Chapitre 41. [Corrigé]

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Je sortis de l'eau complètement, prête à l'affronter, et il m'empoigna violemment le bras en me collant à lui.

- Alors c'est ça ta transaction ?!

- Mêle toi de ce qui te regarde ! criais-je.

- Tout me regarde si ça te concerne Anna ! Tu vas rentrer avec moi maintenant, et sans faire d'histoire, siffla t-il en secouant mon bras comme un prunier.

- Bordel mais lâches moi ! On est même pas en couple alors pourquoi tu fais des crises comme ça ! criai-je,exaspérer par son comportement jaloux.

- Pas encore mais bientôt, ça viendra.

Je lâchai un rire sarcastique.

- Rêves bien mon gros !

Je me défais de son emprise, et je remis ma robe devant lui après l'avoir ramassée.

Markus qui m'avait rejoints il y a quelques instants en passant derrière moi, s'étais déjà rhabillé, et me fixait, les sourcils froncés et le regard froid. Ne me dites pas que lui aussi il va s'y mettre ?

Alors, comprenant que les deux hommes avaient décidé de gâcher mon séjour à San Francisco, je remontai la plage jusqu'à la route bétonnée, et m'approchai des voitures, ou je vis avec un mélange de surprise et horreur, Ellen sortir d'une des voitures.

Markus me rejoignis alors, pendant que je la regardait en chien de faïence, et il se tourna vers elle. Il bloqua complètement. Il ouvrit la bouche, et il ses yeux restèrent planter sur elle. Ellen, elle, le regardait aussi surprise et choquée que lui.

Je les regardais alors tour à tour et je compris. La fille russe, sans tatouages aux yeux marrons, c'était Ellen. Mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur leur amourette, je m'en occuperais personnellement plus tard, lorsqu'un certain Andrei ne voudra pas me kidnapper pour me ramener de force chez lui, par exemple.

Je pris sans attendre plus longtemps le bras de Markus et le traînai jusqu'à sa Ferrari. Je saisis ses clés dans son smoking et j'ouvris sa voiture. Je fis tout de suite monter Markus sur le siège passager, qui n'était pas actuellement en état de conduire, et je montais au volant.

Il avait toujours la tête tournée vers Ellen, ne l'ayant pas quitter des yeux, tandis qu'elle commençait à courir vers la voiture. Je mis le contact, accélérai un grand coup, et retournai le bolide à l'aide d'un drift. J'appuyai une nouvelle fois sur l'accélérateur , et nous nous engageâmes sur la route, tandis que dans le rétroviseur je pouvais observer ma meilleure amie essayer de nous rattraper en faisant de grand gestes, en vain. Les yeux de Markus suivirent parfaitement les mouvements d'Ellen au loin, et il eu l'air de se réveiller quand elle disparu, lors d'un virage, car il secoua la tête comme si il venait de voir un fantôme. Il s'appuya ensuite sur le dossier du siège et décida de ne pas parler.

Une fois à bonne distance de la plage, avoir vérifier que personne ne nous suivait et avec une vitesse de croisière calme, je me retournai vers lui, la main sur le volant et criai de toute mes forces :
- Nan mais t'es timbré ! T'aurais pas pu bloquer sur elle à un autre moment ! J'aurais pu me refaire kidnapper !

Il tourna la tête dans ma direction et me lança du tac au tac :

- Et Andrei ? Tu ne m'en avais pas parler !

- Ce n'est pas mon petit ami ! C'est lui qui se fait des films !

- Bordel, cette rousse est ma femme.

- Oh arrête s'il te plaît ! Ellen n'est pas le genre de fille à sortir avec des gars comme toi ! Elle aime le danger ! m'exclamai-je pour le sortir de son illusion.

- Tu la connais ?

- Bien sur ! C'était ma meilleure amie, avant.

- Qu'est-ce qu'elle à fait pour que ça ne soit plus ta meilleure amie ?

