Chapitre 21

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James et ses deux amis quittèrent les protections du domaine et se transplanèrent non loin des protections de Poudlard. James commença à marcher mais il fut retenu par Sirius.

« Calme toi James, réfléchis un peu avant de façon la tête baissée.

- J'ai parfaitement réfléchis, Sirius. Je dois mettre en sécurité ma femme et mon futur enfant tout en combattant les forces du mal. Je sais ce que je fais , fais moi confiance.

- On s'inquiète juste pour vous, déclara Remus en posant une main fraternelle sur l'épaule de James.

- Je sais les gars. D'ailleurs je compte sur vous pour être les meilleurs parrains du monde. »

Sirius ne put s'empêcher de se faire des compliments, mettant en valeur ses qualités d'animateur de foire et la patience et l'intelligence de son compagnon. Remus leva les yeux au ciel mais ne fit rien pour arrêter son amour dans ses bêtises.

Les trois maraudeurs s'approchèrent des grilles de leur ancienne école. Malgré le contexte, chacun se rappela des souvenirs agréables des sept dernières années. Sirius, sous l'émotion entrelaça ses doigts dans ceux du loup-garou qui renforça l'étreinte. Les trois amis s'engagèrent sur le chemin qu'ils avaient mainte fois emprunter en calèche. L'atmosphère était pesante, et l'air était saturé en humidité. Ils avancèrent vers les grandes portes et aucun d'entre eux fut surprit de voir Rusard les attendre derrière.

« Le directeur vous attend dans son bureau. Déclara le cracmol en caressant sa chatte. »

Sirius réprima une grimace devant le concierge, James eut moins de tact. Ils se laissèrent guider dans le château jusqu'à la statue qui gardait l'entrée de l'antre du grand sorcier. Ils n'eurent pas besoin de mot de passe, la statue laissa place à des escaliers en colimaçon. Sans plus attendre, James grimpa quatre par quatre les marches et arriva rapidement devant une lourde porte en bois sculptée et forgée. Il leva la main pour frapper mais cette dernière s'ouvrit en grand sur la silhouette familière du vieux sorcier. Celui-ci était entrain de préparer un service à thé avec un tendre sourire aux lèvres. Lorsque les maraudeurs entèrent dans le bureau, il se tourna et leur offrit son sourire le plus chaleureux.

« James, je suis heureux que vous ayez pu venir. Et je suis content de voir que vous allez, Remus et Sirius. Prenez donc place.

- Ce ne sera pas la peine, Albus. Nous ne comptons pas nous éterniser. Je voulais juste vous dire que Lily et moi-même sommes en sécurité et que nous vous remercions de votre inquiétude, déclara James en fixant le manitou suprême.

- Vous n'avez pas braver autant de danger pour juste dire ce que je sais déjà, James. J'aimerais juste discuter un peu, ce ne sera pas long. »

Les yeux d'Albus pétillait d'une lueur presque mal saine au regard de Remus. Il ne voyait pas comment le grand magicien, celui qui lui a permit d'avoir une éducation, des amis, puisse se comporter ainsi. Il prit discrètement la manche du pull de James pour attirer son attention. Ce dernier se tourna vers son ami qui secoua à peine la tête.

« Je sais que vous voulez rester au près de Lily. Mais je voudrai éclaircir quelques points avec vous. Je vous en prit. »

La vois du directeur se fit plus ferme et un peu plus froide. Remus fut le premier à s'asseoir, suivit de près par son compagnon et enfin James qui ragea dans sa barbe naissante. Albus prit place dans son grand fauteuil, face à ses invités et il se mit à réfléchir à toute vitesse à comment les mettre de son côté. Parce qu'il sentait qu'il commençait à perdre la confiance de ses meilleurs agents. Il devait reprendre le contrôle de la situation avant qu'ils décident d'aller voir ailleurs. Il devait toucher la corde sensible de James, car il le savait bien plus malléable que Sirius encore moins Remus depuis qu'il vit pleinement sa condition avec le sang-pur. Il fallait jouer de la corde sensible et ça Albus en était passer grand maître dans l'art. Il commença d'abord par donner du thé à tout le monde. Avec comme ingrédient surprise, une potion de paix, afin de calmer le tempérament enflammé de Potter. Et la suite était de faire voir qu'il était à son côté et qu'il comprenait ses choix.

Au delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant