Les Partenaires

Partie 18

Il fallut du temps avant que les mots de Ricky n'arrivent au cerveau de Luc. Il eut d'abord un moment d'hésitation, croyant avoir mal entendu.

- Pardon ? s'exclama Luc en essayant de garder son calme, Qu'est ce que tu viens de dire ?

Ricky à son interrogation leva un sourcil en l'air et se leva de son lit. Il s'approcha ensuite de son colocataire pour essayer de lui prendre le collier des mains sans succès.

- Pourquoi donc as-tu le collier de Julia dans tes mains ? Lui demanda Ricky en retour, ne me dis surtout pas qu'il y as eut un rapprochement ?

Mais Luc était déconcerté et ne répondit donc pas aux questions de son ami, ce qui fut mal interprété par l'intéressé.

- Ah non ! Mec ! Cette fille c'était chasse gardée ! S'exclama alors Ricky d'un ton outré qui eut pour résultat de réveiller Luc.

Il cligna alors des yeux quelques secondes avant de prendre une grande inspiration :

- Non il n'y as rien eut de ce genre je l'ai juste trouvé dans les couloirs.

Luc savait parfaitement qu'il mentait, mais il ne se voyait pas dire à un gars qui aimait cette fille qu'il l'avait entendu crier avant qu'elle ne perde son collier.

Sur ces mots, Luc sorti de la chambre en ajoutant qu'il partait de ce pas lui rendre son bien.

Dans le couloir, beaucoup de ses camarades chahutaient tranquillement en se plaignant des différents cours, la bonne humeur était de mise. Humeur qui n'habitait pas Luc en ce moment même, il était plongé dans mélange d'inquiétude -car le cri qu'ils avaient entendu plus tôt était véritablement  alarmant- et d'indignation de ne pas avoir reconnu la parure plus rapidement. Cette fille n'avait pourtant pas eut de cesse de lui tourner autour depuis les premiers cours de combats.

En arrivant devant la chambre de la demoiselle, Luc émis un soupire de lassitude. Plus vite il lui rendrait son bien et plus vite il pourra oublier ce qu'il avait entendu. L'ancien militaire toqua alors à la porte doucement d'abord, puis, plus fort.

Personne ne répondit.

Hésitant ensuite sur la marche à suivre, Luc colla son oreille à la porte pour essayer de déterminer s'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Mais rien.

Les portes des dortoirs n'étaient pas dotées de serrures pour des raisons de sécurités et Luc à présent hésitait très franchement à ouvrir la porte pour confirmer l'hypothèse qu'il n'y avait plus personne dans la chambre.

Le brun allait donc ouvrir la porte lorsque quelqu'un lui tapa sur l'épaule droit le faisant sursauter.

Avec agacement il se rendit compte que cela faisait deux fois en une journée que quelqu'un le surprenait de cette manière. Les dents serrés, il allait demander à Ricky d'aller se faire foutre quand il tomba sur un regard azur.

La deuxième chose qu'il vit fut le sourire éclatant de Brett. Il se retenait clairement de rire et rien que pour avoir oser penser à se moquer de lui, Luc faillit l'étaler par terre une seconde fois. Mais il prit sur lui et inspira profondément.

- Recrue Clark, que dites vous de me suivre dans mon bureau ?

Cette façon de parler désarçonna quelques instants Luc et il oublia son irritation. Brett profita alors de son hésitation pour lui prendre le bras en riant.

- Aller, viens. Dit-il en le tirant pour le faire marcher

- Euh... Où ? Put seulement sortir Luc les sourcils froncés

Le rire étrange qu'émis Brett à ces deux mots se répercuta sur les murs du couloir et le rendit inquiétant.

- On va s'amuser pardi ! S'exclama alors Brett en regardant Luc, ses yeux bleus voilés par le mystère.