Chapitre 58. [Corrigé]

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Il accéléra, et je dû faire de même pour ne pas qu'il me rattrape. 

Je passai entre les voitures aisément, et mon frère aussi d'ailleurs car il arrivait à garder la même distance entre nous. Bordel le bâtard savait bien piloter. 

Sur plusieurs kilomètres nous jouâmes ce jeu, jusqu'à ce que je ne sois plus qu'à quelques mètres de la sortie menant au manoir d'Andrei. 

Mais, durant cette minutes d'inattention, je ne vis pas mon frère se rapprocher dangereusement de moi. Il se posta à ma droite, et poussa ma moto sur le bas côté. Dans la forêt. 

Et merde ! Pas un deuxième fois! 

Je partis dans la forêt, en évitant de justesse le fossé. Je réussis à éviter certains arbres, mais ma moto se prit un gros trou et je partis en avant. Je me pris un arbre de plein fouet, et je me retrouvai dans la gadoue, presque immergée. 

Mon flanc me faisait souffrir le martyre, et je crois qu'en sautant de la fenêtre de la chambre de mes parents, je m'étais plantée un bout de verre dans la cuisse. Mais pas un petit, ça je vous le dit. Bien sûr je venais de le remarquer seulement maintenant...

Je me relevai de la flaque de gadoue en poussant un cri de douleur et je regardai si Giovanni m'avait suivit. Non, heureusement. 

Je soufflai de joie.  

Ma moto était intacte, par contre on ne pouvait pas dire la même chose de moi. 

Je boitai jusqu'à ma moto, et je la redressai tant bien que mal ,avec le peu de force qu'il me restait. Je la démarrai, et je remontai dessus difficilement, en faisant attention à ne pas me faire encore plus mal. 

Non pas sans souffrir. 

J'avançai doucement à travers les arbres, jusqu'à la petite route cabossée menant au manoir. 

Je continuai la route, jusqu'à arriver devant les grilles. Fermées, et bel et bien. Cadenassées, ils avaient rajoutés des piques au dessus depuis la dernière fois.

 Hum, je ne pouvais donc pas escalader. 

Je laissai ma moto derrière un arbre pour ne pas qu'on me la vole, et je fis le tour de la propriété difficilement.

 Je sentais le sang de mon flanc couler le long de ma jambe, à cause de ma combinaison de moto, et je grimaçai lorsque j'entendis les gouttelettes tomber aux sol. J'appuyai avec mes mains comme je pouvais pour essayer de modérer le flot de sang, mais je visiblement ça ne marchait pas. 

Quand j'arrivai vers le mur de pierre qui était assez bas pour être escalader, je n'hésitai pas une seconde à forcer sur mon pauvre corps blessé. 

Je me propulsai et m'accrochai au mur, et je me hissai en gémissant de douleur. Je me laissai retomber mollement de l'autre côté de la palissade, pour tomber puis m'échouer comme un cachalot sur le transat. CRAC. 

Je...je l'avais péter. Merde. Tant pis. 

Je me relevai aussitôt, et je me dirigeai vers la porte d'entrée, titubant. J'ouvris la porte sans frapper. Elle n'étais pas fermée. Donc il y avait quelqu'un. 

Je ne pris pas la peine d'enlever mon casque, et je marchai droit devant moi, jusqu'à l'escalier. J'avais entendu des conversations au salon, ce qui n'augurait rien de bon. Mais le seul truc que j'avais envie de faire, c'était de m'enlever cette putain de balle et ce bout de verre ! 

Je montai les escaliers aussi vite que je le pu, et je me dirigeai vers mon ancienne chambre. 

Un vertige me prit, et je sus qu'il fallait que je me dépêche avant de tomber dans les pommes. Arrivée devant la porte, je l'ouvris violemment, et je vis qu'ils n'avait rien changer. 

Only Gang. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now