Chapitre 4

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Un frisson glacial réveilla Remus, ainsi qu'une langue taquine qui allait et venait sur son visage. Dans un grognement de douleur, il tenta de se redresser mais son corps refusait de bouger. Il sentit alors un bras passer sous ses genoux et un autre se fraillait un chemin sous ses épaules, puis un corps chaud l'envelopper et être soulever.

« ça va aller maintenant Moony, je suis là... »

Il se sentait en sécurité, aimé par cette voix chaude et douce, à l'abri du monstre tapis au fond de lui. Sirius l'emmena à l'infirmerie où les attendaient James et Peter qui avaient réussi à voler un peu de nourriture des cuisines. Mme Pomfresh avait préparé des potions, des bandages et semblait bien plus pâle que d'ordinaire.

« Posez le là » Elle lui montra un lit et sortit sa baguette. Elle lui lança un sort de diagnostic et blêmit en voyant les lignes qui apparaissaient, sous les yeux inquiets des trois griffondors qui mangeaient des chocogrenouilles. Pendant la nuit, le loup s'était acharnait sur son corps malgré la diversion qu'offraient les trois animagus : des grandes lacérations parsemaient ses bras, sa jambe gauche formait un angle impossible. Après quelques sortilèges, des potions de régénération sanguine, Remus respirait mieux et il était plonger dans un coma magique. Sirius,délicatement, retira quelques mèches collé sur le front de son ami alors que James parlait de Lily à un Peter complétement ailleurs. Pomfresh regarda avec des yeux attendris, nostalgique de sa propre adolescence. Mais elle fut couper par l'apparition soudaine du directeur devant les portes de l'infirmerie. Il lui offrit un sourire doux alors qu'il s'avança d'une démarche chaloupée vers le lit de Remus.

« Messieurs,vous ne devriez-vous pas être dans la grande salle afin de profiter d'un petit déjeuner ? Demanda-t-il d'une voix paternaliste.

- On voulait rester jusqu'à ce qu'il se réveille, intervient James.

- Je comprends que vous soyez inquiets pour lui, mais je ne pense pas qu'il se réveille tout de suite.

- Monsieur ! Coupa Sirius. La nuit dernière... a été horrible pour lui. C'était comme au début... On peut pas juste retourner en cours comme si rien ne s'était passé. «

Le directeur observa les trois jeunes hommes, remplis de détermination et sûrs d'eux. Le visage d'Albus se détendit, il leur proposa de rester chacun leur tour au près de leur ami, ce que acceptèrent les trois griffondors. Ils décidèrent rapidement que Sirius sera le premier, suivit de Peter et enfin James. Albus fit un signe de main à l'infirmière, alors qu'il alla vers le bureau de cette dernière.Les deux adultes discutèrent de l'état du jeune lycanthrope jusqu'à ce que les cloches sonnaient pour le début des cours.

La plupart des professeurs ne furent par surpris par l'absence des deux jeunes hommes, sauf la jeune professeur de défense contre les forces du mal qui interrogea les deux complices. Obtenant pas une réponse acceptable, elle reprit son cours alors qu'un serpentard réfléchit à toute vitesse. « Une fois de plus, le chien et le balafré ne sont pas là. » Severus nota dans un petit carnet, la date et des commentaires. Tant dis que Lily essaya de parler à James qui lui fit un sourire charmeur, ne répondant à aucune question poser.

À la surprise générale, Severus reçut 10 points pour avoir réussi du premier coup un Alohomora informulé. Il fit un petit sourire,remplis de fierté et à aucun moment il ne reçut un morceau de parchemin de Potter ou de Pettigrow. C'était le cœur un peu léger que d'ordinaire qu'il sortit du cours, en pleine conversation avec son amie. De son côté, Leah rangea rapidement sa salle de cours et partit vers le bureau du directeur, un peu confuse. Elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit, prise entre différentes sensations. Elle pria de tout son cœur qu'elle avait tort et que le jeune Remus ne soit pas... Elle toqua vivement à la porte du grand sorcier, en se mordant le pouce. Un petit bruit de déverrouillage permit à la jeune femme d'entrer et elle ne fut pas surprise face au désordre , ni aux mélanges des couleurs quelque peu décalés. Ce ne fut pas le cas du vieil, qui ne s'attendait pas à voir la demoiselle dans son bureau.

Au delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant