Chapitre 42. [Corrigé]

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Je me réveillai en sursaut les membres tremblants et les joues trempée de larmes. 

Les rideaux de la baie vitrée donnant sur la rue étaient tirés, mais la lumière réussissait à rentrée par une petite fente, ce qui rendait la pièce tamisée, et je décidai de me lever, mais je titubai une fois mes pieds posé au sol.

 Le drap entourés autour de mon corps, j'essayai de m'en dépêtrer pour retrouver ma liberté de mouvements, sans succès. J'abandonnai et décidai de garder ma couverture enroulée autour de moi comme si j'étais un vulgaire sushi.

Je regardai l'heure sur mon téléphone, posé là il y a à peine quelques heures et je me passai les mains sur le visage, fatiguée et le cerveau encore enfariné. 

Encore ce putain de cauchemar où mon demi frère me violait. Il était à peine 4h30 du matin et je savais que je n'arriverais pas à me rendormir. 

L'impression d'étouffer arriva bien vite et je dû respirer plus vite. Mes jambes se dérobèrent à cause de mon souffle trop rapide, et je me retrouvai affalée par terre, luttant contre ma crise d'angoisse.

- Ce n'est qu'un rêve, ce n'est qu'un rêve... murmurai-je en me roulant en boule. 

Mais la voix la plus horrible qui soit démentit mon propos à la seconde ou je prononçai ces mots.

- Qui t'as dis que c'était un rêve, petit oiseau ?

Je me redressai, droite comme un piquet, pour que ma tête puisse dépassée du lit. Mes yeux étant habitués  à la faible luminosité, je vis une ombre se détacher de la porte d'entrée et avancer vers moi. 

Je lâchai un hoquet d'horreur, quand je reconnu la silhouette de mon pire cauchemar et m'enroulai encore plus dans la couverture comme moyen de protection. 

Je pris mon téléphone que j'avais reposé à sa place aussi vite que je pus, et j'essayai de trouver un numéro utile. Mon regard se posa tout de suite sur celui d'Andrei. Comment je l'avais eu déjà ? 

On m'attrapa les chevilles, et j'eus le temps d'appuyer sur la touche appeler puis de le retourner pour qu'on ne voit pas la lumière de l'écran , et je réussis quand même à le glisser sous la table de nuit d'un mouvement sec de bras. 

On me retourna brutalement, et je hurlai de terreur.

Mike, un sourire triomphant sur le visage me regardait. Il me souleva et me jeta sur le lit comme une vulgaire poupée de chiffons. 

- Je t'ai bel et bien violer cette nuit, mais tu as crus que c'était un nouveau cauchemar, susurra t-il d'un ton tellement sale que l'envie de vomir me vînt presque immédiatement. 

Il bloqua mes poignets au dessus de ma tête avec une de ses mains, et commença à embrasser mon cou avec un sourire triomphant. 

Mes pleurs s'intensifièrent, et je me débattis autant que possible à l'aide de mes jambes. 

Pas encore...

- Tu vas la fermer ! s'exclama t-il alors que je m'étouffai à moitié en pleurant.

- Non ! m'égosillai-je pendant qu'il me maintenait bien immobile. 

Mes jambes étaient bloquées par les siennes, je ne pouvais donc rien faire. Il descendit vers mes seins, et je criai cette fois ci de désespoir, de toutes mes forces, espérant au plus profond de moi que quelqu'un m'entendrait. 

- Personne ne t'entendras, les murs d'un hôtel cinq étoiles sont bien étanche, dommage pour toi ma belle, siffla t-il en enlevant son t-shirt. 

Only Gang. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant