Only Gang. [TERMINÉ]

Chapitre 56. [Corrigé]

Lorsque l'on arrive devant un grand manoir avec une dizaine de voitures de luxe et de course garées devant, je ne suis pas du tout étonnée.

 On m'amena directement  à ma chambre, mais, elle n'était pas aussi grande que celle que j'avais chez Andrei, ce qui me choquait venant de mes parents. 

Je m'installai, et mes parents firent venir un tailleur pour prendre mes mesures et commandez des vêtements. Je leur dit que ce n'était pas nécessaire et que ça serait moi qui commanderais mes vêtements et qui les choisiraient. Ils acceptèrent et me laissèrent avec le tailleurs. 

 Ils n'avaient pas le choix de toute façon. 

Le soir venu, nous dînons tranquillement dans la salle à manger, en compagnie du Consiglio, le conseillé de mes parents, de certains Capo, les meneurs d'hommes, et du bras droit de mon père, Alessandro. 

Le Consiglio commença à parler en italien à mon père, croyant que je ne savais pas parler la langue.

(J'ai extrêmement la flemme de traduire les phrases en italien, alors, les dialogues seront en français, mais ils parlent bien en italien)

-Vous ne vous êtes pas demandez si votre fille ne mentait pas, et qu'elle faisait uniquement ça pour détruire notre mafia de l'intérieur? Sauf votre respect monsieur Gallieni. 

Mon père réfléchit un instant et me regarda. Je baisse la tête vers mon assiette, et continue à manger tranquillement en faisant semblant de ne pas comprendre. 

-Quand bien même ce serait une menace, c'est ma responsabilité. Je n'admet pas qu'on dise du mal de ma fille sans la connaître, Alessandro. La discutions est close. 

-Mais monsieur, elle vient seulement d'arrivée, elle peut très bien cacher une bombe.

-Mais une bombe ou? Dans sa petite culotte ?! 

Je m'étouffai avec un morceau de viande. 

Mon père et le Consiglio se tournèrent vers moi et je bois un peu d'eau. 

-Non, mais on ne sait rien d'elle. 

-Je sais, dit-il.

-Vous ne voudriez pas qu'on l'a teste avant, voir si elle est capable de tuer un des siens ? 

Mon père réfléchit. Pitié non, pas ca...

-Non, ce n'est pas nécessaire, mais merci quand même Alessandro. 

Je souffle de soulagement. 

-Au faite, nous avons mis sa chambre sur écoute, au cas où elle voudrait nous trahir. 

Alors la, je réagis au quart de tour. 

-SCUSA?! (Pardon?!)

Je me levai violemment de table, et toute l'assemblée se tourna vers moi.

-MI STAI PRENDENDO IN GIRO ?! (Vous vous foutez de moi?!)

Les tête du Consiglio et de mon père se décomposèrent en même temps. 

-MA DAI! (C'est pas vrai) 

-Dolcezza... commença mon père. 

-BANDA DI MASCALZONE! (Bande de salauds) 

Je fis volte face, et je marchai jusqu'à ma chambre aussi vite que possible, pour faire la fille vexée jusqu'au bout.  

Je trouvai au moins une dizaine de micro, rien que dans ma chambre après avoir fouiller partout pendants deux bonnes heures. Je ne sais pas si il y en avait dans ma salle de bain, mais j'irais voir plus tard. Après avoir mis un t-shirt appartenant à mon frère, n'ayant pas de vêtements à moi pour l'instant, je me couchai dans mon nouveau lit.

Le lendemain, mon père vînt me parler pour s'excuser à la place de son Consiglio. Il me dit qu'il ferait enlever tout les micros de ma chambre dès aujourd'hui.