Au delà des apparences

Chapitre 38

Lord Eliott William Korrigan était énervé, sa magie bouillait et sa soif en était décuplée. Comment pouvait-on ignorer le statu de Lord Black et l'arrêter pour complot !? Ils faillaient qu'il se sorte d'ici avant que le Ministre puisse l'enfermer définitivement à Azkaban. Heureusement pour Lord, ils étaient accompagnés par son avocat Geoffrey Howe. Lui aussi n'en revenait pas, il ne pensait pas que le Ministère soit tombé aussi bas. Il n'allait pas les laisser faire, même s'il devait perdre son travail. Il n'avait pas perdu de temps en demandant un recours immédiat tout exigeant de voir son client dans les plus bref délais.

Ils passèrent devant une pauvre secrétaire qui tentait de les arrêter, mais ils poursuivirent leur route vers le Département de la Justice magique, ne prêtant pas attention aux journalistes présents ou aux personnes qui voulaient les arrêter. Ils marchèrent rapidement jusqu'à une salle d'audience où se trouvait le Ministre ainsi que sa secrétaire et quelques membres de Magenmot. Tous furent surprit par l'irruption du petit groupe, surtout le Ministre qui avait donné l'ordre d'arrêter les deux sang pur. Maître Howe se posa devant l'homme le plus important pour le monde magique britannique et sans faire usage de politesse inutile, il lui demanda :

« J'exige que mon client et que Lord Malfoy soient libérés immédiatement, pour emprisonnement intempestif.

- Vous ne pouvez demander une telle chose...

- Entant que Lords, ils peuvent être libres le temps qu'une enquête sérieuse soit menée. »

Le Ministre regarda tour à tour les différentes personnes présentes : deux vampires, dont un de haut rang à en juger par ses vêtements, et une femme très belle d'un roux extrêmement clair aux yeux bleus intenses. À ses côtés se tenaient quelques soutiens de Black qui regardaient la scène avec intérêt. Il s'agissait de Lord Scott et de Miss Longdubat, qui jusqu'à récemment étaient plutôt du côté de Dumbldore ou neutre. Plus faire plus simple, il était pas à son avantage. Masquant sa colère et son envie de faire réformer ces vieilles lois, il regarda l'avocat qui fit un sourire méprisant :

« Maître Howe, il me semble que vous êtes vampire. Hors le métier d'avocat ne vous plus accessible. Donc votre demande n'est pas recevable.

- Dans ce cas, veuillez accepter ma demande, Monsieur le Ministre, je me présente Magarette Trump, sorcière et humaine. »

Il la regarda de haut, il n'avait jamais entendu parlé de cette femme. Elle était très bien habillée, sans que ce soit tape à l'œil.

« Je suis l'avocat de la famille Malfoy, poursuivit-elle en déposant un dossier sur la table. Je vous donne cinq minutes pour libérer les deux accusés, avant que nous lancions une poursuite pour abus de pouvoir et manipulation de la population. »

Il se crispa avant de cracher à un des aurors présents d'aller chercher les deux hommes. Il n'avait pas le choix, il allait devoir secouer ce bon vieux Kingkley pour qu'il trouve des preuves de complots et qu'il fasse tomber ce Lucius. Il regarda les trois personnes faire un sourire victorieux mais des gardes les poussèrent vers la sortie, prétextant la dangerosité de deux vampires.

Eliott regarda Fudges s'épongeait son visage, le trouvant grotesque et bien trop égoïste pour gouverner. Ils durent attendre hors de la salle l'arrivée des plusieurs aurors qui encadraient les deux Lords. Lucius ne semblait pas affecté par sa brève incarcération, il regardait méprisant les hommes qui le menaçaient de leur baguette. Sirius lui semblait rayonnant, comme s'il avait réussit le meilleur coup de sa vie. Il offrit un sourie rayonnant à son avocat avant de faire un clin d'œil à l'avocat de Malfoy.

Mais son regard se posa immédiatement sur le Lord vampire qui le regardait. Dire qu'il était charismatique était un euphémisme, il était simplement sublime avec ses cheveux châtains, son visage angélique et ses iris d'un rouge luisant. Sa gorge était devenue sèche, et il avait la désagréable sensation d'être à l'étroit. Il dût se baffer mentalement pour détourner le regard. Le visage de Remus aida beaucoup aussi, mais quelque part il se sentait coupable de désirer quelqu'un d'autre.