Chapitre 48. [Corrigé]

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Un petit cercle se forma, ou des couples se mirent à danser. 

Andrei me fit descendre de la table, et m'entraîna tout de suite vers la piste sans me demander mon avis. Je le suivis docilement en profitant de la sensation de sa main chaude sur ma peau devenue soudain devenue brûlante. 


Il posa sa main dans le bas de mon dos, prit ma main dans la sienne et commença à nous faire tourner lentement. Je posai ma main sur son épaule, et nous nous fixâmes intensément jusqu'à ce qu'il engage :  

-Ton discours m'a beaucoup plus, me dit-il droit dans les yeux. 

-Merci, le tien était génial. 

Il me colla un peu plus à lui, et je crus que j'allais fondre tellement j'avais chaud. 

Nous valsions sur la piste maintenant pleine de monde, mais soudain, il n'y eu plus que nous. 

Son regard émeraude m'ensorcela totalement et je n'entendis plus les bruits des conversations qui nous entouraient. 

Nos têtes étaient proche et nos lèvres aussi. Je sentais son souffle sur mes joues, et je ne pus résister. Je posai délicatement mes lèvres sur les siennes, et sa main se resserra sur mes reins. Je plantai mes ongles dans son épaules et je revins à la réalité quand des applaudissement et des sifflements brisèrent cet instant en résonnant dans toute la salle. 

Nous nous éloignons brusquement, pris sur le fait, mais gardâmes quand même nos mains la où elles s'étaient posées naturellement. Enlacés, moi rougissant comme une adolescente, nous observions les gens nous regarder, des grands sourires aux lèvres. 

Bordel maintenant, tout le monde savait que j'avais un faible pour lui ! Surtout Camilla, qui, dans sa robe minuscule pour attiré l'attention, me fixait méchamment en triturant ses ongles long. 

Une autre musique s'enclencha, et un homme d'une cinquantaine d'années je dirais, m'apostropha à peine avais-je quitter l'étreinte d'Andrei, gênée de continuer à danser. 


-M'accorderiez vous cette danse ? 

J'Haussai un sourcil, mais j'acceptai. Il me disait étrangement quelqu'un, mais je ne savais pas qui. 

La chanson qui suivit me surpris, car c'était une musique basique sur laquelle l'on faisait de la salsa. J'avais de la chance, car je savais danser la salsa. 

L'homme avec qui je dansais aussi apparemment. Il me faisait littéralement virevolter. 

-Alors Anna...

Il me fit tournoyer et revenir vers lui rapidement. 

-Vous êtes dans les RedTips? 

Nouveau pas de danse. 

-Oui, et vous ? 

Nos respirations s'accélérèrent en même temps que notre rythme de danse. 

-Oh, moi, hum, je n'étais pas sur la liste des invités,dit-il le plus naturellement possible, comme si cela devait être normal. 

Mon visage se décomposa. Comment était-il parvenu à rentrer alors ?!

Il m'envoya violemment en arrière, mais ne lâcha par ma main. Il me fit revenir contre son torse, et me murmura à l'oreille : 

-Ta mère à insister pour que nous venions. 

Il me refit tourner, un grand sourire aux lèvres, pendant que je sentais tout mon sang quitter mon visage. 

Il me colla à lui, et nous commençons un jeu de pied hors norme. Mon pied droit se posa en avant, le sien parti en arrière et son autre pied revient se poser en avant, et le mien se poser en arrière, pendant que nous nous mesurions du regard. 

Sa main passa dans mes cheveux, et vint détacher ma masse de cheveux contenu dans mon chignon, que j'avais fais il y a à peine quelques minutes, car j'avais trop chaud.  Mes cheveux tombèrent en cascade jusqu'à mes reins, et vinrent chatouiller sa main poser sur le bas de mon dos. 

-Elle tenait à te voir de ses propres yeux, et non en photo, comme celle que notre informateur arrivaient à prendre sans que tu ne t'en rende compte. Tu es devenu une pilote de moto hors paire, et une très belle jeune femme, Anna. Nous sommes fière de toi. 

-Vous mentez, mes parents sont morts ! m'exclamai-je assez fort pour que certaine personne autour de moi se retournent. 

Il me fit basculer le haut du corps en arrière, sur la dernière note de la musique, et ma jambe se leva toute seule. Je me retrouvais horizontalement, à par ma jambe droite qui me permettait de tenir debout. 

-C'est la que tu te trompe dolcezza, je suis bien ton père, Fernando Gallieni, et ta mère, Nina Alario Gallieni, est en train de nous regarder danser. Et, prend garde à toi, nous, les BlackCoal, allons revenir à la charge. 

Il me redressa violemment, ce qui provoqua un craquement dans mon dos, et enleva ses mains de mon corps. Il recula en me regardant dans les yeux, et je reconnu dans les siens l'éclat gris que j'avais dans les miens. 

Dolcezza. Le surnom par lequel mon père m'appelais quand j'étais petite. 


Je me rendis compte alors, lorsque mon père disparu dans la foule, que j'étais seule au centre de la piste, et que des gens m'applaudissait. 

J'avais oublier que mon père dansait très bien la salsa. Et que ma mère et mon père faisait bien parti de la mafia.

Only Gang. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now