Chapitre 40

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Je me dirigeai vers le jeune homme qui avait failli y passer et, sans plus réfléchir, je le pris dans mes  bras. Il se laissa faire et sanglota doucement. Je lui murmurai alors des paroles apaisantes et lui parlai de ses petites sœurs qui allaient être si heureuses de le retrouver, tout comme ses parents.

Les six jeunes filles, complices des enlèvements et  des meurtres, devinrent  hystériques devant  le cadavre de la femme qui autrefois les avaient prises à leurs familles.  Une voiture de police était arrivée et les hommes qui en sortirent passèrent les menottes à Jane, Kristie, Carla, Olivia, Charlène et Ginny. Cette dernière semblait encore plus perturbée que les autres et nous fixait intensément. Spencer interpela les policiers : 

- Attendez, s'il vous plait ! j'aimerais parler quelques instants avec celle-ci.

L'agent des forces de l'ordre accepta et mon collègue prit la jeune fille par la main pour  l'attirer vers nous.  Ce  genre de contact ne me plaisait pas  particulièrement, mais je le laissai faire. Reid demanda à notre coupable :

- Ginny, voulez-vous nous parler de quelque chose ?

La jeune fille semblait affolée, tremblait et avait le regard fuyant. Elle murmura :

- J'ai... je n'ai pas pu...le tuer...je n'ai pas réussi... Pourtant, Violet comptait sur moi ! Elle comptait sur nous ! Elle comptait sur moi !!!

Spencer tenta de la calmer en la prenant par les épaules mais sa réaction fut de lui mettre un coup. Les menottes entrèrent en collision avec le nez de mon ami qui manqua de tomber à la renverse. Un agent  de police d'une cinquantaine d'années rembarqua son agresseuse et Derek, J.J et moi nous précipitâmes vers notre ami qui avait dû s'asseoir par terre face à la violence du coup reçu.

- Eh, Reid...ça va, beau gosse ? l'interrogea Morgan, soucieux.

L'intéressé hocha péniblement la tête. Les larmes coulaient le long de ses joues. Il vit que je fixais le liquide lacrymal.

- C'est une réaction naturelle, Kaitlyn...

Il se mit alors, en grand scientifique, à nous expliquer pourquoi nous pleurions automatiquement lorsque nous nous prenions un coup dans le nez. Nous éclatâmes tous de rire.

Je tendis alors la main à notre petit génie pour l'aider à se relever et Aaron revint vers nous  à ce moment là.

- Ça ne va pas, Reid ? s'inquiéta notre patron en voyant les joues humides de celui qui était l'un des cadets de l'équipe.

- Si, si, ça va, le rassura le blessé.

- Bien. Nous allons rentrer au commissariat, nous informa alors notre patron. Les funérailles de Johnny auront lieu tout à l'heure : nous allons donc y assister. Après, nous reprendrons le jet direction Quantico et retour à la maison.

Ce fut donc ce que nous fîmes. Les obsèques furent tintées d'un sentiment d'amertume et de culpabilité. Nous avions l'impression d'avoir laissé mourir cet homme. Et, même si je ne l'avais pas porté dans mon cœur durant le peu de temps où je l'avais connu, son décès restait une véritable tragédie.

Je présentai mes condoléances à la famille, aux amis, versai quelques larmes lors des paroles de ceux-ci, puis nous repartîmes aussi vite que nous étions arrivés.

N/B : Bonsoir à toutes et à tous, chers lecteurs et chères lectrices ! J'ai finalement pu trouver un peu de temps pour publier un chapitre, histoire de vous faire patienter jusqu'à la fin de la semaine ;) J'espère qu'il vous a plu ! Il ne reste normalement plus qu'un seul chapitre plus l'épilogue et cette histoire sera terminée. N'hésitez donc pas à m'envoyer des recommandations ou demandes pour le  livre suivant (dont je  commencerai probablement la publication 2 ou 3 semaines après la fin de ce livre) ! :) Bonne nuit et joyeuses pâques (en retard) à tous ! ♥

A l'amour, à la haine, à la mort (a criminal minds fanfiction 3)Kde žijí příběhy. Začni objevovat