N'est-ce pas l'elfe magicienne ?

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- Ce n'est pas à moi que vous devez rendre des comptes ! Répondit Elrond aux accusations de Gandalf.

Alors le magicien regarda devant lui, et vit une salle bordée de colonne, dont la vue donnait sur une vallée.

Sur un petit rebord, une magnifique elfe blonde fixait le lointain. Elle se retourna et plongea ses yeux gris dans ceux de l'homme.
Ses longs cheveux blonds tombant sur ses hanches laissaient entrevoir ses oreilles pointues.
Elle portait une longue robe blanche de satin, dont le bas trainait sur le sol de pierre.
Elle portait un diadème semblable à celui d'Elrond, mais plus fin.

- Dame Galadriel, souffla Gandalf émerveillé.

- Mithrandir. Cela fait longtemps.

Le magicien s'inclina et reprit en sindarin :

- L'age m'a changé, mais pas la Dame de Lorien.

L'elfe brun sourit, amusé par tant de politesse entre les deux amis.

- J'ignorais que le seigneur Elrond vous avez fait venir, avoua le magicien gris.

Ce dernier se tourna vers l'elfe, mais une autre personne intervint :

- Ce n'est pas lui. C'est moi.

C'était un grand homme portant une longue robe blanche. Ses cheveux et sa barbe de la même couleur reposaient paisiblement sur ses épaules et sa main droite tenait un batôn en bois d'ébène.

- Sarouman ! Sourit l'homme en gris.

- Vous êtes fort occupé ces temps-ci, mon ami, le salua le dénommé Sarouman.

Deux elfes pénétrèrent alors dans la salle, et deposèrent une petite table et deux chaises.
Ils s'inclinèrent et repartirent aussitôt.

Les deux magiciens prirent place autour de la table, laissant les deux elfes debout.

- Dites-moi Gandalf, pensiez-vous vraiment que vos plans et vos manœuvres passeraient inaperçus ? Le questionna le mage blanc.

L'interréssé se frotta la tête de ses paumes avant de répondre :

- Inaperçus ? Non, je... je fais simplement ce qui me parait juste !

L'elleth blonde se tourna vers lui.

- Le dragon hante votre esprit depuis longtemps, constata-t-elle.

Gandalf parut mal à l'aise, toujours surpris de la facilité avec laquelle la Dame de la Lorien lisait en lui.

- Oui, Dame Galadriel. Smaug ne se soumet à personne. Mais un dragon qui rejoindrait l'ennemi, serait une arme aux effets dévastateurs.

Ses mots choquèrent Elrond, qui fronça les sourcils.

- Quel ennemi ? Interrogea Sarouman exprimant la pensée de l'elfe brun. Gandalf l'ennemi a été neutralisé. Sauron a été vaincu. Il ne retrouvera jamais sa force d'Antan.

Le mage gris s'appuya contre son dossier et bougea ses doigts au rythme de ses mots.

- Cela ne vous inquiète-t-il pas, commença-t-il d'une voix grave, que le dernier anneau des nains, ait tout bonnement disparu, tout comme son porteur ? Des sept anneaux des nains, quatre furent consummés par le feu du dragon, deux furent pris pas Sauron avant sa défaite en Mordor. Le sort de ce dernier anneau demeurt inconnu. L'anneau porté par Thrain.

Les autres semblèrent pensifs, écoutant avec attention Mithrandir. Seul Sarouman répliqua :

- Sans le maitre anneau pour les gouverner, les sept n'ont aucune valeur pour l'ennemi. Pour controler les autres anneaux, il lui faut, l'unique. Or cet anneau a été perdu il y a fort longtemps. Il a été emporté vers la mer par les eaux de l'Anduin.

Une Part De ChacunWhere stories live. Discover now