Chapitre 39: Sweet nights.

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Chapitre 39: Sweet nights.

Le lendemain, Hoseok repart. Il va chez ses parents où Marie doit le rejoindre. Ce sont les grandes présentations. Il est nerveux mais sûr de lui. Il dit qu'elle a peur car elle ne parle pas bien notre langue. On lui souhaite bonne chance, mais franchement on n'a aucun doute sur le fait que Marie charme les parents d'Hobi, comme elle nous a tous touchés par sa gentillesse et sa simplicité.

Avec Jimin, on va faire du vélo et du jogging. On reste chez mes parents encore une journée puis on va chez lui. Il veut aussi officialiser notre relation auprès de ses parents. Il leur a déjà parlé et tout est okay, mais je stresse quand-même. Je suis mutique, je ne réponds que par monosyllabes tellement j'angoisse. Mais sa mère me serre plusieurs fois dans ses bras. On est très tactile chez les Park. Même son père me serre les épaules, en disant :

-Le fameux Jungkook ! Qu'est-ce que tu as grandi !! Bienvenu chez toi mon Grand.

On reste deux jours à profiter de la douceur de sa famille. Son petit-frère me demande un autographe et dit qu'il adore ma chanson « Euphoria ». Je me déride peu à peu et sa mère dit que je suis « encore plus charmant quand je ris ». Je rougis comme pas possible et elle ajoute :

-C'est rien mon mignon, tout va bien.

Jimin est mort de rire et j'ai envie de l'étrangler !!

Le deuxième soir, on va à la plage. Il fait nuit tôt mais il fait encore si chaud. L'été est étouffant et si humide chez nous qu'aller se baigner un délice. Comme il n'y a personne, on se baigne nu. Je l'ai déjà fait, je me rappelle comme c'est vraiment jouissif. On joue dans l'eau comme de vrais gamins. Jimin rit à gorge déployée. Je fais le poirier plusieurs fois, les fesses à l'air pour le faire marrer encore plus. Je ne pourrais jamais me lasser de son rire. Il tombe en arrière dans l'eau. Je me jette sur lui, le soulève et le lance en arrière. Il boit la tasse tellement il rit. Je le relève et lui donne de petites tapes dans le dos. Il essaye de me soulever mais en vain. Je le soulève à nouveau, le mets sur mon épaule et lui donne une petite fessée. Il couine à m'en exploser les tympans, mais je continue, car j'aime ça. Je veux être celui qui fait couiner Jimin. Ensuite on fait la course à la nage jusqu'à la grosse bouée jaune. Mon esprit de compétition me pousse à tout donner mais j'ai mal au bras. Il gagne et hurle de plaisir. Je sais que je vais entendre parler de cette victoire pendant des lustres mais qu'importe. Il est fier et ça me va. Je sais que je suis le plus fort de toutes façons.

On sort de l'eau, épuisés. On s'écroule sur nos serviettes. Il fait nuit noire maintenant. Seul un croissant de lune et quelques étoiles nous tiennent compagnie. On reprend notre souffle en silence, main dans la main. Puis Jimin vient sur moi et m'embrasse tendrement pendant de longues minutes. Il commence à faire de petits mouvements de hanches. Je suis dur depuis un moment déjà.

-J'ai envie de toi, il dit à mon oreille.

Glup ! Moi-aussi j'ai envie de lui mais je sais qu'il veut autre chose. Suis-je prêt ? J'y ai pensé à maintes et maintes reprises, mais est-on jamais réellement prêt ? Ca bouillonne dans ma tête, mais c'est le moment.

-D'accord, je parviens à articuler.

Il se redresse et cherche mes yeux. Il ne peut me voir rougir mais il le sent.

-Tu es sûr ? On peut attendre encore...

-Oui. Non. Je suis sûr.

Il rit et m'embrasse à nouveau.

-Dis-moi quand tu veux que j'arrête surtout.

Il se décale pour se coller à mon côté et me caresse le ventre. Puis il met ses doigts dans sa bouche et écarte un peu mes jambes. Il glisse doucement sa main entre mes fesses et me caresse là où on ne m'a jamais caressé. Je serre les dents. A plusieurs reprises j'ai envie d'enlever sa main, et de le repousser, mais il est très doux et je sens à peine quand il glisse un doigt en moi. Il m'embrasse toujours. Il sait comme j'aime ses baisers. Je sais qu'il cherche à me détendre, mais c'est vraiment dur pour moi. Puis, il glisse un deuxième doigt et un troisième. Ca fait vraiment bizarre mais je n'ai pas vraiment mal, je dois avouer. Il va et vient doucement en moi, sans cesser de m'embrasser. Je m'entends gémir. Je dois être écarlate.

Still with youWhere stories live. Discover now