Chapitre 5. [Corrigé]

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Je m'excuse de l'absence de chapitre hier soir, mais j'avais vraiment beaucoup de choses à faire 😔. Pour m'excuser je publie un chapitre plus long 😏 bonne lecture !

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J'avais bien envie de lui répondre que c'était un peu logique qu'elle fasse nos cours toute l'année car c'était une prof de français mais je m'abstins pour ne pas faire mauvaise impression dès ce début d'année. Je me tortillai sur ma chaise, lorsqu'elle me dévisagea longuement.

-Quelque chose ne va pas mademoiselle Gallieni ?

-Tout va très bien madame Daniella, pourquoi cette question ? répondis-je sûr de moi.

-Vous vous agitiez sur votre chaise, je pensais que vous aviez une remarque à faire.

-Loin de la madame. J'étais tout à fait à votre écoute, vous êtes si intéressante.

-Fort bien, clôt-elle.

Elle se retournai, et commença son cour comme si de rien n'était. Certains élèves s'était retournés pour me jauger du regard, mais je les fusillai du regard pour les mettre en garde et leur faire signe de se retourner.

Le cour avait bien commencé depuis au moins 10 bonnes minutes, lorsque la porte s'ouvrit sur... le mec qui était en moto ce matin, et tout son petit groupe. Je place mes mains sur les bords de la table et je serre de toutes mes forces. J'agrippe tellement fort mon pupitre que mes jointures devinrent blanches.

-Et bien,vous êtes en retard ! fit remarquer la prof.

-Ouais je sais... dit le motard d'un ton las.

-Pouvez vous vous présentez rapidement à la classe s'il vous plaît ?

-Mais très certainement madame. Alors salut je m'appelle Andrei Collins, j'ai le même âge que vous, ce qui est un peu logique, j'habite dans cette grande ville totalement à chier, et si vous m'énerver, je vous fais bouffer vos chaussures. Voilà.

J'haussais un sourcil, amusée par son petit monologue.

Puis, tout les membres de son groupe se présentèrent. Parmi les trois filles, il y avait une brune, une blonde et une rousse. Blondie, s'appelait Rosa Harley, Brunette se nommait Kelly Maria et le petit nom de la Rouquine était Camilla Connors. De belles têtes de connes. Puis vinrent le tour des garçons. Un brun, un homme avec les cheveux noirs et un blond. Le Brun, c'était Charly McDanley. Le ténébreux, c'était Matthieu Gipsy, et le blondinet c'était Matt Benney.

La prof les regarda tour à tour. Elle regarda d'abord le motard et dit :

-Euh... très bien... vas t'asseoir à côté de.....

Je souris, car je savais qu'elle n'oserait pas le mettre à la table à côté de moi. Elle savait que c'était SA table.

-À côté de mademoiselle Gallieni.

Je sursaute à mon nom, et je la fixe, hébétée, tandis qu'elle me regardait avec un sourire complice. COMPLICE ?! Elle venait de donner SA place à ce gros bouseux !

La place de ma meilleure amie. J'avais toujours été à côté d'elle à tous les cours. Jusqu'à l'année dernière. Cette foutue année ou tout à pencher du mauvais côté de la balance. Elle avait un petit copain qui vendait de la drogue et ils étaient fou amoureux l'un de l'autre. Jusqu'à ce que le patron de son mec décide de la tuer. D'après lui, elle en savait beaucoup trop. Je le savais parce que j'étais, comme par hasard, dans la même ruelle qu'eux quand l'assassinat à eu lieu. J'avais été aux premières loges.
J'avais entendu toute la conversation, cachée derrière une benne à ordure. Puis j'avais entendu le "pfiouf" d'un coup de feu tirer avec un silencieux. Malin. Mes poils s'étaient hérissés, et quand il eu été parti, j'avais accouru vers son corps étalé par terre, en faisant attention à ne pas laisser mes empreintes digitales sur elle, mais il avait été trop tard.
J'avais prévenu son copain, mais il ne m'avait pas cru. Il m'avais traité de menteuse, en criant que son patron n'aurait jamais oser tué l'amour de sa vie. Sauf qu'il avait osé ce fumier de première.

