Only Gang. [TERMINÉ]

Chapitre 10. [Corrigé]

Les yeux de ceux qui avaient entendu s'écarquillèrent, et pour ne pas que ce mange merde en rajoute, j'écrasai aussitôt mon téléphone sous le talon de ma boots, et je m'acharnai dessus en retournant ma cheville pour bien l'achever.

Je le repris dans ma main, et ramassai mes écouteurs.

Il m'avait retrouvé.

Je regardai nonchalamment par la fenêtre, et j'y vis seulement un arbre dont les feuilles commençaient déjà à tomber. Si il avait été une représentation abstraite de ma vie, il aurait été parfait.

IL était en colère depuis qu'il avait apprit que j'étais partis autre part, et il allait se venger.

Je m'étais levée, et je fixais toujours la fenêtre, effrayée. Et si il me violait encore? Si il?

Mes souvenirs affluèrent dans ma tête, le soir où il avait oser me toucher.

Je serrai les restes de mon téléphone entre mes doigts, et j'entendis l'écran craquer. Les petits bout de verres se plantèrent dans ma paume de mains, et je marchai vers la sortie comme un automate, en ayant pris mon sac en passant à côté de la table.

Le professeur n'avait toujours pas bougé, et la classe était silencieuse.

Je lâchai un sourire las, et je sortie de la salle, nerveuse et tremblante.

Si il m'approchait, j'allais devoir m'en aller. Je n'avais aucunes armes, aucuns moyens de me défendre. J'étais cuite, d'ailleurs ça sentait le roussi pour moi.

J'inspirai un grand coup, et j'allais avancer, mais la porte de la classe qui s'ouvrit à la volée me fit bondir en arrière. Andrei en sorti, rouge de colère. Rouge de colère ? Je fronce les sourcils quand il s'approcha de moi.

Je déglutis, et je me reculai, par simple réflexe.

-C'était qui ?! me demanda t-il.

-Qu'est ce que ça peut te faire ? crachai-je en le regardant d'un œil mauvais.

-Dis moi qui c'était !

-C'est pas tes oignons ! m'énervai-je à mon tour.

-Qui veut te retrouver Anna ?!

Il me prit par les épaules, et me secoua légèrement.

Je le repoussai violemment, et le plaquai contre un casier, la fureur ayant pris possession de mon corps. Je ne sentais à ce moment là plus ma cheville et mes poignets souffrants le martyr.

-Tu me touches encore une fois, je te coupe les boules et je te les fais bouffer crues. Tu parles de mes parents ne serais-ce qu'une demi seconde, je t'empale le ventre dans une branche d'arbre et te laisse pendouiller dessus jusqu'à ce que tu meurs en ayant agoniser pendant des heures... et tu dira à tes branleurs de potes que si ils m'adressent la parole, je les accroche à l'arrière de ma moto et je les traine sur des kilomètres et des kilomètres jusqu'à se que leurs cadavres ne soit plus que de la bouilli.

Je le lâche, sous sa mine choquée, et je pars de la fac. J'allais sécher le dernier cours, j'avais besoin de décompresser.

Point de vue Andrei.

Wow. Cette fille était juste... putain de chiante. Mais le mec qui voulait la retrouver me fais plus peur que n'importe laquelle de ses menaces. Même si elle m'avait en quelques sortes défendue de l'approcher, et interdit de la toucher sous peine de mort, j'avais envie d'elle.

Non Andrei ! Tu la hais putain!

Ma bande de "branleurs" comme disait Anna, émergèrent de la salle de classe.

-Qu'est ce qu'elle avait à être choquée comme ça ? me demanda Matthieu.

-Aucunes idées, mais je compte bien découvrir ou elle va pour fuir ses problèmes, murmurai-je.

Je couru à ma moto, mes amis à mes trousses.

-On te suit Andrei ! me dit Camilla avec son grand sourire mielleux, mais crois moi, cette fille n'en vaux pas la peine.

Elle colla sa grosse paire de seins siliconés sur mon torse, et me caressa le biceps doucement.

Je ne me laissait pas distraire, et je m'écartai d'elle, car je savais très bien qu'elle en voulait à mon argent, et aussi, à mon gros engin, si vous voyez ce que je veux dire.

Je vis Anna démarrer sur les chapeaux de roue en direction de l'autoroute, et malgré tous les risques que je courais dont celui de me faire castrer non chimiquement je la suivis à la trace.

A nous deux ma petite Anna.

(Moto Andrei et sa combinaison de motard)