Au delà des apparences

Chapitre 7

Chapitre contenant de la maltraitance sur mineur. Cordialement, la direction. Bonne lecture.

« C'était une petite ruelle pavée, étroite où jonchait des déchets humides, et moisis. Des mendiants trainaient leur gamins qui me dévisageaient, les adultes troquaient leur bien contre quelques pignons de pain. Je glissais dans la foule en toussant en silence mais quelque chose me faisait trébuché au sol alors quelqu'un s'était mit à hurler. Les bruits de pas résonnaient, des gens se bousculaient et me marchaient dessus. Je tentais de me relever mais je me faisais de projeter à nouveau, mes genoux ont percuté le sol.Je mettais mise à ramper, pour essayer de m'éloigner de tout ça.Mais je sentais une masse de magie derrière moi et malheureusement je me retournais. C'était une masse informe, noire et débordante de magie : un Obscurus... D'un battement de cils, la masse me renversait, je tombais inerte... »

Leah se réveilla en sursaut en se tenant la poitrine, sa peau était brûlante et ses cicatrices lui faisaient atrocement mal. Elle se roula en boule et essaya de calmer ses émotions, alors que ses yeux se noyaient dans leur propres larmes. Elle poussa les draps avant de se lever pour aller dans sa salle de bain. D'un claquement de langue,les bougies s'allumèrent et elle vit son corps sans vraiment le regarder. Des cicatrices sombres creusaient sa peau blanchâtre, la déchiraient, la rendant immonde. Elle essuya ses joues avec un gant frais alors que la porte s'ouvrit lentement laissant passer deux chiens. La jeune femme leur offrit un sourire triste tout en se laissant glisser au sol pour les prendre dans ses bras. Elle ferma les yeux, pour remettre ses pensées en place. Un peu plus tard, elle alla dans dans son bureau. Dans ce dernier, il trônait des milliers de livre, dont certains étaient très vieux et donc étaient placés sous sortilège de protection. Un feu puissant réchauffait la pièce, et un livre vola jusqu'aux genoux la professeur qui le feuilleta, un mauvais pressentiment s'immisça dans son cœur froid.En regardant un tableau d'une jeune femme aux longs cheveux noirs,elle prit la décision d'écrire une lettre à Dumbledore.

Dans le Londres moldu, un groupe de personne revêtues de cape noire et encapuchonnées marchaient silencieusement et déterminées. Ils s'arrêtèrent devant une vieille bâtisse bien entretenue. Ils sortirent leur baguette et d'un coup ils firent sauter le portail tout en séparant en deux groupes. Un s'engouffra dans la demeure alors que l'autre resta dehors pour empêcher quiconque de rentrer.Le salon était plongeait dans le noir, rien ne montrait quelqu'un vivait ici. Un fouilla sans vergogne dans les meubles tant dis que les autres montèrent à l'étage où dans une chambre dormaient un couple de vieux moldus. Une main abaissait sur la bouche de la femme qui se réveilla en sursaut. Ses yeux remplirent de terreur alors que son corps se mettait à trembler. La personne lui fit signe de se taire avant de braquer sa baguette sur sa tempe. Son mari ne fut pas ménager, il fut arracher de son sommeil par un doloris. Les intrus avaient placé de sort d'insonorisation autour des murs de la chambre, ils allaient pouvoir s'amuser toute la nuit. La femme se fit pétrifier alors que l'homme se tordait toujours de douleur. Un visage se dévoila, déformé par un grand sourire sadique. Ses cheveux étaient sombres et formés des boucles décoiffées, cela tranchait avec la pâleur de sa peau cadavérique. Elle semblait folle, ses yeux faisaient des allers retours entre les deux moldus. Elle tenait dans une main une courte baguette crochue qui épousait parfaitement sa main toute fine. Les autres restait dans l'ombre, les deux mains posées sur leur outil magique.

« Alors...alors, on commence par quoi ? Chantonna la jeune femme. »

D'un coup vif, elle coupa la jambe de la femme qui se mit à hurler. La sorcière s'approcha et observa le sang coulait avec une étrange fascination dans le regard.