A l'amour, à la haine, à la mort (a criminal minds fanfiction 3)

Chapitre 2

Mes jambes tremblaient. J'ouvris la porte.

- Entre, Ryan, me lança la voix de Hotch.

Je m'exécutai. 

- Comment te sens-tu ? me demanda-t-il.

- Bien, répondis-je en m'efforçant de sourire.

Il me fit asseoir et poursuivit :

- Heureux d'apprendre que ces deux semaines de repos ont été suffisantes pour te remettre d'aplomb. 

Je voyais bien qu'il n'était pas dupe. Il savait parfaitement que les blessures ne se refermaient pas aussi rapidement que je le prétendais. Cependant, il donnait le change.

- Suis-je réadmise ? demandai-je, soucieuse de la réponse.

Il sembla réfléchir puis me dit simplement :

- Cela, c'est à toi d'en décider. Tu...

- Dans ce cas, je suis réadmise, le coupai-je. Je veux retourner sur le terrain. 

Aaron acquiesça :

- C'est bien ce que je pensais... Dans ce cas, bon retour parmi nous. Cependant, n'hésite pas à venir me voir si tu sens que ça ne va pas. En attendant, tu peux aller rejoindre les autres.

- Merci Monsieur, répondis-je, sincère.

Je sortis de la pièce et tombai nez-à-nez avec J.J.

- Nous avons une affaire, m'informa-t-elle. Je vais donner le dossier à Hotch et nous vous rejoignons en salle de briefing. 

J'acquiesçai. Ça recommençait fort, nous partions déjà sur une enquête. J'espérai seulement que celle-ci ne serait pas trop pénible...

Une fois dans la salle aux multiples écrans, je m'installai entre Spencer et David, qui semblaient m'avoir réserver une place. L'aîné me demanda :

- Alors, comment cela s'est-il passé ?

- Je suis réadmise, répondis-je dans un sourire.

- C'est super ! s'exclama le cadet. Je ne me voyais pas retourner sur le terrain sans toi...

Je lui souris : si ça avait été lui qui aurait vu son congé prolongé, j'aurais sans aucun doute éprouvé son absence. 

Jennifer et Hotch arrivèrent à leur tour et s'installèrent au bout de la table circulaire. Notre supérieur commença :

- Nous avons une affaire - comme vous avez dû le comprendre. Nous partons pour Danforth, dans le Maine. 

- Que s'y est-il passé ? demanda Reid.

Notre agent de liaison prit une profonde inspiration et nous décrivit la situation :

- Dix-huit hommes ont disparus sans laisser de trace lors d'une épreuve sportive qui avait lui dans la forêt environnant la ville. Ce n'est pas le premier drame du genre qui arrive à cette communauté. Il y a onze ans, six jeunes filles âgées de quinze à dix-sept ans avaient également été portées disparues. Elle n'ont jamais...été retrouvées.

- La police locale a-t-elle trouvé un ou plusieurs indices qui pourraient nous amener à comprendre ce qu'il s'est passé ? m'enquis-je.

- Non, marmonna Aaron. Et c'est bien là le problème et la raison pour laquelle nous avons été appelés sur cette affaire. Les évidences physiques manquant, il ne reste plus que ce qui ne peut être vu par le commun des mortels...ce que nous, nous pouvons décrypter. La psychologie du - ou des -kidnappeurs.

Alexa fronça les sourcils :

- "Des" ?

Rossi émit lui-même l'hypothèse :

- Vue le nombre de victimes ayant disparues en même temps, il me semble presque impossible que le suspect soit un individu agissant seul. Selon moi, nous avons affaire à un groupe.

Hotchner coupa net à tout débat :

- Nous réfléchirons au profil dans l'avion. Décollage dans trente minutes. Soyez prêts.

Nous nous levâmes d'un même mouvement.

N/B : Bonsoir à toutes et à tous, chères lectrices, chers lecteurs ! Voici le chapitre du weekend. J'espère que mon histoire vous plait toujours autant. N'hésitez pas à commenter et à voter ;) Bonne soirée à tous, Emmabird.