Chapitre 13

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Ce chapitre contient des allusions à des scènes de violence, de meurtre, de viol, mais aussi à des relations homosexuel. Intolérants, allez vous en. Merci, sur ceux bonne lecture.

Halloween était l'une des fêtes les plus impressionnantes à Poudlard. Le château se paraît de citrouille sculptées avec beaucoup de détail. C'était aussi à cette période que les fantômes étaient le plus actif, organisant leur traditionnel bal. Les élèves étaient plongés dans une euphorie contagieuse. Le directeur adorait cette fête où il pouvait se régaler de gâteau et de mets tout aussi délicieux. Cette journée symbolisait beaucoup de chose dans l'histoire des sorciers et sorcières. Mais cela symbolisait encore plus pour Leah, qui semblait pas être dans l'ambiance festive.

Elle était dans son coin pour éviter de faire semblant que tout allait bien. Elle n'aimait pas Halloween, fête des morts. Elle préférait être au près de la tombe de son amour. Elle fut interrompu par Albus qui toquait légèrement à la porte.

« Albus...Que puis-je faire pour vous ?

- Allons ma chère Leah, venez donc profiter de l'ambiance. Ne restez pas dans votre coin.

- Albus, Albus... Elle s'installa plus confortablement dans son fauteuil, en lotus et nu pied. N'essayez pas de me convaincre de venir, je vous en prie. Laissez mes vieux os tranquilles pour ce soir.

- Minerva pense que par ces temps troubles, il vaut mieux pour tout le monde, que nous paraissons unis dans l'adversité. Et je suis d'accord avec elle. »

Leah pénétra de son regard le vieux homme qui jouait avec une plume. Le détenteur de l'ordre de Merlin était pourtant au courant pourquoi son professeur agissait ainsi. Elle avait bien le droit de détester cette fête et de rester seule le temps d'une soirée. Mais il fallait le tyran au bon cœur de Dumbledore vienne avec son regard de grand-père gâteux pour la persuader de venir. Elle soupira en laissant sa tête tombée en arrière avant de soulever un verre de Pur Feu.

« Qu'est-ce que j'y gagne si j'y vais ? Des sentiments d'autres personnes que je n'ai pas vraiment envie de ressentir, des regards lourds de sous-entendu venant d'Horace et vous, elle releva la tête pour pointer du doigt le directeur, qui me regarderez avec pitié. Je n'aime vraiment pas cette fête et vous savez très bien pourquoi, alors tout ce que je demande c'est que vous respectiez mon choix. »

Albus observa la jeune femme, il essaya de l'analyser et même d'entré dans sa tête. Mais il fut stopper net par un mur de puissance mental. Albus était peut-être le plus grand sorcier actuel, mais Leah était la plus puissante sorcière depuis des centaines d'années. Il offrit un sourire et accepta cette petite défaite. Il laissa son professeur pour rejoindre le hall où Hagrid disposait les dernières citrouilles.

De son côté Leah fut soulager qu'Albus soit parti sans rechigner. Elle but d'une traite son verre avant de se lever pour aller à sa fenêtre. D'autres jours, elle serai aller avec joie participer à la magie du moment. Mais pas ce jour-ci, trop de mauvais souvenirs étaient rattachés au 31 octobre. Un peu plus loin se trouvait une pensine en marbre finement sculptée. Il y avait quelques filaments translucides qui flottaient à la surface : ces souvenirs hantaient encore la jeune femmes et pourtant des années s'étaient écoulées. Sans s'en rendre compte, elle approcha la pensine jusqu'à qu'elle soit juste à côté. Leah la regarda sans vraiment la voir.Malgré la douleur de ces souvenirs, elle ne pouvait s'en débarrasser, ils faisaient parti d'elle. Elle plongeait une main dans le liquide pour en ressortir les filaments, elle les toucha légèrement avant de les laisser glisser à nouveau dans la pensine. Elle ferma les yeux et se laissa aller contre l'encadrement de la fenêtre.

Les mauvais souvenirs entrainent les bons. Un particulièrement qui réchauffait le cœur froid de Leah. Il faut remonter le temps jusqu'en 1827, où la guerre en Arménie faisait rage. C'était une journée morose, il y avait de la pluie et beaucoup de vent. Leah arpentait les chemins rocailleux en quête de solitude et d'une raison pour renoncer à vivre. Au lieu de cela, elle était tombait sur un camps de réfugié et elle avait vu pour la première fois Anna. Il s'agissait d'une pauvre moldue, aux cheveux de jais, à la peau de porcelaine. C'était ce qui avait surpris au premier abord labelle rousse. Elle avait soigné la plupart des réfugiés mais surtout Anna : elle lui avait raconté que les russes l'avaient trouvée avec le reste de sa famille. Son père était mort sur le coup, son grand-frère avait essayé de les protéger : leur mère et leurs petites sœurs... Il avait été massacré sous les rires des envahisseurs, sous les hurlements déchirants des petites.Elle avait été violé, torturé mais elle avait réussi à s'en sortir en pleine nuit avec les dernières forces qui lui restaient. Mais une de ses sœurs était morte de sous-alimentation pendant leur fuite.

Au delà des apparencesWhere stories live. Discover now