Only Gang. [TERMINÉ]

Chapitre 9. [Corrigé]

Ne frapper personne. Je me répétais cette phrase depuis au moins vingt minutes, appuyer sur un poteau électrique. J'attendais patiemment la fin du cour du vieux chnoque, quand je reçu un appel.

-Allô ? dis-je.

-Coucou, c'est moi ! dit la voix rassurante de Johan.

-Oh coucou Jo, ça va ?

-Oui,désolé de n'avoir pas été la ce matin, j'avais une consultation urgente...

-Ouais, t'as baisé une meuf.

-Mais comment tu fais pour toujours tout deviner ! Et puis d'abord, il est 9h, pourquoi n'es-tu pas en cour ? bouda mon coloc.

-Je... n'ai pas cour! Mon prof est absent aujourd'hui.

Je mentais, je le sais, mais il ne devait pas s'inquiéter pour moi et mes petits problèmes personnels.

-Tes blessures vont mieux ?

-Oui oui...

J'entendis la sonnerie retentir, et je dis au revoir à Johan. Je couru vers mon cour de philosophie, et je rentrai dans la classe. J'allais m'asseoir à la table du fond, quand je vis les pèquenauds arriver.

-Génial... soufflai-je.

Ils auraient pas pu crever ? Je sais pas moi, en se faisant écraser par un bus par exemple !

Andrei et Charly me dévisageaient, pendant que je sortais des écouteurs de mon sac. J'avais finis les cours après, et je rentrais toujours en moto avec les écouteurs dans mes oreilles. Je les mis, sans mettre de la musique, pour éviter que Andrei ou un de ses potes m'adresse la parole.

Soudain, mon téléphone sonna dans mes oreilles. Je regardai autour de moi, voir si quelqu'un avait entendu la sonnerie de mon iPhone. Le nom de mon père adoptif s'affichait. Je décrochai et lâche en chuchotant :

-Pourquoi tu m'appelle, je t'ai déjà dis de ne plus jamais m'appeler ! rouspétais-je après mon père adoptif.

-C'est pas mon père à l'appareil mon chou.

Je lâchai mon téléphone, et il alla s'écraser au sol avec un bruit sourd.

Oh non, pas lui. Je me figeai sur place. Pourquoi ne me laissait-il pas tranquille ! Putain... putain! Mes écouteurs avaient rejoint mon téléphone après s'être détachés de celui ci quelque secondes auparavant, et la classe me regardait curieusement.

-Je te retrouverais ma belle, quoi qu'il m'en coûte... parla la voix au téléphone.

Tout l'air de mes poumons se vida.