Chapitre 35. [Corrigé]

19.9K 1K 49
                                    

Je me réveillai en sursaut, lorsqu'un poids m'atterrit dessus violemment, me faisant mal à la jambe. Je gémis de douleur, et on me prit dans les bras.

- Bordel Anna ! Ca fait une semaine !

J'ouvris les yeux doucement en émergeant du sommeil, et j'aperçus Johan qui me regardait avec soulagement.

- Ou étais-tu ! Et pourquoi as-tu des béquilles !

- Laisse tomber, fis-je simplement en balayant sa question d'un geste de la main.

- Pourquoi il y a des sacs à l'entrée ?

- Je me suis acheté un appartement déjà meublé pas loin d'ici, j'emménage demain. Oh et tu peux laisser tout le reste de mes affaires ici, tu trouveras vite un coloc, j'en suis sûre.

Mes murs noirs et mes meubles étant très masculin, pouvaient convenir à tout type de personne.

Il fronça les sourcils mais ne dit rien. Il était vexer, je le savais, mais il ne disait rien car il savait comment j'étais, et que me faire la morale n'allait servir à rien.

J'étais une grosse menteuse de lui dire que j'avais trouvée un appartement, mais c'était pour son bien.

Il se décolla de moi, et me demanda :

- Thé, café ?

- Chocolat chaud. Quelle heure est-il ?

- il est 7 heures du matin, je viens à peine de rentrer, j'étais...

- Avec une de tes putes, j'ai compris.

Il hocha la tête, et me laissa me rendormir comme une merde à moitié dans le vide de mon lit.

On me réveilla encore une fois avec une odeur de chocolat et de lait.

Je papillonnai des yeux et je m'emparai du bol de chocolat qu'on me tendait.

Je le bus tranquillement alitée, jusqu'à ce que Johan revienne et me dise d'un ton inquiet :

- Des gens prétendent te connaître et veulent te parler.

Je fronçai les sourcils, regardai l'heure, (8h30), et me muni de mes béquilles pour aller dans le salon.

Johan se tenait derrière moi tout le long du trajet, chambre-salon, et lorsque j'arrivais dans celui-ci, je me stoppais net.

Bordel de merde qu'est-ce qu'ils foutaient la !

Je dévisageais Andrei et tout son petit groupe, puis je m'avançais vers le canapé.

- Bonjour Anna, dit finalement Andrei.

- Salut Andrei, qu'est-ce qui t'amène ?

- J'ai réfléchis.

J'applaudis en souriant.

- Mais c'est que notre petit Andrei à trouver comment faire fonctionner son cerveau !

Camilla voulu s'avancer vers moi, mais Andrei la retint d'un bras.

- T'as raison, retient bien ta chienne en laisse, Andrei, sifflai-je en souriant.

- Tu sais ce qu'elle te dit la chi... commença Camilla.

Je commence à lâcher de fausse larmes en me ventilant avec les mains, quand Camilla me regarde et me demande, étonnée :

- Bah quoi ?

- Excuse-moi, c'est l'émotion, c'est la première fois que je vois un animal qui parle... je lui lâche. (Les vrais reconnaîtrons l'origine de cette phrase).

Elle ouvre la bouche outrée, et j'entend derrière moi Johan qui pouffe de rire.

- Johan, sors de l'appartement s'il te plaît, lui dis-je, avant que les sujets les plus importants soit aborder.

- Mais pour...

- Sors, tout de suite.

Il prit une veste et parti de l'appartement en me grognant dessus.

- Bref, revenons-en a nos moutons, donc tu as réfléchis, et pendant ton instant de lucidité, qu'est-ce que tu t'es dis ? repris-je.

- Il faut qu'on arrête cette guerre, celle entre nos deux gang.

- Hum...hum, mais encore ?

- Je pense qu'on devrais s'allié.

Je le fixe et déclare finalement :

- Et pourquoi arrêterons nous cette guerre pour nous allié ?

- Parce que nous pourrons tout simplement régner sur Seattle ensemble.

- Ce n'est pas bête, il faudra que j'en parle à mon supérieur.

- Mais, c'est toi le chef dans ton gang...

Un sourire carnassier se plaque sur mon visage.

- Non. Je ne suis que son bras droit.

Son visage se décomposa un instant, mais il se reprit vite.

- Puis-je rencontrer ton chef alors ?

- Non, lâchai-je en croisant les bras.

- Pourquoi ?

- Parce que personne à part moi ne connais sa véritable identité, et se n'est sûrement pas toi qui va le découvrir.

- J'insiste pour le rencontrer.

- Si tu continue à insister, le traité de paix tu peux te le carrer ou je pense.

Ma patiente avait ses limites.

- Très bien, dit-il.

- Je transmettrais tout à mon chef.

- On à un gros problème, annonçant-il.

- Ah oui ?

Je lève un sourcil ironiquement, et j'attendis sa réponse.

- Un troisième gang s'est installé en ville, et il veut coûte que coûte le contrôle de Seattle.

Only Gang. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant