Imagines Marvel

Imagine 8: Séparés d'une planète

Imagine 8 : Loki suite « rencontre avec les beaux-parents »(1892 mots)

Cela faisait 1 semaine que la soirée avec les parents de Loki sur Asgard s'était déroulée, et tu n'étais pratiquement pas sortie de ta chambre, restant emmitouflée dans tes couvertures, te lamentant de n'être qu'une simple humaine aux pouvoirs surdéveloppés. Les Avengers avaient bien essayé de te parler, mais tu étais restée muette, ne voulant voir personne te regarder avec pitié, ou entendre quelqu'un prononcer le nom de ton copain (qui n'en était plus vraiment un). La seule personne qui avait pu te tirer les vers du nez était ta meilleure amie, Wanda à qui tu avais absolument tout raconté. Pleurant sur son épaule en insultant Loki et sa famille de tous les noms imaginables, cela causa d'ailleurs le renouvellement de la porte de ta chambre plusieurs fois crée pour tes ondes de chocs. Tu avais par la suite de tout ça, appris que les Avengers maintenaient à distance du complexe Loki, avec plus ou moins de difficulté. Même Thor qui continuait à essayer de te convaincre que cette rupture était absurde, acceptait ton besoin de t'isoler et se chargeait de ramener son frère sur Asgard, dès qu'il avait des idées plus absurdes que d'habitude ; comme faire s'écraser la Lune sur une partie de la planète, te poussant alors à sortir de ta forteresse, ou même détruire toutes chaines de communication avec l'extérieur, empêchant alors Tony de commander à manger.

Hormis ces quelques péripéties et la mise en place d'une barrière magique autour de la villa de Tony, par Wanda, empêchant ainsi étonnement Loki de s'y téléporter, tu essayais de te reprendre et partis donc t'entrainer avec les autres.

Tu commenças par de la boxe avec Steve qui semblait vraiment ravi de trouver un adversaire, puis du tir à l'arc avec Clint, malgré ton médiocre niveau. Ensuite, tu terminas sur un entrainement pour tes pouvoirs mentaux, avec Wanda, essayant de rentrer dans l'esprit de Vision, plus ou moins facilement, avec les barrières cérébrales que le compagnon de ta meilleure amie érigeait au fil de la séance. Cet exercice te permettait également d'essayer de comprendre pourquoi, lors de la soirée, tu n'avais pas réussi à rentrer dans l'esprit d'Odin, et à contrôler tes sauts d'humeurs parfois intenses, et qui pouvait s'avérer dangereux sans l'aide de Loki pour les canaliser. Résultat, on pouvait dire que tu étais occupée, et tu allais plutôt bien, ou du moins c'est ce que tu voulais leur montrer. Jamais tu n'aurais avoué que tu te sentais affreusement brisée, et que ton prince te manquait, même si c'est toi qui avais coupé les ponts avec lui, lui souhaitant une belle vie sans toi.

*

Boum ! Encore un vase brisé. C'était le vingtième aujourd'hui, et Loki ne semblait pas vouloir s'arrêter. Il fallait qu'il défoule sa colère et sa tristesse sur quelque chose. Après avoir encore une fois était ramené de force par Thor au palais d'Asgard, Odin, l'homme à l'origine de cette séparation que Loki vivait en ce moment même avec toi, avait décidé que, malgré les fortes protestations de son épouse, Loki devait être consigné dans ses appartements jusqu'à ce qu'il ait « totalement oublié cette humaine ».

Le père de toute chose était même allé jusqu'à faire venir plusieurs des plus belles femmes de ses sept royaumes dans la chambre de son fils, pour le « divertir » et lui montrer qu'il pouvait très bien vivre et être très heureux sans toi. Mais Odin et toute la cour d'Asgard durent se rendre à l'évidence quand les soldats retrouvèrent la plupart de ses femmes mortes, ou tremblantes de peur ; semblant ne pas avoir fait bonne impression au prince. Loki, dieu de la malice et du mensonge, était bel et bien totalement amoureux ou complètement obsédé par cette mortelle qu'il était pour la première fois venu leur présenter.

D'ailleurs, Loki s'était donné pour mission d'effacer de chaque livre en sa possession le nom de son père indigne, ayant fait fuir la seule personne, avec sa mère et son andouille de frère, importante pour lui. Bizarrement très concentré à la tâche, il ne vit pas rentrer sa mère qui le regardait d'un visage presque rempli de tendresse et qui lui dit doucement :