Chapitre 55. [Corrigé]

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Anna en média 👀

J'entendis des bip bip incessants, puis des murmures, et je sentis ensuite une main entrelacée avec la mienne. Qui cela pouvait-il être ? 

J'entrouvris les yeux, et je me rassurai en vérifiant que je pouvais bouger l'intégralité de mon corps. Je fus rassurée en sentant que j'avais toujours mes habits que j'avais enfilés par dessous ma combinaison. Donc on avait demandé à ne pas qu'on me les retire.

En une fraction de seconde, je m'emparai de mon flingue que j'avais discrètement planqué sous mon short et mon débardeur. Je le plaquai contre quelque chose de dur, et j'ouvris les yeux, pleins d'animosité. 

La première chose que je vis quand je les ouvrir dans la direction de mon flingue, ce sont les yeux de ma mère, écarquillés de stupeur. Je regardai à sa droite, et vis mon père, tout aussi surprit qu'elle. Puis mon regard se posa finalement sur un homme, qui ressemblait étrangement à mon père, qui me regardait, émerveillé. 

J'haussai un sourcil.

-Qu'est ce que vous foutez la ?! sifflai-je entre mes dents. 

Je remarquai seulement maintenant après avoir balayer toute la salle au peigne fin, que l'on m'avait mis une perfusion au bras avec lequel je tenais mon flingue. 

Je l'enlevai violemment, car je savais que les choses qui m'alimentaient n'était bourrer que de médicament ou d'autres choses. 

-Ma chérie, est ce que ça va? demanda ma mère.

-Oui, très bien, maintenant vous pouvez dégagez d'ici et ne jamais revenir, avant que je vous tire une balle dans la tête. 

La personne inconnue sortie rapidement une arme et la pointa sur moi. Ah on veut la jouer comme ça.

Je soufflai et levai les yeux aux ciels. Je pliai le bras, et le canon de mon arme se posa sur ma tempe. 

-Je préfère me donner moi même la mort, plutôt qu'un petit trou du cul comme toi me la donne sur un plateau d'argent, pigé ? 

-GIOVANNI ! Pose ton arme, tout de suite ! cria mon père. 

Le dénommé Giovanni se rembrunit, baissa petit à petit son arme, et la rangea dans sa veste en cuir. 

-Dolcezza, nous sommes ici pour une bonne raison, alors s'il te plaît enlève ce flingue de ta tête.

Je le baissai, et je le rangeai là ou il était. 

-Aujourd'hui, on te présente ton frère. 

Je cachai ma surprise sous un masque d'impassibilité. 

-Eh bien, ou est-il ? demandai-je d'un air hautain. 

-Ici, avec nous. 

Je coulissai mon regard vers le gars en veste en cuir. 

-c'est le petit pd en veste en cuir à côté de vous ?  

Les yeux du concerné s'écarquillèrent, et il me sauta dessus sans prévenir. 

J'atterris douloureusement par terre, avec lui au dessus de moi. Il voulut m'envoyer un coup de poing dans le nez, mais je ramenai un de mes pieds sur son torse pour l'envoyer un arrière. 

Il tomba à la renverse, et je me mis au dessus de lui. Je le pris par le col de sa veste, et je le relevai violemment. Je me reçu sa tête en plein sur le front lorsqu'il m'envoya un coup de tête, mais je ne cillai pas. Je relevai mon pied, je le posai sur sa poitrine et je le poussai contre le mur.

 Je restais dans cette position, et je le regardai dans les yeux. 

-T'as crus que parce que j'avais pas grandis dans l'environnement de la mafia je ne savais pas me battre petite merde ? Au cas où tu serais pas au courant, je suis ta grande sœur, bouffon. 

-Tu as juste eu de la chance, je suis le meilleur dans mes cours de combat au corps à corps, alors n'oublie pas que je peux te battre quand tu veux ou tu veux, siffla t-il.

Il allait me repousser et essayer de me frapper, mais je lui colle mon flingue contre le front. 

-N'oublie pas non plus qui est la grande sœur ici, et n'oublie pas qu'à compter de ce jour, tu dois me respecter, et que, à en croire ce qui sors de ta gueule, j'ai été la seule à pouvoir te donner une bonne raclé. Et aussi, n'oublie pas que je n'hésiterais pas à te coller une balle entre les deux yeux!
Je fis volte face, et je me dirigeai vers la porte. Bien évidement, je savais ce qu'il allait faire.

 C'est donc pour ça que je me retournai et que j'envoyai mon poing en plein dans sa tronche. Sa tête partie en arrière, et il se tint le nez. C'est ça de vouloir essayer de me frapper par derrière.

-Comme ca, tu t'en souviendra, petit frère. 

Je pris mes Rangers qu'on m'avait enlevée, et je sortis de la petite chambre. Je pris un couloir au hasard, et ma mère me rattrapa.

-Nous voulons que tu viennes avec nous! Je t'en supplie Cara mia (ma chérie) tu seras heureuse, et n'oublie pas que tu es notre héritière principale ! Tu auras tout ce que tu veux! 

Je me stoppe. J'avais une idée. 

-Ou est ma moto ? 

Elle se tut. 

-Dehors. 

-Impossible, tu mens, j'ai eu un accident avec, elle doit être totalement détruite, dis-je. 

Elle sourit de toutes ses dents. 

-Mais nous l'avons réparer. Notre techniciens le plus compétent l'a réparer et modifier, en la rendant pus performante et facile à conduire. 

Je me dirigeai vers la porte de sortie, quand l'infirmière m'arrêta : 

-Vous avez une commotion, vous ne devriez pas être ici, retournez à votre chambre. 

Je passai à côté d'elle sans la regarder pendant qu'elle me courait après, et lui lançait : 

-Mais voyez vous, je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux, et ce « où », s'applique aussi dans cet hôpital. Donc allez vous faire foutre, merci bien au revoir. 

J'accélérai la cadence de mes pas, et je passai la porte d'entrée. 

Je sus directement ou est ma moto, car je la vis à côté de l'entrée. 

Magnifique. Comme toujours. 

-Clés.

Ma mère, qui m'avait rejoins, me les donna. 

-Téléphone. 

-C'est ton père qui l'a. 

-Et pourquoi il l'a ? demandai-je, soudainement irritée. 

-pour empêcher tout tes anciens amis de t'appeler. 

-Ils ne le sont plus depuis que j'ai fais cette course. 

Elle sourit.

-Très bien, très très bien. 

Tu m'étonnes qu'elle soit contente...

Mon père arriva, suivit de mon frère, et me rendit mon téléphone. 

J'avais une tonne de notifications. Ce qui veut dire que mon père n'avait pas pu accéder aux données intérieures. 

Je montai sur ma moto, et je n'attendis pas que quelqu'un me dise quoi faire. 

Je démarrai, et j'accélérai. 

Le ronronnement puissant fait par celui ci me redonna immédiatement le sourire. Je m'engageai sur l'autoroute, quand une moto se mit à ma hauteur. Je reconnus les habits de mon frère, car il portait un casque. 

Donc ce petit con aimait les motos ? Et était lui même un motard ? Intéressant. 

Je souris, un air de défis dans le regard. Mais je n'accélérai pas, car je ne savais pas la route à prendre. Je lui fis signe, pour qu'il comprenne qu'il fallait me guider jusqu'à leur maison, et il passa de suite devant moi, et, pour une fois, je suivis quelqu'un sans faire d'histoires. 

Only Gang. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now