Pendant qu'elles finissait de placer les autres je regardai Collins traverser la minuscule allée entre les bureaux, et s'approcher de SA table, malgré mon regard noir. La prof s'était retournée pour écrire et j'en profitais. Je pose brutalement mon pied gauche sur la chaise et mon pied droit sur la table, et je lançai froidement :

-Bouge de la, tu vas poser ton gros cul ailleurs.

-Pourquoi? dit-il en me défiant.

-C'est pas tes oignons, alors je te conseille vivement de te barrer.

-Hors de question, de un, maintenant c'est ma place, et de deux, je suis pas ton chien.

-Si tu l'es, maintenant que tu viens de croiser ma route.

Il prit mes pieds et les enleva brutalement de la ou ils étaient et je m'écris hors de moi :

-Oh tu fous quoi la ?! Tu t'es crus chez ta mère ou quoi?! C'est pas ta place et ça ne le sera jamais, alors maintenant bouge ton popotin de cette table avant que je te frappe.

-Mais t'as craquer ou quoi?! s'exclama-t-il.

-Mais t'es bouché en plus d'être con ma parole, bouges de là !

-Ah, j'ai compris t'as tes règles.

Ce fut la goutte de trop. Les élèves et son groupe de connards nous regardaient, choqués par la scène qui se passait. La prof avait arrêter d'écrire au tableau, et nous scrutait, ne sachant pas quoi faire.

Je me levai d'un bond, en renversant ma chaise, et je m'approchai de lui lentement, mes yeux encrés dans les siens.

-Écoutes moi bien espèce de petite merde, cette place est déjà prise. Alors tu vas dégager de la, et trouver une autre place pour poser ton gros cul plein de cellulite !

Bien évidemment, II n'avait pas de cellulite aux fesses, mais c'était pour le vexer. Il avait un putain de cul ouais !

-Et par qui elle est déjà prise, un fantôme ?! Ton père? Ta mère? Qui ? Ton pote imaginaire ? Je ne vois personne ! cria t-il en riant.

Une douleur que je croyais disparue à jamais se manifesta. Un picotement au cœur me signala la présence de la plaie béante qui était censée s'être refermée depuis bien des années. Ma main partie toute seule, comme prise d'une envie subite de frapper quelqu'un. Il se prit la paume de ma main en pleine face, et il fut sous le choc, comme toutes les personnes ici présentes dans la salle de classe.

-Ne.Redis.Plus.Jamais.Ca, sifflais-je en séparant chaque mots.

Je me retournai et j'attrapai mon sac à la volée avant de sortir en trombe de la salle de classe en ignorant les petits cris inutiles de madame Daniella qui essayait de me retenir tant bien que mal.

C'était à peine le début de l'année, que déjà un connard accompagné de son groupe de têtes à claques venait perturbé ma tranquillité ! Ils m'énervaient ! Enfin plutôt lui !J'envoyais un coup de poing dans un mur, et celui-ci céda sous le choc. Il venait d'insulter mes parents ! Devant mes yeux, juste devant moi ! Il avait dépassé les bornes !

"Il ne connaît pas ton passé" surenchérit ma consciente.

Et alors ! Il n'avait pas à dire ça sans connaître la vie des gens ! Je bouillonnai de rage, personne n'avais jamais osé insulter ou même parler de mes parent ! Personne ! Je marche à grandes enjambées vers les portes de sortie, j'ouvris la porte et quand l'air fouetta mon visage, je me calmai peu à peu. Je vais m'asseoir sur un des bancs blanc vide, en attendant que le cour de français se termine. Une idée me vint à l'esprit quand mon regard se posa sur la moto de Andrei, et un sourire illumina mon visage.

Je sors de mon sac une bombe de peinture rose, que je garde toujours sur moi si je veux graffer un mur ou me venger de quelqu'un, et je dessine deux penis de chaque côtés de la moto. Ensuite je vais aux toilettes prendre deux grandes bandes de papier toilettes, que je fixe sur l'arrière de la moto et le guidon.

"Vengeance"! Crièrent ensemble mon cœur et mon cerveau.

La sonnerie retentit, et j'abandonnai mon chef d'œuvre pour aller en cour d'anglais.

Only Gang. [TERMINÉ]Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang