclique. D'un côté il y avait son beau fils, il était beaucoup trop volage, ne respectait pas les procédures et semblait très souvent se foutre de mourir ou non, ce qui le mettait très souvent en danger. Puis, de l'autre côté il avait un agent qui était tellement prudent qu'il ne bougeait plus de derrière son bureau. Non mais sérieusement il ne savait pas ce qu'il lui avait pris mais sur le coup du chagrin causé par la mort d'un vieil ami et voulant régler ce cas au plus vite il avait improvisé. Oh il voyait bien que cette solution était bancale et qu'attacher un chien et un chat l'un avec l'autre n'était peut-être pas la meilleure des idées qu'il n'ait jamais eu. Mais pourquoi pas après tout ? C'était vraiment tordu c'est vrai... Mais ça pouvait clairement marcher, tout était de manœuvrer correctement le bateau pour qu'il ne coule pas.

Merde. Il pensait sérieusement qu'en arrivant dans le bureau de Charles, il pourrait tout simplement décliner l'offre d'emploi en chair et en os plutôt qu'au téléphone et s'en irait aussi vite qu'il était venue. Malheureusement, ce n'est pas comme ça que ça allait se passer.

Lucas allait ouvrir la bouche pour protester de quelque façon que ce soit quand il croisa le regard de son beau père. Le message qu'il y passait était claire, il lui pardonnerait le retard et son comportement durant ces trois derniers mois seulement s'il s'engageait à essayer. Luc n'était pas dupe il savait très bien que si il refusait il aurait lui, ainsi que Charles, sa mère sur le dos. Et personne oh vraiment personne sur terre ne peut supporte ne serait-ce qu'une journée avec cette femme mécontente. Personne. En plus il fallait dire que même si sa prime de fin de service militaire avait été généreuse, il ne pouvait décemment pas se permettre un train de vie pareil sans travailler. Il avait besoin d'un travail et aucune agence au monde ne l'engagerait, c'était bien la seule chose dont il était certain.

À côté de lui, l'agent Beauchamp soupira et hocha la tête avant d'enfin ouvrir la bouche pour signaler d'une voix profonde son accord.

- Très bien.

Sa réponse fut courte, il avait peur que s'il se permettait quelque chose de plus long, son masque se fissure et laisse réellement voir son état d'esprit. Son sang froid ne tenait qu'à un fil.

Luc, étonnée par la voix sorti de ce grand corps et par son accord contradictoire avec son language corporelle, tourna vivement la tête vers lui pour l'analyser plus en détaille. S'était-il trompé ? Pourtant son sens de l'observation était infaillible ! Une légère toux l'empêcha de détailler plus qu'il ne le fallait son nouveau camarade.

Le directeur du bureau fédéral d'investigation le regardait attendant sa réponse.

- Euh... D'accord, souffla-t-il lui-même choqué par les paroles qui sortaient de sa bouche.

- Bien, s'enthousiasma Charles, comme cela fait longtemps qu'aucun de vous n'as été sur le terrain, je pense qu'un peu de révision vous fera du bien !

Ethan, dans un état second, compris à la dernière minute où le directeur voulait en venir. Putain de merde, non !

- Vous allez passer quelques mois à Quantico pour vous remettre à niveau.

À ces mots, l'homme à côté de lui s'était statufié compris Luc. C'est vrai qu'il n'était pas très mobile avant mais là c'est limite si l'autre agent respirait. Il compris qu'il avait vraiment arrêté de respirer. C'est vrai que l'académie n'était pas le meilleur endroit sur terre se rappela-t-il mais de là à réagir de cette façon !

Luc se souvint de ses quelques mois passés là-bas, il se rappela qu'exceptionnellement cela avait été un court séjour pour lui. Avec un sourire il se rappela des mauvaises blagues qu'il avait faite. Dire qu'il ne s'était jamais fait chopper. Étrange sachant qu'il y avait des caméras partout. Il se demanda pour une fois si ils ne l'avaient juste pas réprimander parce qu'il était le meilleur élément.

Ethan était étonné, du coin de l'œil il pouvait clairement voir le bleu sourire. Gardait-il un aussi bon s'ouvrir de cet enfer ? Pour lui c'est tout ce que ça avait été. Il se rappelait juste avoir travailler très dur et avoir mordu la poussière plusieurs fois. Pour lui, ça avait juste été un cauchemars a traverser. Toute la sueur qu'il y avait mis... Il se souvint avec dégoût qu'il n'était même pas arrivé premier. Seulement deuxième, quelle honte.

- Très bien, repris Charles, dans ce cas là rendez-vous demain matin à Quantico. Luc.

Il s'était fait insistant sur le prénom de l'agent Clark. Cela signifiait que lui pour partir, mais pas Ethan. Une fois que l'homme eu fermé la porte, le directeur repris.

- Beauchamp, je vous demande de ne pas vous impliquer dans l'affaire en cours.

Nouveau choc. Il en était hors de question !

- Mais monsieur...

Le directeur leva une main pour l'arrêter sur sa lancée.

- Je sais très bien ce qu'il a été pour vous. Mais il est hors de question que ça devienne une affaire personnelle. Sortez maintenant.

Le directeur avait étouffer ses protestations dans l'œuf. Son sans-blanc de sang froid se fissurait de plus en plus. Il fallait qu'il sorte de ce bureau et vite.

- Bien.

La réponse avait été courte, c'était la seule manière pour lui de ne pas perdre le travail qu'il aimait tant. Il s'est ensuite levé et hocha la tête en direction de l'homme avant de sortir.

Dans le couloir, Luc attendait son partenaire. Il s'était foutu dans de beau draps et maintenant il avait envie de mieux connaître le gratte papier qui lui servirait de baby-sitter.

Quand l'homme sorti du bureau il semblait être sur le point de casser quelque chose. Il passa devant Lucas sans même lui accorder un regard.

Légèrement décontenancé par l'attitude peu professionnel de l'homme, Luc le suivit jusque devant l'ascenseur. Affichant le fameux sourire qui faisait flancher même les ex en furies.

- Donc à partir de maintenant ...

Debout devant la boite en fer, il avait commencé à parler mais Ethan à très vite levé la main pour le faire taire en lui tournant le dos.

- Je ne veux ni te connaître ni faire ami ami alors vas jouer ailleurs.

Comme si il n'était qu'un parasite. Aussi facile que ça.

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