Chapitre 63. [Corrigé]

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Je me plaquai contre le mur, et j'entrai doucement dans les open Space de ce fameux 30ème étage alors que les cris de rage d'Andrei résonnaient encore dans mes tympans. Deux silhouettes se tenaient vers les fenêtres. 

Une agenouillée vers une boîte, et l'autre la regardant.Je reconnu vite Camilla. 

Je me glissai vers un bureau, et je m'accroupis. J'avançai doucement jusqu'à être vers le dernier bureau, aussi près possible d'eux. 

-Bordel Giovanni dépêche toi ! On va se faire exploser si tu te grouilles pas ! 

-Putain ! Pourtant j'étais sur que cette petite peste d'Anna allait venir ! cria Giovanni, visiblement très en colère. 

Oh tu es déçu mon loulou ? Plus pour longtemps tu peux me croire. 

- Mais on s'en fou de cette dégénérée ! Est-ce que t'as envie qu'on finisse en bouillis ? Parce que si c'est ça ta putain de vengeance tu l'auras pas ducon ! s'exclama Camilla avec sa voix qui commençait de plus en plus à m'insupporter. 

- Camilla, est-ce que c'est toi le chef de la mafia ici ? Non, alors tu fermes ta jolie bouche de suceuse,car je ne te demande qu'une chose, c'est de t'occuper de ma grosse queue, et pas de mes putains d'affaires qui ne te regardent aucunement ! se mit à siffler mon frère, contre son interlocutrice, qui ouvrait la bouche d'indignement. 

- T'es vraiment qu'un connard quand tu t'y mets ! continua Camilla, en croisant les bras, vexée. 

Je choisis ce moment la pour sortir de ma cachette et tirer directement sur Camilla. Elle reçu la balle en pleine tête, et je courus me réfugier derrière d'autre bureau. Je vis du sang éclabousser les fenêtres, puis j'entendis un bruit de corps qui tombait à terre lourdement. 

Giovanni poussa un cri de colère. 

-Anna sors de là ! 

Je le vis regarder par dessus les bureaux un par un, et s'approcher dangereusement du mien. Je couru accroupis vers ce qui ressemblait de près à une salle de pause, et j'attendis, plaquée contre un mur. 

Pas de bol pour moi, la salle de pause était éclairée par de grandes baies vitrées.

 Quand Giovanni entra pour vérifier et qu'il me vit, il me sauta tout de suite dessus. Je me retrouvai plaquer au sol, un flingues sur le front. 

Je lui donnai un puissant coup de genoux dans les couilles, et il poussa un râle de douleur. Bien fait connard. 

Je me relevai difficilement, et il avança lentement, un sourire sur les lèvres : 

-Tu sais sœurette, dans quelques minutes, l'immeuble explosera, ou du moins cette étage. On mourra tout les deux si le combat se prolonge trop. 

-Tu parles trop Giovanni, finis-je par dire, agacée. 

Je bondi sur lui, et nos corps s'entrechoquèrent dans un bruit sourd. Il posa sa main dans mes cheveux et les tira violemment pour avoir accès à ma gorge. 

Oh attendez, quoi? 

Je l'entendis murmurer. 

-Si tu n'avais pas été ma sœur je t'aurais baiser, ici, pour savourer mes derniers instant avec une belle femme. Mais, je peux toujours le faire Non? Après tout, il faut essayer pour connaître la sensation que ça fait de baiser sa propre soeur. 

Je lâchais un gémissement de dégoût. Ma parole ils étaient tous malade dans cette famille ! 

-Dans tes rêves ! criai-je.

Je saisis moi aussi ses cheveux, et je les tirai, à la limite de les arracher. Sa tête partie en arrière, et je l'envoyai valser contre la baie vitrée. Celle ci ce fissura, mais ne cassa pas. 

Avec un peu de chance il pourrait passer à travers.

 Je courus vers lui, mais il me saisit le bras pour m'arrêter et me lança lui aussi vers la vitre. A mon avis, il avait eu la même idée que moi. Mais heureusement pour moi, la vitre se fractura juste un peu plus. 

Je sautai en avant pour passer entre les jambes de mon frère, et je me retournai sur le dos.

C'était le moment !  Je le poussai de toute mes forces avec ma jambe, et il se vautra sur la vitre dans un bruit sourd. Cette-fois ci elle explosa, et il tomba en arrière. 

Je soufflai de soulagement. 

Je l'entendis hurler, et petit à petit son hurlement ne fut plus qu'un léger bruit parasite. Bien. 

Je fus renvoyer à la réalité quand j'entendis le tic tac familier d'un minuteur. Vite la bombe ! 

Lorsque je revint vers le mécanisme et que j'ouvris la boîte en carton, elle affichait une minute. 

Je ne pris pas le temps de réfléchir, et je tirai sur tout les fils qui dépassaient d'un seul coup, même si cela risquait de me faire explosé. Le compteur s'éteignit enfin, et je pus enfin redescendre avec la bombe dans les mains.

Lorsque j'arrivais dehors, essoufflée, on me plaqua sur le sol en me plaçant un flingue sur la tempe. Je retins ma respiration.


Only Gang. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now