Chapitre 38. [Corrigé]

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Quand j'arrivai ENFIN à San Francisco après de nombreuses heures de route, je me mis en quête d'un hôtel. 

Je trouvai un hôtel cinq étoiles à 400 dollars la nuit à côté du port, et je pris donc une chambre pour cette nuit. 

J'envoyai un message à Cliff pour lui demander à quelle heure était la transaction et il me répond immédiatement en disant que c'était à 23h sur les quais du port. Il était à peu près 22h, et n'ayant pas bien dormis cette nuit, je me jetais sur le lit, et je mis un réveil pour 22h45.

Je m'assoupis jusqu'à ce que mon réveil sonne. 

Je bondis hors de mon lit, pris mon sac à dos, et je sortis pour me rendre sur le port.

Lorsque j'arrivai sur le quai que Cliff m'avait indiqué, il était déjà 23h05 et un homme était de dos, debout sur le quai. Mon dieu j'avais faillis être en retard. 

Je me raclai la gorge, et il se retourna.

- Eh bien, je ne savais pas que ce bougre enverrais une jeune femme aussi frêle et inoffensive, commença t-il en souriant, sacré Cliff. 

- Pas si inoffensive que ça, vous pouvez me croire, monsieur ? déclarai-je 

- Oh, monsieur Armyanski, mais appelez moi Markus.   

- Enchanté, vous avez quelque chose à me donner il me semble.

- Oui, mais avant je voudrais connaître votre prénom.

- C'est Anna, ou Gab pour les intimes.

- Très bien, Anna, c'est beau.

Il sorti un gros paquet faisant 30 centimètres sur 30 centimètres de sa veste. Ca ne m'étonnerais même pas si il cachait une arme sur lui, vu la largeur de ses épaules et de son torse, il pourrait cacher n'importe quoi sous sa veste de costume. 

Il me tendis le paquet, et je le pris. Il pesait très lourd ! 

Je le rangeai dans mon sac à dos, et je m'apprêtai à partir, sauf qu'une main calleuse m'en empêcha. 

Je me retournai en fronçant les sourcils.

- Oui ? dis-je. 

- Est-ce que... on, pourrait se revoir ? Par exemple aller boire un verre ensemble, demain ?

- C'est que... je n'habite pas à San Francisco.

- Oh...

- Je dois faire 13h de routes demain pour rentrer, et...

- Aller, s'il vous plaît ! insista -il. 

Il fit un sourire à en faire tomber les petites culottes, mais étrangement, la mienne resta en place.

- Bon, d'accord.

Il sourit encore plus, il me lâcha le bras.

- Ou est-ce que vous résidez, je viendrais vous cherchez?

Je lui indiquai l'adresse, et il acquiescai.

- A demain, soyez prête pour sept heure, moya dorogaya.

Il prit ma main, et baisa le haut de ma paume. Il recula avec élégance, et je me retournai, pour rentrer à mon hôtel.

Le lendemain, j'avais cacher soigneusement le paquet de Cocaïne dans mon sweat que j'avais troquer contre ma robe chemise. Ce matin, j'avais appeler la réception pour leur dire que je dormais une nuit de plus, et par chance, la chambre était libre jusqu'à la semaine d'après.

Je m'étais lever à 14h l'après midi, ayant profiter du fait que je ne faisait rien avant sept heure. J'avais appeler Cliff pour lui dire que je rentrais un jour plus tard, et j'avais envoyer un message à Ellen pour lui dire de ne pas s'inquiéter, et de faire passer le message à Andrei. 

Quand tout ce que j'avais prévu de faire fus finit, je m'assis sur mon lit, et regardais mon téléphone. 17h.

Je décidais alors de sortir et d'aller voir ce qu'on pouvais faire dans le coin.

J'emmenais un peux de liquide avec moi, et je sorti. J'allais boire un café sur une terrasse de café, et je fis une petite balade sur une des plages de San Francisco.

Ensuite j'achetais des vêtements à mettre demain. Un short noir taille haute, un t-shirt Levi's trop grand pour moi, et de grande chaussettes noires qui m'arrivent au dessus des genoux.
Lorsque je revîns à l'hôtel, il était déjà 18h55.

 J'allais vérifier ma moto sur le parking de l'hôtel en attendant Markus, et j'eus le malheur de voir quelqu'un rayer la carrosserie de ma moto en ouvrant sa portière lorsque j'arrivai au niveau du parking.

Il chuchota un "merde", et j'avançai à grandes enjambée vers lui.

- Là mon pote t'es dans la merde.

Il se retourna lorsqu'il m'entendis arriver, et il haussa un sourcil amusé. 

Ah ouais ?

Je lui prend le col de sa chemise toute repassée, et je le plaque contre sa voiture.

- Tu fais moins le malin là hein ?!   

Il leva les mains en l'air, en signe de capitulation.

- Espèce de couillon, t'aurais pu faire attention ! Tu sais combien ça coûte une beauté pareil espèce de monocouille ?

Il secoua la tête négativement, terrifié.

- 50 000 balles ! T'as de la chance que tu tombe sur moi mon pote, parce que je te jure que si t'étais tomber sur un gros motard balèze qui fait trois mètres de haut, tu serais plus vivant à l'heure qu'il est !

Je le décolle du pare choc pour le jeter par terre comme de une merde.

- Qui a t-il?

Je tourne la tête vers Markus, qui venait d'arriver derrière moi, et je souris.

Only Gang. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant