A l'amour, à la haine, à la mort (a criminal minds fanfiction 3)

Chapitre 6

Je répondis simplement à la petite fille :

- Je sais, ma chérie, mes amis et moi allons retrouver ton frère. Quel âge avez-vous avec ta sœur ?

- Nous avons presque huit ans, me répondit Jane.

Elles étaient vraiment très jeunes, beaucoup trop pour être confrontées à de tels événements. Je poursuivis l'interrogatoire, leur posant tour à tour des questions sur leur grand frère. Je n'appris cependant rien de particulier qui puisse nous venir en aide pour notre affaire.

Au moment de quitter les enfants, Alice me demanda :

- Es-tu sûr qu'avec tes amis, vous allez retrouver Kenrik ?

Je m'arrêtai net. Cette petite blondinette venait d'évoquer l'une de mes pires craintes. Je ne pouvais cependant pas lui dire la vérité, mon empathie m'en empêchait.

- Oui, je suis sûre, lui assurai-je. Nous allons sauver votre frère. Le FBI...le FBI gagne toujours.

Du moins, pensai-je, j'espérais fortement pour que cette fois-ci cela fonctionne car si nous échouions, je devrai expliquer à cette fillette pourquoi je lui avais menti, pourquoi la vérité aurait fait trop mal. Je ne pouvais cependant pas m'attendre à la réponse qui me parvint :

- Tu sais Kaitlyn, Maman dit que ce n'est pas bien de mentir... Ce n'est vraiment pas bien.

Ma respiration se coupa quelques secondes. Je bégayai :

- Pour...pourquoi me dis-tu cela, Jane ?

La petite me répondit d'un air grave :

- Il y a quelques semaines, un événement est passé sur toutes les chaines d'informations. Le présentateur disait qu'un campus universitaire avait explosé et qu'il y avait eu des agents du FBI, comme toi. Ils ont quand même perdu.

Je ne bougeais plus, pétrifiée par les propos de cette gamine. Ce qu'elle ignorait, c'était que c'était mon équipe et moi-même qu'elle avait vu à la télévision ce jour-là. C'était nous qui avions laissé mourir tous ces gens. C'était fichtre moi ! 

Mes membres s'étaient mis à trembler de manière incontrôlable. J'avais la monstrueuse impression d'étouffer. Il fallait absolument que je m'échappe, que je sorte d'ici.

Je dévalai les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée, passai devant Monsieur et Madame Byers sans leur adresser un regard et sortis de la maison.

N/B : Bonjour à toutes et à tous ! :) J'espère que ce chapitre vous a plu (je sais qu'on ai pas vendredi mais je n'étais pas sûre de pouvoir publier demain sur mes deux histoires...). N'hésitez pas à commenter et à voter ! Bonne soirée ♥ Emmabird