Chapitre 8. [Corrigé]

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Je suis désolée pour l'absence de chapitres, mais j'étais en vacances ! Je fais donc un chapitre plus long. Bisous mes bébés phoques 😊
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(Tenue de Anna en média)

Le réveille sonna, et je grognai. Je me levai rapidement, et j'allais dans la salle de bain pour prendre ma douche.

Une fois que ce fut fait, je pris un collant résille et un t-shirt noir à motif appartenant à Johan. Il était bien évidemment trop grand pour moi, mais ça rendait assez bien puisque j'étais petite. Je coiffait mes long cheveux en chignon improvisé et je mis une touche de mascara sur mes cils droit.

Je mis des boots noires plate, et je me dirigeai dans la cuisine. Personne.

Johan à dû partir tôt. Je me fis un café et le bu, puis je partis de l'appartement, en prenant soin de prendre ma veste en jean noire over size préférée et une écharpe, que je mit de sorte que celle ci cache tout le bas de mon visage depuis mon nez.  Il ne faisait pas froid, mais je me devais de garder mon état secret.

Je n'étais pas très pressée d'arriver à la fac, je vous l'accorde.

Une fois arrivée au parking, j'enjambai ma moto, et direction l'enfer.

Ce matin, j'avais vraiment une tête à faire peur. Avec mes deux cicatrices recousues et mon gros bleu à la joue que je n'avais remarquer que ce matin, je n'allais pas passer inaperçu.

J'arrivai à la fac, et j'avais déjà mal à la cheville et aux poignets. Je descendis de ma moto, en faisant attention à ne pas appuyer trop sur ma cheville tout en essayant de cacher l'état de mon visage avec mes cheveux qui tombaient en rideau de chaque côtés de ma tête.

Je serre les clés de ma moto entre mon poing, en essayant de montrer le moins possible mon visage. Je haïssais mes nouveaux freins, c'était officiel.

J'avais Anglais en première heure, et j'allais me coltiner Andrei.

Je vis au loin, à travers mes cheveux, sa bande me fixer, pendant que je boitillais légèrement à cause de ma cheville.

Quand je fus enfin arrivée devant ma salle de cours, je soufflais bruyamment. Je décidai de rentrer sans l'accord du prof, et de m'asseoir à la table du fond, quand la sonnerie retentit.

Je fus prise d'une quinte de toux, et je dû me tenir les côtes pour ne pas qu'elles me fassent trop mal. En gros j'avais mal partout.

Les élèves commencèrent à rentrés, et je prenais un malin plaisir à garder mon visage caché. Je me perdit alors dans mes pensées.

On était mardi, et vendredi soir j'avais une importante course illégale. Si je la remportais, je gagnais 10 000 dollars. Ça faisait un paquet de tune, et avec, je pourrais m'acheter d'autre chose pour ma moto et surtout m'acheter des vêtements, car je commençais à en manquer.

Je fus sorti de mes pensées par un bruit sourd.

Andrei avait prit place à côté de moi, et il me fixait.

Ses amis rentrèrent à sa suite, et me dévisagèrent au passage. Sauf qu'ils ne savait pas que je me marrais derrière mes cheveux et mon écharpe. Le prof entra, et me fixa tout de suite. Il fronça les sourcils et dit :

-Mademoiselle Gallieni, il ne fait pas froid, veuillez s'il vous plaît enlever votre... écharpe.

-Et si je veux pas ? dis-je soudain irritée.

-Je vous renvoie.

Je ricane.

-Comme ça serait dommage... sifflai-je.

-Oui, surtout que je préviendrais vos parents.

Je me tendis.

- De quels parents parlez vous je vous prie, monsieur ?

- Euh... vous m'avez très bien compris, maintenant, enlevez moi ça.

Toute la classe me fixait, et je n'aimais pas ça du tout. Quand faut y aller, faut y aller.

Je dégageai mes cheveux de mon visage après m'être lever, afin d'être aux regard de tous, et abaissait mon écharpe avec une expression neutre. Il fut étonner de voir mes points de sutures.

-Oh... je suis désolé je ne... bégaya t-il.

-C'est bon, gardez votre pitié ou je ne sais quoi d'autre encore, pour vous même monsieur.

Je me tendis autant que possible, pour ne pas aller le frapper. Je fus un effort surhumain pour me rasseoir sur la chaise.

-Comment vous vous êtes fait ça ?

-Pas vos putain d'oignons, faites votre cour et laissez moi tranquille, dis-je énervée.

Il n'insista pas.

10 minutes plus tard, je n'étais toujours pas calmée, et j'aspirais de grande goulées d'air pour ne pas sortir de la salle et aller taper dans le mur le plus proche. Andrei avait dû le remarquer mais il me dit quand même :

- C'était pas sympas le coup de la moto hier.

- T'avais qu'à pas me chercher abruti.

- Eh oh pète un coup, t'es tendu comme un string, s'insurgea t-il en me pointant avec sa main.

-Espèce de ! chuchotai-je en craquant.

Je me levais subitement, contournai ma table, pour venir me planter en face de lui.

J'appuie mes mains sur son bureau, et je souffle.

- Je te jure que si je ne me retiendrais pas, tu serais déjà sur le carrelage en train d'agoniser Andrei Collins.

Il rigole.

- C'était une blague, mais si tes parents ne t'on pas appris l'humour...

Et ça y est il reparlait de mes parents.

Je le pris par le col de son t-shirt, et je le penchai en arrière. Si je lâchais son col, il partiras en arrière, et s'éclatera la tête par terre, et je serais en proie à un immense bonheur. Son regard changea, en quelque chose de plus animal, et il mit sa main par dessus la mienne pour tenter de me faire lâcher.

-Ow ow ow! On se détend ma belle ! dit le brun qui s'était lever de sa chaise et s'approchait de moi, je me présente, Charly McDanley.

Je penchai encore plus son ami en arrière, et celui-ci s'attendait à ce que je le lâche.
- Ne me touche pas, sifflai-je.

Je reportai mon attention sur Andrei, qui me fixait de ses yeux noir. Noir ?

Je fronce les sourcils, en observant de plus près ses traits. Mouais, fils à papa. Il était plein aux as, ça se voyait. Et on était trop près, beaucoup trop près, et je n'aimais pas ça. Je ne voulais aucuns amis, car la dernière fois que j'en avais eu une, elle était morte.

Bon, ce n'était pas de ma faute, mais pour mon bien être mental, je me devais de rester éloigner des autres. Je ne voulais pas m'attacher pour qu'ensuite la personne s'en aille ou meurt. Quant à Andrei, il me reluquait sans gêne d'ailleurs.

- Pourquoi je suis toujours aussi gentille avec les faces de pet dans ton genre... soupirai-je.

Il n'eut pas le temps de m'en dire plus que le prof cria aussitôt :

-Ça suffit ! Mademoiselle Gallieni lâchez monsieur Collins, et allez vous en de mon cour!

Je raffermis ma prise sur le col de Andrei, mais je le redressai si violemment, qu'il faillit passer par dessus son bureau. Comme moi hier, hilarant.

- C'est ça ! Bon vent mon vieux ! lâchai-je au bord de la crise de nerfs.

Je tapai du poing sur une table, et tous les élèves prirent peur.

C'est ça que je voulais dans leurs regards pour moi. De la peur. Je me délectai de cette peur qui embaumait la classe.

- Revenez ici ! cria t-il dans mon dos quand je partis de la salle, sous tous les regards sidérés de la classe.

Mais j'avais déjà claquer la porte. Enfin ! Faut savoir merde !

Only Gang. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now