- Elle nous à fait croire qu'elle était morte, à son petit ami et à moi, pour qu'il arrête de dealer.

- Elle à un mec ?! dit-il d'une voix gutturale.

- Ils ne se sont pas remit ensemble, détends toi, ils se sont séparé il y à très longtemps.

- Tant mieux, sinon je me serais fais un plaisir de lui refaire le portrait.

Je ricane.

- C'est ça....

Je regardai dans le rétroviseur par simple instinct, et que ne fus pas ma surprise lorsque je vis Andrei qui nous suivait en moto. Nous étions déjà arrivés sur l'autoroute, je pouvais donc aller plus vite.

Ce que je fis.

Je me fit coller au siège quand j'appuyais sur la pédale d'accélérateur, et je poussais un cri d'excitation.

- Anna ralentis ! hurla presque Markus, qui devenait de plus en plus blanc au fur et à mesure que le compteur de vitesse augmentait.

- Hors de question que l'autre gogole nous rattrape, lâchai-je en serrant le volant.

Je dépassai des voitures, la respiration hachée par l'adrénaline. Markus quant-à lui, se cramponnait à ma cuisse et à la portière, ce qui me fit rire.

Lorsque je vis un peu plus loin un grand virage, je me remis correctement dans mon siège afin d'avoir une bonne liberté de mouvements et Markus s'agita.

- Anna... souffla t-il, réalisant peu à peu que je n'allais pas freiner.

Au plus près du virage, je commençai à faire déraper la voiture. De la fumée monta en l'air derrière nous, et une grosse trace de pneu se gravit sur le béton de la route.

Je me remis droite à la fin du virage, et je pus continuer à accélérer. Les voitures klaxonnèrent, à mon passage, ce qui me fit encore plus rire. Markus, dont je pouvais presque entendre le cœur, se remis dans son siège et expira un bon coup,soulager. Je souris, fière de moi.

En arrivant à mon hôtel, je me garais un peu plus loin, et j'enlevai les clés du contact. Markus respirait toujours fort, et tourna la tête lentement dans ma direction.

- Bordel de merde, ou tu as appris à conduire?
- Au feeling. Je sais faire des dérapages avec ma moto, pourquoi j'y arriverais pas en voiture ?

Sa mâchoire tomba, et je la remontais à l'aide de ma main droite.

- Calme toi, tout était sous contrôle, dis-je à moitié exaspérer de part sa méfiance envers mes capacités de pilotage.

- Tu te fous de ma gueule ? J'aurais pu mourir ?!

- Bien sur que non, tu as devant toi une pilote de moto professionnelle.

Il se passa les mains sur la figure et murmura :

- Je vais la tuer...

Je descendis de la voiture sans prendre en compte son commentaire et je lui passai mon numéro pour qu'il puisse me joindre à tout moment.

- Je verrais ce que je peux faire pour Ellen, lui annonçai-je finalement.

Son sourire revînt aussitôt à la charge et je lui fit un clin d'oeil complice.

Il sorti à son tour de la voiture, fit le tour, et vînt me faire la bise pour enfin re rentrer dans le petit habitacle de l'engin, ou il mit le contact. Je refermai la portière du conducteur, et sans plus de blabla, je marchai jusqu'à mon hôtel sans un regard en arrière.

Une fois rentrée dans ma chambre, je m'effondrai comme une truie sur mon lit. J'enlevai mes chaussures et ma robe, et je restai en sous vêtements,n'ayant pas le courage de me mettre en pyjama. Je me glissai sous les couvertures du lit, et je regardai mon téléphone qui venait de vibrer sur la table de nuit.

" De Inconnu
A Moi.
Bonne nuit, moya dorogaya.
M"
Je souris, et ne répondit pas.

Je me mis alors sur le dos, et fermai les yeux. Je devais dormir car demain, je le sentait, une longue journée m'attendait.

Only Gang. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant