A l'amour, à la haine, à la mort (a criminal minds fanfiction 3)

Chapitre 25

Ma lèvre inférieure tremblotait mais je tentais de garder posture. Peine perdue, les larmes dévalèrent de nouveau mes joues. Je me fis la remarque que je pleurais beaucoup trop en ce moment. 

Spencer m'ouvrit ses bras et je me jetai dedans. Il me caressait gentiment le dos et les cheveux pendant que je vidais pour la deuxième fois de la soirée mon soul de larmes.

Une fois les sanglots passés, je reniflai et bégayai :

- Pour...pourquoi...est-ce que...je...je pleure ?! J'en ai plus qu'assez de pleurer !

Mon ami, avec qui je partageais toujours une étreinte, me répondit :

- Tu es atteinte de stress post traumatique, c'est tout à fait normal que tu pleures...  Tu fais des cauchemars, revis les événements sous forme de flash-backs. Cette répétition s'accompagne d'un certain nombre de symptômes parmi lesquels une grande anxiété, ce qui peut même dans certains cas conduire à des idées suicidaires, une grande fatigue psychique, un comportement de détachement et d'insensibilité par rapport aux autres, la perte de plaisir, des comportements d'évitement par rapport à tout ce qui pourrait te rappeler l'événement...

- Spencer, arrête ça tout de suite...le prévint J.J.

Le docteur poursuivit tout de même :

- Les études mesurant la prévalence du PTSD révèlent que six virgule huit pourcent de la population en est atteinte. Par ailleurs, les hommes sont moins touchés que les femmes avec une prévalence de trois virgule six pourcent contre neuf virgule sept pourcent.

- Spencer, le coupa Jennifer. Stop. Tout de suite. Nous...nous ne sommes pas des chiffres, d'accord ? Nous sommes des êtres humains, tout comme toi d'ailleurs. Je sais que tu ne fais pas exprès, que c'est ta façon de fonctionner mais... Je t'en prie, arrête-toi là, nous avons eu assez de statistiques.

Sur le coup, je lui en voulus de son attitude et m'écartai de lui. Mes mains tremblaient. Reid aussi paraissait gêné. C'était une attitude ordinaire pour lui, il ne voulait pas faire du mal. Pourtant il m'avait blessée. 

- Pourquoi n'en as-tu pas parlé, Kaitlyn ? me demanda-t-il timidement. 

Je réfléchis et répondis honnêtement :

-  Je pensais que si je n'en parlais pas, si je...n'y pensais pas, les blessures finiraient par disparaître, que...j'oublierais.

Seulement, je m'étais voilée la face : ça n'était pas le cas et maintenant que je m'en rendais compte, ça me faisait encore plus mal.    

- Ça me rappelle quelqu'un...commenta notre agent de liaison en regardant notre petit génie avec tristesse.

Je me tournai vers Alexa qui n'avait rien dit. Elle fixait le sol avec détermination :

- Alex ? l'interpellai-je.

Elle me jeta un regard qui me parut blessé et murmura  :

- Comment as-tu pu me cacher ça pendant tout ce temps, Kate ? Je pensais que nous étions meilleures amies !

Je la rassurai :

- C'est le cas. Seulement c'était trop difficile de...

- Ne t'ai-je pas confié mon passé, moi !? me coupa-t-elle, en colère.

Je la suppliai du regard.

- Je suis vraiment navrée si ça te fait de la peine. Pardonne-moi.

Elle lâcha simplement :

- Tentons d'avancer sur l'affaire.

- D'accord.

N/B : Bonjour à toutes et à tous ! Voici comme promis le chapitre habituel du vendredi ! ;) Passez un bon weekend, chers lecteurs :) Emmabird.